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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1216363" data-attributes="member: 7964">Rebotes en la región del conflicto en Siria.Por qué el Hezbollah apoya a Bachar el-Assad.Hassan Nasrallah afirmó el miércoles pasado, el apoyo del «Partido del Dios» libanés al régimen sirio. Para el especialista Didier Leroy, el Hezbollah, en conflicto con Israel, «no tiene interés en que las cosas cambien» en Siria.En un discurso pronunciado el miércoles, Hassan Nasrallah, el secretario general del Hezbollah, el movimiento político chiíta libanés, reafirmó su apoyo a Bachar el-Assad, poco tiempo después del atentado que golpeó el corazón del régimen en Damasco. «La verdadera Siria es la de Bachar el-Assad, la de los mártires, la de Assef Shawkat, Daoud Rajha y Hassan Turkmani (los altos responsables muertos en el atentado)», declaró. Didier Leroy, investigador en la Escuela Real Militar de Bélgica, asistente de la Universidad libre de Bruselas y autor de “Hezbollah, la resiliencia islámica en el Líbano” (Editorial Harmattan, próximo a salir), analiza por qué el «Partido del Dios» libanés «no tiene interés en que las cosas cambien» en Siria.LF ¿por qué el Hezbollah apoya al régimen de Bachar el-Assad?Didier Leroy - el apoyo del Hezbollah frente al régimen de Bachar el-Assad tiene cuatro factores. El primero es geoestratégico: cuando se mira un mapa del Líbano, nos damos cuenta que comparte una gran parte de su frontera con Siria. El Hezbollah, claramente, se posiciona hacia la frontera sur. Su combate está orientado hacia Israel. Estando en conflicto con Israel, tiene todo su interés puesto en que las cosas permanezcan estables sobre la otra parte de la frontera.El segundo factor es político: la tutela siria en el Líbano fue muy fuerte desde fines de los años 1970, y permaneció muy influyente desde la retirada efectiva del país (en abril de 2005). La mayoría de los líderes actuales, en los puestos claves, han sido nombrados o tutelados efectivamente por Siria, y luego de la tutela, con el aval del régimen sirio.El tercer factor es militar o logístico: las armas del brazo armado del Hezbollah son de origen iraní pero transitan por Damasco. Hassan Nasrallah hasta precisó en su discurso que ciertas armas eran de manufactura siria.Finalmente, el cuarto factor de este apoyo es religioso: Hassan Nasrallah y Bachar el-Assad son dos actores que jugaron la carta de las minorías en la región. Pueden ser vistos como una "muralla" contra el islamismo sunita.Al final, el Hezbollah está más que satisfecho con su relación con el régimen sirio. No tiene interés en que las cosas cambien.LF ¿Este apoyo es principalmente retórico o también es concreto, en términos de hombres o material por ejemplo?En términos de hombres, hubo acusaciones, pero es incomprobable. No creo que Bachar el-Assad necesite este tipo de refuerzos. En cuanto al material militar, también pienso que el ejército sirio no lo necesita.LF ¿Cómo explica Hassan Nasrallah la rebelión siria?Desde comienzos de la primavera árabe, el Hezbollah se pronunció sistemáticamente a favor del levantamiento popular. Hasta se encolumnó en los momentos de los casos de Libia y Bahrein, donde la mayoría chiíta se opone a la minoría sunita, en el poder. La única excepción es el caso sirio, por las razones que acabamos de ver.Al principio de la rebelión, Hassan Nasrallah recuperó el discurso baasista (el partido de Bachar el-Assad): hablaba de grupos terroristas, a menudo sostenidos por potencias extranjeras. El discurso del miércoles se volvió más típico del Hezbollah: estamos claramente en la tesis del «complot norteamericano-sionista». Para mí, Hassan Nasrallah intentó disociar el nombre de Bachar el-Assad de las rebeliones árabes, para reinscribirlo en el contexto, más amplio, del conflicto árabe-israelí.Fuente: Le Figaro por Théo Corbucci publicado