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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1222345" data-attributes="member: 7964">Ay, ay, ay, que futuro desalentador para Afganistán.¿Una guerra civil a la vista en Afganistán?Escuela coránica devastada, clínicas aniquiladas... El reciente ataque brutal de nómadas kouchis contra sedentarios hazaras en el centro de Afganistán alimenta los temores de un futuro calentamiento de los conflictos étnicos a dos años de la salida de la OTAN.Desde hace más de un siglo, los kouchis, de la etnia pachtun, la primera del país, viven apaciblemente el invierno en el este o el sur, territorios también pachtunes, donde el clima es más clemente. En el verano, emigran hacia el norte, donde hace menos calor, hay menos humedad, y donde sus rebaños pueden pastar.Es ahí donde chocan contra las poblaciones locales. En Behsoud, distrito de la provincia de Wardak, en el oeste de Kabul, un conflicto territorial los enfrenta desde hace siete años a los sedentarios de la minoría hazara (15 - 20 % de la población).El aumento de los hechos violentos está in crescendo y hace recordar las horas sombrías de la historia afgana, particularmente los combates entre talibanes (sunitas) y hazaras (chiitas), que provocaron decenas de miles de muertos antes del 2001.A principios de junio, en Behsoud, los kouchis atacaron el pueblo de Kajab. La mayoría de los habitantes huyó, pero cuatro de ellos, así como siete soldados más tarde, fueron asesinados por kouchis, según las autoridades locales.Los habitantes relatan cuentos terroríficos del asalto y del pillaje llevados a cabo por alrededor de 2.000 kouchis armados con fusiles de asalto, lanzacohetes y morteros.Dos meses después, Kajab parece haber salido de un decorado de "Mad Max". Su calle principal está sembrada de edificios despanzurrados, ennegrecidos por las llamas, los tejados destruidos. Algunos parecen ruinas de fortalezas asediadas.Oficialmente, una centena de edificios en construcción, entre ellos dos centros médicos, ha sido aniquilados. Los responsables locales cuentan por lo menos 300.La madrasa (escuela coránica) de Dahawe Gandob, vecina de Kajab, también ardió. Numerosos ejemplares del Corán, destinados a la educación de los niños, han sido destruidos allí. Sólo uno, protegido por el marco de una ventana, sobrevivió.En la primavera pasada, la incineración de Coranes realizada por soldados norteamericanos de la OTAN cerca de Kabul había activado una ola de manifestaciones mortíferas en el país, y la cólera del gobierno central del presidente Hamid Karzaï.En Kajab, “en cada casa quemada, había un Corán”, denuncia Ewaz, un aldeano de 55 años. “Pero esta vez, nadie dijo nada. ¿Qué hicimos? ¡Nosotros también somos musulmanes!”Los habitantes señalan al gobierno central del presidente Hamid Karzaï, pachtun.“Estos ataques han sido llevados adelante claramente con el apoyo del gobierno”, se subleva Ghulan Hussein Nasseri, diputado hazara de Behsoud, haciendo notar que el ejército, una vez prevenido, tardó más de 19 horas en llegar a Kajab.Shahidullah Shahid, portavoz del gobernador de Wardak, niega cualquier complot contra los hazara, y pone en primer lugar al problema territorial: Los kouchis afirman que la tierra disputada les ha sido dada por decreto real hace 130 años, lo que discuten los sedentarios hazaras, que viven allí desde hace generaciones.“Los hazara dicen que se la compraron al gobierno, pero es falso. Además atacan a los kouchis”, denuncia Elay Ershad, una diputada kouchi.Más allá del problema territorial, los aldeanos de Kajab aseguran que algunos de los agresores eran talibanes, sugiriendo que la rebelión, de origen pachtun, está instrumentada por kouchis para ganar terreno frente al gobierno y a sus aliados de la fuerza internacional de la OTAN.A fines de 2014, esta última habrá dejado Afganistán, haciendo temer un retorno de la guerra civil, donde el conflicto de Behsoud sería sólo el preámbulo.Más aún cuando los incidentes alimentados por las avanzadas rebeldes o las tensiones étnicas se multiplican en Wardak como en sus provincias vecinas. El último sábado, un ataque mató a dos soldados neocelandeses de la OTAN en Bamiyan, provincia hazara considerada como la más tranquila del país.En Kajab, muchos habitantes que huyeron no volverán. En este valle muy verde y bien irrigado, los cultivos han sido abandonados.“Si el gobierno no protege a su población, el futuro se anuncia muy sombrío”, lanza el diputado Nasseri, previniendo que “es el derecho del pueblo defenderse si el gobierno no lo hace”.Fuente: Agencia France-Presse por Joris Fioriti 06.08.2012Traducción propia.Une guerre civile en vue en Afghanistan?