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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1065537" data-attributes="member: 7964">Francia no quiere saber nada con licitaciones internacionales, que el tema drones quede para fabricantes europeos y apura a los británicos. SaludosHernán.Drone: Gérard Longuet está inquieto sobre la cooperación con los británicos.El Ministro de Defensa Gérard Longuet no esconde sus preocupaciones en cuanto a la cooperación franco-británica en materia de drone. Sabemos que los dos países planean equiparse juntos con un drone MALE a fines de la década y que BAE y Dassault proponen su Télémos.Frente a los diputados de la comisión de Defensa, el ministro recordó que "los británicos estaban determinados a fijar con nosotros las capacidades y los objetivos del drone MALE de largo alcance. Pero nos gustaría darles a entender que si llegamos a un acuerdo de definición de producto, podríamos, respetando las directivas europeas, abrir una negociación que no sea una licitación mundial. Debemos convencerlos de que, en nuestra concepción de largo alcance, queremos tener abastecedores europeos partiendo de la base que hoy son los más implicados, lo que nos garantizaría con seguridad la continuidad de la evolución del dispositivo. Al contrario, una licitación mundial podría conducirnos a seleccionar a abastecedores competitivos en el acto pero ausentes a los encuentros para definir la evolución de los abastecimientos o de la reparación. Hay que incitar a los británicos a compartir nuestra concepción de la política industrial. Deberíamos alcanzar eso".Releamos bien este texto: "Nos gustaría darles a entender", "debemos convencerlos". En buen francés, esto quiere decir que existe un desacuerdo entre Londres y París sobre el asunto. Los británicos están de acuerdo con definir una necesidad común con los franceses, un grupo de militares trabaja en eso, pero luego que esto se complicara. En buen liberalismo, más aún, estando el liberal Longuet, los británicos quieren lanzar una licitación mundial. Esto significaría que los norteamericanos (o los israelíes) podrían llevarse el mercado...Los franceses abogan por un acuerdo directo entre los dos ministerios de Defensa y ambos industriales (BAE y Dassault). Es la parte más complicada ya que los británicos están divididos entre Defensa, hay ciertos militares muy pro OTAN, y su ministerio de Finanzas...Durante el salón de Le Bourget, en junio pasado, Gérard Longuet ya había debido rebajar su vino. En vísperas de la apertura, él anunciaba en Air & Cosmos que el proyecto del drone Télémos iba a ser lanzado durante el salón. Así, y para sorpresa general, el presidente francés no dijo una sola palabra del tema en su discurso. Los británicos pasaron de largo...Hay que esperar que estén plenamente en la cita durante la cumbre franco-británica de diciembre próximo. Es en esa ocasión que los dos gobiernos deben lanzar los estudios de factibilidad del drone Télémos con los financiamientos necesarios, es decir, 25 millones de euros por cada país.Incluso si es reducida a dos compañeros, aunque aliados, como lo son desde los acuerdos de Lancaster House de noviembre del 2010, la Europa relativa a Defensa avanza más mal que bien...Fuente: Marianne2 por Jean-Dominique Merchet 12 de octubre 2011Traducción propia..Drone: Gérard Longuet inquiet quant à la coopération avec les britanniques.Le ministre de la défense Gérard Longuet ne cache pas ses préoccupations quant à la coopération franco-britannique en matière de drone. On sait que les deux pays projettent de s'équiper ensemble d'un drone MALE à la fin de la décennie et que BAE et Dassault propose leur Télémos (voir notre post sur le sujet ). Devant les députés de la commission de la Défense, le ministre a rappelé que "les britanniques sont déterminés à fixer avec nous les capacités et les objectifs du drone MALE de long terme. Mais nous aimerions leur faire comprendre que si nous arrivons à un accord de définition de produit, nous pourrions, dans le respect des directives européennes, ouvrir une négociation qui ne soit pas un appel d’offres mondial. Nous devons les convaincre que, dans notre conception du long terme, nous voulons avoir des fournisseurs européens en partant de ceux qui sont aujourd’hui les plus impliqués, ce qui nous garantirait avec sécurité la continuité de l’évolution du dispositif. Au contraire, un appel d’offres mondial pourrait nous conduire à sélectionner des fournisseurs performants sur l’instant et absents au rendez-vous en période d’évolution des fournitures ou de réparation. Il faut inciter les britanniques à partager notre conception de la politique industrielle. Nous devrions y parvenir". Relisons bien ce texte: "Nous aimerions leur faire comprendre", "Nous devons les convaincre". En bon français, cela veut dire qu'il existe un désaccord entre Londres et Paris sur le sujet. Les britanniques sont d'accord pour définir un besoin commun avec les français - un groupe de militaires y travaille - mais c'est ensuite que cela se complique. En bons libre-échangistes, plus en tout cas le le libéral Longuet, les britanniques veulent lancer un appel d'offres mondial. Cela signifie que les américains (ou les israéliens) pourraient emporter le marché... Les français plaident, eux, pour un accord direct entre les deux ministères de la défense et les deux industriels (BAE et Dassault). La partie est d'autant plus compliquée que les britanniques sont divisés entre la Défense, certains militaires très atlantistes et leur ministère des Finances... Lors du salon du Bourget, en juin dernier, Gérard Longuet avait déjà dû mettre de l'eau dans son vin. A la veille de l'ouverture, il annonçait dans Air et Cosmos que le projet de drone Télémos allait être lancé durant le salon. Or, à la surprise générale, le président de la République n'en toucha mot dans son discours. Les britanniques étaient passé par là... Il faut esperer qu'ils soient pleinement au rendez-vous lors du sommet franco-britannique de décembre prochain. C'est à cette occasion que les deux gouvernements doivent lancer les études de faisabilité du drone Télémos... avec les financements nécessaires, soit 25 millions d'euros pour chaque pays. Même réduite à deux partenaires, pourtant alliés comme ils le sont depuis les accords de Lancaster House de novembre 2010, l'Europe de la défense avance toujours aussi cahin-caha...Marianne2 rédigé par Jean-Dominique Merchet le12 Octobre 2011.</blockquote>

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