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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 906276" data-attributes="member: 7964">Colateralidad: la post crisis Egipcia enfrenta en Suez a Irán e Israel.Dos buques de guerra iraníes inquietan a Israel.<img src="http://i890.photobucket.com/albums/ac103/hernupeto/Conflictos%20Internacionales/1Recorridoiraniboat.jpg" alt="" class="fr-fic fr-dii fr-draggable " style="" />Israel amenazó el miércoles de «volver a poner a Irán en su lugar». Esta advertencia, por ahora sin mayores comentarios, fue lanzada por Avigdor Lieberman, el jefe de la diplomacia israelí. Según él, dos buques de guerra iraníes debían franquear el canal de Suez por la noche para dirigirse a las costas de Siria en el Mediterráneo, no muy lejos de las costas israelíes «por primera vez desde hace varios años». De hecho, desde 1979.«Se trata de una provocación, de una prueba de que los iraníes se sienten seguros de si mismos al punto de que se conduzcan de forma petulante», afirmó el jefe de la diplomacia con tono marcial. Según él, la comunidad internacional «debe comprender que Israel no podrá sostener esta situación eternamente y deberá actuar con firmeza». Es decir, Israel no excluye de recurrir a la fuerza si Irán atraca sus naves en Siria.En un comunicado, la Autoridad del canal de Suez (SCA) dio a conocer que no había recibido notificación del paso de los buques iraníes: «La Autoridad autoriza a los barcos de toda nacionalidad a cruzar el canal teniendo en cuenta que su pabellón pertenezca a un país que no está en guerra contra Egipto».La primera etapa hacia el Líbano.Este periplo podría constituir la primera etapa hacia el Líbano, donde Hassan Nasrallah, el jefe del Hezbollah, armado y financiado por Irán, que goza de una posición dominante en Beirut, afirmó el miércoles estar listo para «invadir Galilea» en caso de guerra con el Estado hebreo.Los dirigentes israelíes son aún menos propensos a cerrar los ojos sobre las maniobras navales iraníes, ellos están inquietos con el presente post Mubarak. El paso de estos barcos por el canal de Suez constituye una suerte de prueba frente al ejército egipcio, que administra el país. En un primer momento, los militares israelíes quisieron mostrarse tranquilizadores felicitándose por la "cooperación" entre ambos estados mayores, pero es perceptible una cierta desconfianza. En la época de Hosni Mubarak, los dos países habían concebido una alianza de hecho contra Irán. Así, en julio de 2009, un submarino israelí había franqueado el canal de Suez a sabiendas de las autoridades egipcias, hacia un destino "desconocido".Según expertos militares extranjeros, esta maquina, de clase Delfín, pasible de estar equipado con misiles nucleares, habría patrullado en el Golfo, no lejos de Irán. En la época, Egipto se alarmaba por las tentativas de desestabilización de Irán cerca de las comunidades chiítas diseminadas en los países del Golfo. Varios miembros del Hezbollah, acusados de haber preparado atentados antiisraelíes sobre suelo egipcio, fueron detenidos y condenados por tribunales de El Cairo.La efervescencia de Avigdor Lieberman podría en estas condiciones permitir ver si los dirigentes egipcios mantienen su política contra Irán, su programa nuclear y sus tentativas para extender su influencia en todo Medio Oriente.Sola hay una certeza en todo caso, el proyecto de desplegar «durante un año» barcos de guerra a la altura de Siria a petición del gobierno de Damasco, hecho que fue comentado públicamente el último mes por los jefes de la marina iraní. Responsables israelíes de Defensa citados por los medios consideran que este proyecto, si se confirma, ilustra también la voluntad de Teherán de hacer presión sobre Estados Unidos y los otros países occidentales para obtener la partida de sus fuerzas navales que patrullan en el Golfo pérsico.La construcción de una base naval francesa en los Emiratos y la presencia permanente de la marina norteamericana en el