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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1079428" data-attributes="member: 7964">Palestina cambia de estrategia en la ONU.Los palestinos podrían renunciar a pedir el reconocimiento de su Estado en el Consejo de Seguridad de la ONU y dirigirse hacia el status de observador. Seis semanas después de la petición de adhesión entregada por Mahmoud Abbas, sus esperanzas de obtener la mayoría necesaria de nueve voces para su plena admisión han sido decepcionadas.Más que dar un voto perdido por anticipado, al cual Estados Unidos tenía de todos modos la intención de oponer su veto, los palestinos tienen previsto ahora dirigirse hacia la Asamblea General, donde podrían obtener un asiento de observador, comparable al que tiene el Vaticano. Estados Unidos, que desplegó una intensa actividad diplomática para bloquear la petición palestina, incluso no tendrán que utilizar su derecho de veto.Sobre los quince Estados miembros del Consejo de Seguridad, los palestinos contaban desde el principio con el apoyo de seis naciones: China y Rusia, miembros permanentes, y Brasil, India, Sudáfrica y el Líbano. Nigeria y Gabón que podrían ser conseguidos probablemente. Sólo hacía falta una voz.Pero Francia, que había sido evasiva sobre su posición final y con la que contaban los palestinos, anunció esta semana su intención de abstenerse, seguida por Gran Bretaña. Colombia también optó por la abstención. Bosnia, otra esperanza de los palestinos, vio su presidencia tripartita incapaz de encontrar una posición común y también se abstendría. Los dos Estados restantes, Alemania y Portugal, podrían optar por el no, o al menos por la abstención.Frente a esta aritmética desfavorable, los palestinos debieron reconocer su fracaso, que imputaron a las maniobras de Estados Unidos. El martes, el ministro de Asuntos Exteriores palestino Riad Malki, supuso que no obtendría la mayoría requerida. «Ahora es claro, después de las presiones de los norteamericanos, no vamos a obtener las nueve voces», declaró.«Presiones de los norteamericanos»Los palestinos se habían llevado, sin embargo, el primer éxito en su ofensiva diplomática el 31 de octubre pasado, obteniendo su admisión en el seno de la Unesco, primera agencia de las Naciones Unidas que les concede un status de miembro de pleno derecho. Francia había votado a favor. Pero Estados Unidos suspendió su contribución al presupuesto de la Unesco e Israel, en represalia, ha congelado las transferencias de derechos aduaneros hacia la Autoridad Palestina.Una misma mayoría de Estados debería permitirles a los palestinos obtener un voto favorable de la Asamblea General que les conferiría un status de observador. Este cambio de planes había sido aconsejado por otra parte por Francia a Mahmoud Abbas, antes de que él decida entregar su petición de adhesión el Consejo de Seguridad. Ahora esta es la única opción que le queda a la Autoridad Palestina. Frente a Hamas, el movimiento islamista rival, que acaba de llevarse una victoria en el intercambio de Gilad Shalit contra más de mil prisioneros palestinos, el presidente de la Autoridad autónoma más que nunca tiene la necesidad de salvar la cara frente a su opinión pública.Fuente: Le Figaro por Adrien Jaulmes 10.11.2011Traducción propia..La Palestine change de stratégie à l'ONU.Les Palestiniens pourraient renoncer à demander la reconnaissance de leur État par le Conseil de sécurité de l'ONU et se rabattre sur un statut d'observateur. Six semaines après la demande d'adhésion déposée par Mahmoud Abbas, leurs espoirs d'obtenir la majorité de neuf voix nécessaire pour leur admission pleine et entière ont été déçus. Plutôt que de demander un vote perdu d'avance, auquel les États-Unis avaient de toute façon l'intention d'opposer leur veto, les Palestiniens envisagent à présent de se tourner vers l'Assemblée générale, où ils pourraient obtenir un siège d'observateur, comparable à celui dont dispose le Vatican. Les États-Unis, qui ont déployé une intense activité diplomatique pour bloquer la demande palestinienne, n'auront même pas à utiliser leur droit de veto.Sur les quinze États membres du Conseil de sécurité, les Palestiniens étaient d'emblée assurés du soutien de six nations: la Chine, la Russie, membres permanents, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Liban. Le Nigeria et le Gabon leur étant aussi vraisemblablement acquis, il ne leur manquait qu'une voix.Mais la France, qui était restée évasive sur sa position finale et sur laquelle comptaient les Palestiniens, a annoncé cette semaine son intention de s'abstenir, suivie par la Grande-Bretagne. La Colombie a elle aussi opté pour l'abstention. La Bosnie, autre espoir des Palestiniens, a vu sa présidence tripartite incapable de s'entendre sur une position commune et devrait elle aussi s'abstenir. Les deux États restants, l'Allemagne et le Portugal, pourraient opter pour le non, ou au moins pour l'abstention.Devant cette arithmétique défavorable, les Palestiniens ont dû reconnaître leur échec, qu'ils ont imputé aux manœuvres des États-Unis. Mardi, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Malki, a admis qu'il n'obtiendrait pas la majorité requise. «Il est clair maintenant, après les pressions des Américains, que nous n'allons pas obtenir les neuf voix», a-t-il déclaré.«Pressions des Américains»Les Palestiniens avaient pourtant remporté un premier succès dans leur offensive diplomatique, le 31 octobre dernier, en obtenant leur admission au sein de l'Unesco, première agence des Nations unies à leur accorder un statut de membre à part entière. La France avait voté pour. Mais les États-Unis ont suspendu leur contribution au budget de l'Unesco et Israël a, en représailles, gelé les transferts de recettes douanières versées à l'Autorité palestinienne.Une même majorité d'États devrait permettre aux Palestiniens d'obtenir un vote de l'Assemblée générale leur conférant un statut d'observateur. Ce plan de rechange avait d'ailleurs été celui conseillé par la France à Mahmoud Abbas, avant qu'il ne décide de déposer sa demande d'adhésion au Conseil de sécurité. C'est à présent la seule option qui reste à l'Autorité palestinienne. Face au Hamas, le mouvement islamiste rival, qui vient de remporter une victoire dans l'échange de Gilad Shalit contre plus de mille prisonniers palestiniens, le président de l'Autorité autonome a plus que jamais besoin de sauver la face auprès de son opinion publique. Le Figaro par Adrien Jaulmes publié le 10/11/2011.</blockquote>

Verificación: Libertador de Argentina