el 23/07/2012[el subrayado es mío]Pourquoi le Hezbollah soutient Bachar el-Assad.Hassan Nasrallah a réaffirmé, mercredi dernier, le soutien du «Parti de Dieu» libanais au régime syrien. Pour le spécialiste Didier Leroy, le Hezbollah, en conflit avec Israël, «n'a pas intérêt à ce que les choses changent» en Syrie.Dans un discours prononcé mercredi, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, le mouvement politique chiite libanais, a réaffirmé son soutien à Bachar el-Assad, peu de temps après l'attentat qui a frappé le cœur du régime à Damas. «La vraie Syrie est celle de Bachar el-Assad, celle des martyrs, celle de Assef Shawkat, Daoud Rajha et Hassan Turkmani (les hauts responsables tués dans l'attentat, NDLR)», a-t-il déclaré. Didier Leroy, chercheur à l'École royale militaire de Belgique, assistant à l'Université libre de Bruxelles et auteur de Hezbollah, la résilience islamique au Liban (L'Harmattan, à paraître), analyse pourquoi le «Parti de Dieu» libanais «n'a pas intérêt à ce que les choses changent» en Syrie.LE FIGARO. - Pourquoi le Hezbollah soutient-il le régime de Bachar el-Assad?DIDIER LEROY. - Le soutien du Hezbollah vis-à-vis du régime de Bachar el-Assad est de quatre facteurs. Le premier est géostratégique: quand on regarde une carte du Liban, on se rend compte qu'il partage une grande partie de sa frontière avec la Syrie. Le Hezbollah, lui, est tourné vers le front sud. Son combat est orienté vers Israël. En étant en conflit avec Israël, il a tout intérêt à ce que les choses soient stables sur l'autre partie de la frontière.Le deuxième facteur est politique: la tutelle syrienne au Liban a été très forte depuis la fin des années 1970, et est toujours très influente depuis le retrait effectif du pays (en avril 2005, NDLR). La plupart des leaders actuels, aux postes clés, ont été nommés soit sous la tutelle syrienne effective, soit après la tutelle, mais avec l'aval du régime syrien.Le troisième facteur est militaire ou logistique: les armes de la branche armée du Hezbollah sont d'origine iranienne mais transitent par Damas. Hassan Nasrallah a même précisé dans son discours que certaines armes étaient de manufacture syrienne.Enfin, le quatrième facteur de ce soutien est religieux: Hassan Nasrallah et Bachar el-Assad sont deux acteurs qui ont joué la carte des minorités dans la région. Ils peuvent être vus comme un «rempart» contre l'islamisme sunnite.Au final, le Hezbollah est plus que satisfait de sa relation avec le régime syrien. Il n'a pas intérêt à ce que les choses changent.Ce soutien est-il majoritairement rhétorique ou est-il également concret, en termes d'hommes ou de matériel par exemple?En termes d'hommes, il y a eu des accusations, mais la chose est invérifiable. Je ne pense pas que Bachar el-Assad ait besoin de ce type de renfort. Pour ce qui est du matériel militaire, je ne pense également pas que l'armée syrienne en ait besoin.Comment Hassan Nasrallah explique-t-il la révolte syrienne?Depuis le début du printemps arabe, le Hezbollah s'est systématiquement prononcé en faveur du soulèvement populaire. Il a même fait du zèle dans le cadre de la Libye et du Bahreïn, où la majorité chiite s'oppose à la minorité sunnite, au pouvoir. La seule exception est le cas syrien, pour les raisons que nous venons de voir.Au début de la révolte, Hassan Nasrallah a récupéré le discours baasiste (le parti de Bachar el-Assad, NDLR): il parlait de groupes terroristes, souvent soutenus par des puissances étrangères. Le discours de mercredi est devenu encore plus typique du Hezbollah: on est clairement dans la thèse du «complot américano-sioniste». Pour moi, Hassan Nasrallah a tenté de dépêtrer le nom de Bachar el-Assad des révoltes arabes, pour le réinscrire dans le contexte, plus large, du conflit israélo-arabe.Le Figaro par Théo Corbucci publié le 23/07/2012.</blockquote>

Verificación: Libertador de Argentina