sector provocaron «cierto nerviosismo» entre los militares iraníes, afirman estos responsables.Fuente: Le Figaro por Marc Henry 16.02.2011Traducción propia.Deux navires de guerre iraniens inquiètent Israël.Israël a menacé mercredi de «remettre l'Iran à sa place». Cet avertissement, pour le moment sans frais, a été lancé par Avigdor Lieberman le chef de la diplomatie. Selon lui, deux navires de guerre iraniens devaient franchir le canal de Suez dans la soirée pour aller croiser au large de la Syrie en Méditerranée, non loin des côtes israéliennes «pour la première fois depuis plusieurs années». De fait, depuis 1979.«Il s'agit d'une provocation, de la preuve que les Iraniens se sentent sûrs d'eux-mêmes au point qu'ils se conduisent avec le plus grand culot», a affirmé le chef de la diplomatie sur un ton martial. Selon lui, la communauté internationale «doit comprendre qu'Israël ne pourra pas supporter cette situation éternellement et devra agir avec fermeté». Autrement dit, Israël n'exclut pas de recourir à la force si l'Iran mène ses bâtiments à bon port en Syrie.Dans un communiqué, l'Autorité du canal de Suez (SCA) a fait savoir qu'elle n'avait pas reçu notification du passage des navires iraniens: «L'Autorité autorise les bateaux de toute nationalité à franchir le canal aussi longtemps que leur pavillon appartient à un pays qui n'est pas en guerre contre l'Égypte».Première étape vers le Liban.Ce périple pourrait constituer une première étape vers le Liban, où Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, armé et financé par l'Iran, qui jouit d'une position dominante à Beyrouth, a affirmé mercredi être prêt à «envahir la Galilée» en cas de guerre avec l'État hébreu.Les dirigeants israéliens sont d'autant moins enclins à fermer les yeux sur les manœuvres navales iraniennes qu'ils s'inquiètent de l'après-Moubarak. Le passage de ces bateaux par le canal de Suez constitue une sorte de test vis-à-vis de l'armée égyptienne, qui gère le pays. Dans un premier temps, les militaires israéliens ont voulu se montrer rassurants en se félicitant de la «coopération» entre les deux états-majors, mais une certaine méfiance est perceptible. À l'époque de Hosni Moubarak, les deux pays avaient noué une alliance de fait contre l'Iran. Ainsi, en juillet 2009, un sous-marin israélien avait franchi le canal de Suez au vu et au su des autorités égyptiennes, vers une destination «inconnue».Selon des experts militaires étrangers, cet engin, de classe Dauphin, susceptible d'être équipé de missiles nucléaires, aurait croisé dans le Golfe, non loin de l'Iran. À l'époque, l'Égypte s'alarmait des tentatives de déstabilisation de l'Iran auprès des communautés chiites disséminées dans les pays du Golfe. Plusieurs membres du Hezbollah accusés d'avoir préparé des attentats anti-israéliens sur le sol égyptien avaient été arrêtés et condamnés par des tribunaux du Caire.Le coup de sang d'Avigdor Lieberman pourrait dans ces conditions permettre de voir si les dirigeants égyptiens maintiennent leur politique contre l'Iran, son programme nucléaire et ses tentatives pour étendre son influence dans tout le Moyen-Orient.Seule certitude en tout cas, le projet de déployer «pendant un an» des bateaux de guerre au large de la Syrie à la demande du gouvernement de Damas avait été évoqué le mois dernier publiquement par les chefs de la marine iranienne. Des responsables israéliens de la Défense cités par les médias estiment que ce projet, s'il se confirme, illustre aussi la volonté de Téhéran de faire pression sur les États-Unis et les autres pays occidentaux pour obtenir le départ des leurs forces navales qui croisent dans le Golfe.La construction d'une base navale française dans les Émirats et la présence permanente de la marine américaine dans le secteur ont provoqué une «certaine nervosité» parmi les militaires iraniens, affirment ces responsables.Le Figaro par Marc Henry 16/02/2011</blockquote>

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