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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 835584" data-attributes="member: 7964">Entrevista al Primer Ministro palestino durante su visita a Francia.Fayyad: «La solución de dos Estados está en peligro»<img src="http://i890.photobucket.com/albums/ac103/hernupeto/Palestina/1SalamFayyadPMAP.jpg" alt="" class="fr-fic fr-dii fr-draggable " style="" />Entrevista. Para el primer ministro palestino Salam Fayyad, Israel debe sacar las lecciones de la rebelión en Egipto y concluir las negociaciones de paz.Durante su primera visita oficial en Francia el jueves, Salam Fayyad le explicó a Le Figaro que los dirigentes de la región debían responder a un «sentimiento de urgencia». Le Figaro - ¿Cuándo se hallará en estado de decir a la comunidad internacional que los cimientos del Estado de Palestina están listos? Salam Fayyad. - Estoy confiado. El próximo 26 de agosto, habremos alcanzado el objetivo que nos habíamos fijado hace dos años, de acuerdo con la comunidad internacional: las instituciones del Estado palestino estarán listas, se trate de la justicia, de la seguridad o de las finanzas públicas. Nuestro Estado va a ser creado como un hecho consumado positivo sobre el terreno. Nadie podrá ignorarlo. ¿Si de aquí en más, las negociaciones con Israel no finalizan, le pedirá a la ONU el reconocimiento de este Estado?Tenemos en la cabeza un solo escenario: estar listos para el nacimiento del Estado de Palestina para el 1 de septiembre de este año. ¿De aquí en más, el proceso de negociaciones habrá puesto un término a la ocupación israelí de nuestros territorios? Ésta es la cuestión clave. Pero a partir de ahora, Israel debe ser puesto bajo presión para responder a una sola y única pregunta: ¿Está dispuesto a aceptar el nacimiento de un Estado palestino soberano sobre los Territorios ocupados en 1967, incluída Jerusalén Oriental? Sí o no. No "tal vez", ni "mañana". El 1 de septiembre, exigiremos una respuesta clara: "sí" o “no”. Es nuestra nueva aproximación, y es irreversible. Nos dijeron mucho tiempo: «ustedes no son capaces de administrar su Estado, hay corrupción». Vamos a demostrar que estas acusaciones son infundadas. Pero espero que este sentimiento de urgencia vaya a abrir los ojos de los israelíes, sobre todo después de los acontecimientos en Egipto, que deberían animarlos para negociar el fin de la ocupación. El tiempo urge. Bajo la presión de una colonización que prosigue, la idea de dos Estados, como solución al conflicto israelí-palestino, peligra hoy seriamente. Las fuerzas devastadoras están manos a la obra. No tenemos más el derecho a equivocarnos.¿Las revelaciones de Al-Jazeera sobre la disposición de sus negociadores en que hay que ceder sobre Jerusalén Oriental no redujeron aún más el crédito de la Autoridad Palestina entre la población? Lo que ha sido dicho no corresponde a la posición de la Autoridad Palestina. Nuestras exigencias son claras y no variaron: queremos un Estado en los Territorios ocupados en 1967. Y que no se nos recomiende ser realistas. Ya mostramos un hiperrealismo aceptando negociar nuestro Estado solamente sobre el 20 % de la Palestina histórica. Los palestinos no deben ser los únicos que siempre hacen concesiones.¿Por qué la Autoridad Palestina anuló manifestaciones de apoyo a los egipcios, quiénes reclaman la salida de Hosni Mubarak? No veo los acontecimientos egipcios como una fuente de inquietud para nosotros. Las exigencias de los egipcios son acordes con nuestra búsqueda de independencia. El jueves, la seguridad impidió en efecto manifestaciones. Pero el viernes, autorizamos a otros, es una decisión que apruebo.El próximo liderazgo egipcio tendrá un componente islamista: ¿este escenario lo inquieta? Un poco más en Egipto que en otras partes de Medio Oriente, los Hermanos musulmanes no están en posición de dominar solos la escena política de un país, al final de un proceso democrático. Entre nosotros, la experiencia mostró que cuando los islamistas están fuera del poder, apelan a elecciones democráticas, pero en cuanto forman parte del sistema, no