Para complementar la información del post precedente.
A400M: el Ministerio de Defensa francés amenaza con no pagar a Airbus.
El tono sube entre el Ministerio de Defensa francés y Airbus. El delegado general de armamento, Laurent Collet-Billon, amenaza a la empresa aeronáutica de no pagar los primeros ejemplares del A400M que deben ser entregados a Francia a partir del 2013. ¿El origen del desacuerdo? El futuro contrato de mantenimiento del avión de transporte militar europeo.
«Las discusiones con los industriales son más que difíciles. Aún no tenemos una proposición satisfactoria por parte de Airbus, particularmente sobre el motor», declaró durante una audiencia mantenida la semana pasada frente a la Comisión de Defensa de la Asamblea nacional, lo que ya ha sido informado ayer. Y sin contrato de apoyo, aunque se reciban los aparatos, entonces no serán pagados, añadió sin inmutarse.
Según nuestras informaciones, la oferta de Airbus supera en un 20% lo que Francia y el Reino Unido, que quieren un contrato común, están dispuestos a pagar. Airbus se resiste a hacerse cargo del mantenimiento del motor, construido por un consorcio que agrupa a Snecma, Rolls-Royce, MTU e ITP. En su descargo, ha debido esperar que las fuerzas aéreas francesas y británicas clarifiquen sus necesidades. La idea es establecer un contrato de mantenimiento de dos años, seguido por un contrato más global y duradero una vez que el A400M haya mejorado su curva de aprendizaje.
Durante este tiempo, el avión prosigue sus ensayos a pesar de unas fallas en los álabes del motor, cuyo detalle ha sido borrado en el informe, pero que no modifica el calendario de entrega. «Es el contrato de apoyo que está sobre un camino crítico. Debe ser firmado a fin de año a más tardar si se quiere disponer de stocks de piezas de repuesto suficientes a principios del 2013», explica una fuente cercana.
Fuente: Les Echos por Alain Ruello 13.10.2011
Traducción propia.
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A400M: le ministère de la Défense menace de ne pas payer Airbus.
Le ton monte entre le ministère de la Défense et Airbus. Le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, menace l'avionneur de ne pas payer les premiers exemplaires de l'A400M qui doivent être livrés à la France à partir de 2013. L'origine du différend? Le futur contrat de maintenance de l'avion de transport militaire européen.
«Les discussions avec les industriels sont plus que difficiles. [...] Nous n'avons toujours pas de proposition satisfaisante de la part d'Airbus, notamment pour le moteur», a-t-il déclaré lors d'une audition tenue la semaine dernière devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, et dont le compte rendu a été mis en ligne hier. Et sans contrat de soutien, pas de réception des appareils, qui ne seront donc pas payés, a-t-il ajouté sans sourciller.
Selon nos informations, l'offre d'Airbus dépasse de 20 % ce que la France et le Royaume-uni, qui veulent un contrat commun, sont prêts à payer. L'avionneur est réticent à prendre à sa charge la maintenance du moteur, construit par un consortium regroupant Snecma, Rolls-Royce, MTU et ITP. A sa décharge, il a dû attendre que les armées de l'air française et britannique clarifient leurs besoins. L'idée est d'établir un contrat de maintenance de deux ans, suivi par un contrat plus global et plus long une fois que l'A400M aura bien négocié sa courbe d'apprentissage.
Pendant ce temps, l'avion poursuit ses essais malgré quelques pépins de moteur, dont le détail a été effacé dans le compte rendu, mais qui ne remettent pas en cause le calendrier de livraison. «C'est le contrat de soutien qui est sur le chemin critique. Il doit être signé à la fin de l'année au plus tard si l'on veut disposer des stocks de pièces détachées suffisants début 2013», explique-t-on de source proche.
Les Echos par Alain Ruello 13/10/2011
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