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Mensaje: <blockquote data-quote="paulo" data-source="post: 464345" data-attributes="member: 5327">Rafale brésilien: dernier bras de fer23/02/2010Rafalecrédits: DassaultLa décision brésilienne de choisir son futur avion de combat serait imminente. Le Ministre de la défense brésilien en visite à New-York hier a d'ailleurs annoncé que le choix serait officialisé, d'ici une vingtaine de jours. Une imminence qui suscite de multiples réactions et des critiques, parfois très virulentes.Il y a une semaine, l'antenne régionale de la CIESP (Centre des Industries de l'Etat de São Paulo) de São José dos Campos (ville berceau d’Embraer et qui représente 60 % du secteur aérospatiale et défense brésilien) a publié une lettre ouverte dans laquelle elle affirme que le gouvernement brésilien va à l'encontre de toute rationalité en choisissant le Rafale du français Dassault. Utilisant entre autre argument qui n'a pas plus de poids qu'il s'agisse du Rafale, du Gripen ou du Super Hornet: « le choix du chasseur français serait un échec pour tout le peuple brésilien, puisque nous perdrons l'opportunité de devenir souverains et indépendants comme nation et comme puissance ».La lettre ouverte va jusqu'à annoncer "le Rafale de Dassault affiche un coût de 6,2 milliards de dollars et un MCO de 4 milliards, totalisant une une offre globale de 10,2 milliards d'euros. Le concurrent Boeing, avec son F-18 affiche un prix de 5,7 milliards de dollars, avec un cout de MCO de 2 milliards de dollars, constituant une offre à 7,7 milliards dollars. Pour sa part le concurrent Saab avec le Gripen NG affiche un prix de 4,5 milliards de dollars avec un coût de MCO de 1,5 milliards, pour un total de 6 milliards" ! Les industriels brésiliens indiquent par ailleurs que l’offre française constitue celle susceptibles de créer le moins d’emploi. Dans ce courrier, les membres du board du CIESP s’inquiètent du fait que l’évaluation technique économique et commerciale de l’armée puisse être mise de coté par les autorités fédérales.S'agit-il d'une manoeuvre des offres concurrentes? Saab est aux abois. Le gouvernement suédois ne peut plus soutenir financièrement son industrie aéronautique, qui a un cruel besoin de contrat export. Qu'il s'agisse du marché MMRCA indien ou du Brésil, Saab casse les prix et fait preuve d'une politique très offensive, dont les résultats décideront de sa survie. Selon une source proche du dossier, une délégation de la CIESP aurait été invité en Suède recemment.Cette déclaration qui intervient quelques jours après les nouvelles déclarations de la presse brésilienne laissant entendre que la Présidence et Luiz Inácio Lula da Silva et le ministre de la défense Nelson Jobim, avait finalement tranché en faveur de Dassault, notamment à l’issue d’une rencontre entre le ministre de la défense, des représentants français, le 30 janvier dernier.De fait les différents industriels deviennent extrêmes nerveux chacun accusant ses concurrents de manœuvres d’influences, de lobbying et de désinformations alors que le temps est désormais compté. Certaines sources brésiliennes faisaient encore monter les enchères ces derniers jours en laissant entendre qu’un choix du Rafale par les autorités pourrait être contesté devant la cours suprême. La législation brésilienne dispenserait en effet le gouvernement d'un appel d'offre mais pas de l'obligation d'un rapport technique justifiant sur son choix. A moins, comme le suggère d’autres sources, que le président Lula laisse le soin à son successeur de trancher. Dilma Rousseff, dauphine désignée du président brésilien, a été officiellement choisie comme candidate du Parti des travailleurs pour le scrutin présidentiel d'octobre prochain. Et la favorite à la présidence, qui a notamment appuyés la réouverture d’investigations sur les exactions commise durant la junte, est loin d’entretenir des relations des plus cordiales avec les militaires brésiliens. Le tempo des livraisons semble être l’un des facteurs clé des décideurs de la force aérienne brésilienne (FAB) et une offre française comprenant la livraison parallèle de Mirage 2000-9 émiriens qu’Abou Dhabi souhaite revendre, offrant une modernisation plus rapide des moyens de la FAB permettrait de rallier les militaires à la solution française.:svengo::svengo::grouphug:<img src="/foros/styles/default/xenforo/smilies/eek.png"  class="smilie" loading="lazy" alt=":eek:" title="Eek!    :eek:" data-shortname=":eek:" /><img src="/foros/styles/default/xenforo/smilies/eek.png"  class="smilie" loading="lazy" alt=":eek:" title="Eek!    :eek:" data-shortname=":eek:" /></blockquote>

Verificación: Guerra desarrollada entre Argentina y el Reino Unido en 1982