quieren probar su popularidad nuevamente organizando otros escrutinios.Fuente: Le Figaro por Georges Malbrunot 04.02.2011Traducción propia.Fayyad: «La solution de deux États est en danger»INTERVIEW - Pour le premier ministre palestinien Salam Fayyad, Israël doit tirer les leçons de la révolte en Égypte et conclure les négociations de paix.Lors de sa première visite officielle en France, jeudi, Salam Fayyad a expliqué au Figaro que les dirigeants de la région doivent répondre à un «sentiment d'urgence». LE FIGARO. - Quand serez-vous en mesure de dire à la communauté internationale que les fondations de l'État de Palestine sont prêtes? Salam FAYYAD. - Je suis confiant. Le 26 août prochain, nous aurons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, il y a deux ans, en accord avec la communauté internationale: les institutions de l'État palestinien seront prêtes, qu'il s'agisse de la justice, de la sécurité ou de ses finances publiques. Notre État va être créé comme un fait accompli positif sur le terrain. Nul ne pourra l'ignorer. Si, d'ici là, les négociations avec Israël n'ont pas abouti, demanderez-vous à l'ONU de reconnaître cet État? Nous avons un seul scénario en tête: être prêts pour la naissance de l'État de Palestine au 1er septembre de cette année. D'ici là, le processus de négociations aura-t-il mis un terme à l'occupation israélienne de nos territoires? C'est la question clé. Mais à partir de maintenant, Israël doit être mis sous pression pour répondre à une seule et unique question: est-il prêt à accepter la naissance d'un État palestinien souverain sur les Territoires occupés en 1967, y compris Jérusalem-Est? Oui ou non. Pas «peut-être», ni «demain». Le 1er septembre, nous exigerons une réponse claire: «oui» ou «non». C'est notre nouvelle approche, et elle est irréversible. On nous a longtemps dit: «vous n'êtes pas capables de gérer votre État, il y a de la corruption». Nous allons montrer que ces accusations sont infondées. Mais j'espère que ce sentiment d'urgence va ouvrir les yeux des Israéliens, surtout après les événements en Égypte, qui devraient les encourager à négocier la fin de l'occupation. Le temps presse. Sous la pression d'une colonisation qui se poursuit, l'idée de deux États, comme solution au conflit israélo-palestinien, est aujourd'hui sérieusement en danger. Les forces dévastatrices sont à l'œuvre. Nous n'avons plus le droit à l'erreur.Les révélations d'al-Jezira sur la disposition de vos négociateurs à céder sur Jérusalem-Est n'ont-elles pas encore réduit le crédit de l'Autorité palestinienne auprès de la population? Ce qui a été dit ne correspond pas à la position de l'Autorité palestinienne. Nos exigences sont claires et elles n'ont pas varié: nous voulons un État dans les Territoires occupés en 1967. Et que l'on ne nous recommande pas d'être réalistes. Nous avons montré déjà un hyperréalisme en acceptant de négocier notre État sur seulement 20% de la Palestine historique. Les Palestiniens ne doivent pas être les seuls à toujours faire des concessions.Pourquoi l'Autorité palestinienne a-t-elle annulé des manifestations de soutien aux Égyptiens, qui réclament le départ de Hosni Moubarak? Je ne vois pas les événements égyptiens comme une source d'inquiétude pour nous. Les exigences des Égyptiens sont conformes à notre quête d'indépendance. Jeudi, la sécurité a en effet empêché des manifestations. Mais vendredi, nous en avons autorisé d'autres, c'est une décision que j'approuve.Le prochain leadership égyptien aura une composante islamiste: ce scénario vous inquiète-t-il? Pas plus en Égypte qu'ailleurs au Proche-Orient, les Frères musulmans ne sont pas en position de dominer seuls la scène politique d'un pays, à l'issue d'un processus démocratique. Chez nous, l'expérience a montré que tant que les islamistes sont hors du pouvoir, ils appellent à des élections démocratiques, mais une fois qu'ils font partie du système, ils ne veulent plus tester leur popularité de nouveau en organisant d'autres scrutins.Le Figaro par Georges Malbrunot  04.02.2011</blockquote>

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