École coranique dévastée, cliniques anéanties... La récente et brutale attaque de nomades kouchis contre les sédentaires hazaras dans le centre de l'Afghanistan nourrit les craintes d'un futur embrasement des conflits ethniques à deux ans du départ de l'OTAN.Depuis plus d'un siècle, les Kouchis, d'ethnie pachtoune, la première du pays, vivent paisiblement l'hiver dans l'est ou le sud, des territoires également pachtounes au climat plus clément. L'été, ils migrent vers le nord, où il fait moins chaud, moins sec, et où leurs troupeaux peuvent paître.Ils se heurtent alors aux populations locales. À Behsoud, district de la province du Wardak, à l'ouest de Kaboul, un conflit foncier les oppose depuis sept ans aux sédentaires de la minorité hazara (15 à 20% de la population).Des poussées de violences qui vont crescendo et rappellent les heures sombres de l'histoire afghane, notamment les combats entre talibans (sunnites) et hazaras (chiites), qui firent des dizaines de milliers de morts avant 2001.Début juin, à Behsoud, des Kouchis ont attaqué le village de Kajab. La majorité des habitants se sont enfuis, mais quatre d'entre eux, ainsi que sept soldats par la suite, ont été tués par les Kouchis, selon les autorités locales.Les habitants font des récits terrifiants de l'assaut et du pillage menés par près de 2000 Kouchis armés de fusils d'assaut, lance-roquettes et mortiers.Deux mois après, Kajab semble sortir d'un décor de «Mad Max». Sa rue principale est semée d'édifices en terre éventrés, noircis par les flammes, aux toits effondrés. Certains ressemblent à des ruines de châteaux-forts assiégés.Officiellement, une centaine de bâtisses, dont deux centres médicaux, ont été anéanties. Les responsables locaux en comptent eux au moins 300.La madrasa (école coranique) de Dahawe Gandob, à côté de Kajab, a également brûlé. De nombreux exemplaires du coran, destinés à l'éducation des enfants, y ont été détruits. Seul un, protégé par l'encadrement d'une fenêtre, a survécu.Au printemps dernier, l'incinération de corans par des soldats américains de l'OTAN près de Kaboul avait déclenché une vague de manifestations meurtrières dans le pays, et la colère du gouvernement central du président Hamid Karzaï.À Kajab, «dans chaque maison brûlée, il y avait un coran», dénonce Ewaz, un villageois 55 ans. «Mais cette fois, personne n'a rien dit. Qu'avons-nous fait? Nous sommes pourtant des musulmans, nous aussi!»Les habitants montrent du doigt le gouvernement central du président Hamid Karzaï, un Pachtoune.«Ces attaques ont clairement été menées avec le soutien du gouvernement», s'insurge Ghulan Hussein Nasseri, député hazara de Behsoud, en relevant que l'armée, une fois prévenue, a mis plus de 19 heures à arriver à Kajab.Shahidullah Shahid, porte-parole du gouverneur du Wardak, nie tout complot contre les hazaras, et met en avant le problème foncier: les Kouchis affirment que la terre disputée leur a été donnée par décret royal il y a 130 ans, ce que contestent les sédentaires hazaras qui y vivent depuis des générations.«Les Hazaras disent qu'ils l'ont achetée au gouvernement, mais c'est faux. En plus, ils attaquent les kouchis», dénonce Elay Ershad, une députée kouchie.Au-delà du problème foncier, des villageois de Kajab assurent que certains des assaillants étaient des talibans, suggérant que la rébellion, d'origine pachtoune, instrumentalise les Kouchis pour gagner du terrain face au gouvernement et à ses alliés de la force internationale de l'OTAN.Fin 2014, cette dernière aura quitté l'Afghanistan, faisant craindre un retour de la guerre civile dont le conflit de Behsoud ne serait que le préambule.D'autant que les incidents nourris par les avancées rebelles ou les tensions ethniques se multiplient dans le Wardak comme dans ses provinces voisines. Samedi dernier, une attaque a même tué deux soldats néo-zélandais de l'OTAN à Bamiyan, province hazara considérée comme la plus calme du pays.À Kajab, nombre d'habitants qui se sont enfuis ne reviendront pas. Dans cette vallée très verte et irriguée, des cultures sont laissées à l'abandon.«Si le gouvernement ne protège pas sa population, l'avenir s'annonce bien sombre», lâche le député Nasseri, en prévenant que «c'est le droit du peuple de se défendre si le gouvernement ne le fait pas»Agence France-Presse par Joris Fioriti 06 août 2012 </blockquote>

Verificación: Guerra desarrollada entre Argentina y el Reino Unido en 1982