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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 837456" data-attributes="member: 7964">Después de Alemania, Francia tiene previsto enviar refuerzos a Afganistán.Después de Alemania, Francia tiene previsto enviar refuerzos a Afganistán.El pasado 15 de octubre, en una entrevista a Le Figaro, Nicolás Sarkozy afirmaba: «Francia no enviará un soldado más a Afganistán», donde ya desplegó a 3.750 hombres. Persuadido desde hace tiempo de que la guerra contra los talibanes no se ganará militarmente sino políticamente, París todavía no ve la ventaja de enviar fuerzas suplementarias a Kapissa y Surobi, las dos regiones que controla al este del país. «No haríamos más, ni mejor, con más hombres», confiaba recientemente un oficial francés.Francia podría sin embargo, anunciar de un día para otro, el envío de refuerzos a Afganistán. Ninguna tropa de combate, como lo repitió Nicolás Sarkozy el lunes por la tarde en TF1, sólo instructores, cuyo papel será instruir y adecuar a las fuerzas afganas de seguridad, policía y ejército. Los americanos desean, en efecto, que se hagan cargo del destino de su país lo más rápido posible.Prima la política y lo civil.En este asunto, hemos comprendido, todo es cuestión de semántica. Para hacer pasar la píldora sin parecer que se cede a las presiones de Washington, el poder francés juega sobre las palabras y habla de "instructores" y no de "soldados". Pero nadie es engañado. Hasta ahí, los oficiales enviados por el ejército francés para formar el personal del ENA, el joven Ejército Nacional Afgano, siempre habían sido contabilizados dentro de los efectivos militares…«Es muy difícil decirle no a Obama», mientras que todos los aliados de los Estados Unidos hicieron un esfuerzo, el último en hacerlo fue Alemania, prosigue el oficial.Francia, que había tardado un tiempo en recuperar su importancia por no haber participado en el conflicto iraquí, quiere conservar credibilidad cerca de los anglosajones y mantenerse dentro del rango de potencia. Francia se muestra más voluntariosa ya que se reconoce completamente de acuerdo con la nueva estrategia americana iniciada por Barack Obama y el general Stanley McChrystal, fundada sobre la «conquista de los corazones», el mantenimiento de la seguridad de la población, la afganización del conflicto y la primacía de la política y lo civil sobre lo militar.“Pierre” sin duda es importante para el buen funcionamiento del edificio central, este esfuerzo suplementario no dará sin embargo, más influencia a Francia, que es sólo la cuarta contribuyente de la coalición, sobre la conducción de las operaciones. «Afganistán es la primera guerra de contrainsurgencia en la que participamos sin ser los líderes. Estamos obligados a seguir al actor principal, que es americano. Es una de las diferencias más grandes con Indochina y Argelia», explica un teórico de la guerra, familiarizado con Afganistán.Y, sobre el terreno, tampoco es seguro que esto haga una gran diferencia. «El problema de la guerra en Afganistán, es que se participa estando persuadidos que al año siguiente, habremos partido! Pero, para tener éxito en este tipo de conflictos, hay que poder quedarse generalmente catorce o quince años. ¿Los franceses se dieron cuenta de esto?», pregunta el especialista.Fuente: Isabelle Lasserre para Le Figaro.Traducción propia.Dispositivo militar francés en Afganistán.<img src="http://i890.photobucket.com/albums/ac103/hernupeto/Conflictos%20Internacionales/DispositivomilitarfrancsenAFG2009.jpg" alt="" class="fr-fic fr-dii fr-draggable " style="" />Après l'Allemagne, la France envisage d'envoyer des renforts en Afghanistan.Le 15 octobre dernier, dans une interview au Figaro, Nicolas Sarkozy affirmait : «La France n'enverra pas un soldat de plus en Afghanistan», où elle a déjà déployé 3 750 hommes. Persuadé depuis longtemps que la guerre contre les talibans ne se gagnera pas militairement mais politiquement, Paris ne voit toujours pas l'intérêt d'envoyer des forces supplémentaires en Kapissa et en Surobi, les deux régions qu'elle contrôle à l'est du pays. «On ne ferait pas plus, ni mieux, avec davantage d'hommes», confiait récemment un officier français.La France pourrait malgré tout annoncer d'un jour à l'autre l'envoi de renforts en Afghanistan. Pas des troupes de combat, comme l'a répété Nicolas Sarkozy lundi soir sur TF1, mais des formateurs, dont le rôle sera d'instruire et de mettre à niveau les forces de sécurité afghanes, police et armée. Les Américains souhaitent en effet qu'elles prennent en main le destin de leur pays le plus rapidement possible.Primat du politique et du civil.Dans cette affaire, on l'aura compris, tout est une question de sémantique. Pour faire passer la pilule sans avoir l'air de céder aux pressions de Washington, le pouvoir français joue sur les mots et parle de «formateurs» et non de «soldats». Mais personne n'est dupe. Jusque-là, les officiers envoyés par l'armée française pour former les cadres de l'ANA, la jeune Armée nationale afghane, avaient toujours été comptabilisés dans les effectifs militaires…«Il est trop difficile de dire non à Obama», alors que tous les alliés des États-Unis ont fait un effort, le dernier en date étant l'Allemagne, poursuit l'officier. La France, qui avait déjà mis quelque temps à se remettre dans le bain de la guerre parce qu'elle n'avait pas participé au conflit irakien, tient à conserver une crédibilité auprès des Anglo-Saxons et à maintenir son rang de puissance. Elle se porte d'autant plus facilement volontaire qu'elle se reconnaît complètement dans la nouvelle stratégie américaine initiée par Barack Obama et le général Stanley McChrystal, fondée sur la «conquête des cœurs», la sécurisation de la population, l'afghanisation du conflit et le primat du politique et du civil sur le tout-militaire.Pierre sans doute importante pour le bon fonctionnement de l'édifice central, cet effort supplémentaire ne donnera cependant pas plus d'influence à la France, qui n'est que le quatrième contributeur de la coalition, sur la conduite des opérations. «L'Afghanistan est la première guerre contre-insurrectionnelle à laquelle nous participons sans en être les leaders. Nous sommes obligés de suivre l'actionnaire principal, américain. C'est l'une des plus grosses différences avec l'Indochine et l'Algérie», explique un théoricien de la guerre, familier de l'Afghanistan.Et, sur le terrain, pas sûr non plus que cela fasse une grosse différence. «Le problème de la guerre en Afghanistan, c'est qu'on y participe en étant persuadés que l'année suivante, on sera partis ! Or, pour réussir dans ce type de conflit, il faut généralement pouvoir rester quatorze ou quinze ans. Les Français ont-ils pris conscience de cela ?», interroge le spécialiste.</blockquote>

Verificación: Libertador de Argentina