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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 991713" data-attributes="member: 7964">Estados Unidos se despega y deja a Francia y a Inglaterra que se arreglen.Libia: La OTAN cuenta sus opciones militares.Los ataques aéreos alcanzan sus límites en un conflicto donde los blancos son difíciles de identificar.La intervención de los cazas aliados en Libia no se contradice con la regla militar: no ganamos una guerra solamente con bombardeos aéreos. Tres semanas después del comienzo de los ataques, es forzosamente necesario comprobar que la campaña militar lanzada contra Kadhafi muestre sus límites. Sobre el terreno, los rebeldes verdaderamente no progresaron. La "matanza" evitada en Bengazi por el disparo de los bombardeos podría efectuarse finalmente en Misrata, donde la población es machacada diariamente por las fuerzas de Kadhafi. Desde hace varios días, la intensidad de los ataques por encima de Libia se redujo. Las reglas de enfrentamiento de la OTAN, que en lo sucesivo están bajo un paraguas, son aún limitadas más que las predicadas por París y Londres y conllevan a una reducción de las salidas de la aviación aliada.Desde que los combatientes de Kadhafi circulan en pick-up y en vehículos civiles, se ha hecho muy difícil para los pilotos diferenciar desde el aire, si son rebeldes o no. Finalmente, el hecho que las fuerzas leales al régimen hayan desplazado sus blindados y sus soldados en medio de las ciudades a menudo impide a los aviones de caza de la OTAN lanzar un ataque, que teme más que todo a los daños colaterales. Retirando sus aviones de combate de la misión, al principio de la semana, los norteamericanos también se habrían llevado con ellos una parte de sus sistemas de inteligencia y de observación, que les permitían a los pilotos franceses y británicos alcanzar una mayor precisión.Por primera vez esta semana, los rebeldes criticaron la manera en que la OTAN conducía sus operaciones, reclamando más ataques y la entrada en acción, de manera urgente, de helicópteros de combate, en condiciones de destruir los tanques escondidos en las ciudades. Pero esta última opción ha sido considerada demasiado arriesgada por los responsables militares de la coalición, que recuerdan que en ausencia de tropas en el terreno, el despliegue de helicópteros es de mucho riesgo ya que son blancos fáciles de RPG o de lanzagranadas antitanques portátiles.¿Tropas terrestres? El general norteamericano Cárter Ham, comandante de las fuerzas norteamericanas para África, juzgó "poco probable" que los rebeldes pudieran un día dar el asalto a Trípoli y derrocar a Kadhafi solos. La OTAN desmintió el viernes que haya un "callejón sin salida " en Libia. Pero en Washington y en las capitales europeas, la cuestión de saber que hacer es tratada abiertamente a continuación. ¿Dejar morir a los habitantes de Misrata, como la comunidad internacional dejó a los musulmanes de Srebrenica hacerse masacrar por las tropas de los Serbios de Bosnia en julio de 1995? ¿Por qué, entonces, haber intervenido para salvar Bengazi?Descartado al comienzo de la intervención aérea, la cuestión del despliegue de tropas en el terreno no puede dejar de tratarse. «Es posible que tal eventualidad sea contemplada», reconoció el general Ham, si nadie lo quiere verdaderamente. La segunda opción, armar y conducir a los rebeldes libios. Unas decenas de fuerzas especiales británicas y francesas así como militares de los países de la región ya están sobre el terreno. Pero los resultados son por el momento insuficientes y las armas, temen los norteamericanos, podrían caer en manos de islamistas. Queda la solución política, que presionaría a los aliados a encontrar una puerta de salida a un régimen al que, sin embargo, se había jurado terminarlo…Fuente: Le Figaro por Isabelle Lasserre  08.04.2011Traducción propia.Libye: l'Otan compte ses options militaires.Les frappes aériennes atteignent leurs limites dans un conflit où les cibles sont difficiles à identifier. L'intervention des chasseurs alliés en Libye n'a pas dérogé à la règle militaire: on ne gagne pas une guerre seulement avec des bombardements aériens. Trois semaines après le début des frappes, force est de constater que la campagne militaire lancée contre Kadhafi montre ses limites. Sur le terrain, les rebelles n'ont pas vraiment progressé. Le «massacre» évité à Benghazi par le déclenchement des bombardements pourrait finalement avoir lieu à Misrata, où la population est pilonnée quotidiennement par les forces de Kadhafi. Depuis plusieurs jours, l'intensité des frappes a baissé au-dessus de la Libye. Les règles d'engagement de l'Otan, qui chapeaute désormais l'opération, sont plus limitées que celles prônées par Paris et Londres et entraînent une réduction des sorties de l'aviation alliée. Depuis que les combattants de Kadhafi circulent en pick-up et en véhicules civils, il est devenu très difficile aux pilotes de les différencier, depuis les airs, des rebelles. Enfin, le fait que les forces loyales au régime aient déplacé leurs chars et leurs soldats au milieu des villes empêche souvent les avions de chasse de l'Otan, qui redoute plus que tout des dégâts collatéraux, de frapper. En retirant leurs avions de combat de la mission, au début de la semaine, les Américains auraient aussi emporté avec eux une partie de leurs systèmes de renseignements et d'observation, qui permettaient aux pilotes français et britanniques d'atteindre une plus grande précision.Pour la première fois cette semaine, les rebelles ont critiqué la manière dont l'Otan conduisait les opérations, réclamant davantage de frappes et l'entrée en action, de manière urgente, d'hélicoptères de combat, seuls à même de détruire les tanks cachés dans les villes. Mais cette dernière option a été jugée trop risquée par les responsables militaires de la coalition, qui rappellent qu'en l'absence de troupes au sol, le déploiement d'hélicoptères, cibles faciles pour les RPG, lance-grenades antichars portatifs, est trop risqué.Des troupes au sol? Le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique, a jugé «peu probable » que les rebelles puissent un jour donner l'assaut à Tripoli et renverser Kadhafi seuls. L'Otan a démenti vendredi qu'il y ait une «impasse» en Libye. Mais, à Washington et dans les capitales européennes, la question de savoir que faire est désormais ouvertement posée. Laisser mourir les habitants de Misrata, comme la communauté internationale avait laissé les musulmans de Srebrenica se faire massacrer par les troupes des Serbes de Bosnie en juillet 1995? Pourquoi, alors, être intervenus pour sauver Benghazi?Écartée au début de l'intervention aérienne, la question d'un déploiement de troupes au sol ne peut manquer de se poser. «Il est possible qu'une telle éventualité soit envisagée », a reconnu le général Ham, même si personne n'en veut vraiment. Deuxième option, armer et encadrer les rebelles libyens. Quelques dizaines de forces spéciales britanniques et françaises ainsi que des militaires des pays de la région sont déjà sur le terrain. Mais les résultats sont pour l'instant insuffisants et les armes, redoutent les Américains, pourraient ainsi tomber entre les mains des islamistes. Reste la solution politique, qui pousserait les alliés à trouver une porte de sortie à un régime dont on avait pourtant juré la perte…Le Figaro par Isabelle Lasserre  08/04/2011</blockquote>

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