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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 668142" data-attributes="member: 7964">Opinión israelí: Liberman o cómo echar «leña al fuego».Liberman o cómo echar «leña al fuego». / Liberman ou comment mettre le feu aux poudres. El ministro israelí de Asuntos extranjeros, Avigdor Liberman, nunca es avaro en las pequeñas frases incendiarias hacia sus adversarios políticos, hacia la administración americana o más aún con el presidente egipcio. Esta vez, el dirigente sirio y su familia están en la mira del jefe de la diplomacia israelí. Este jueves, durante una intervención en la universidad Bar-Illan, Liberman no vaciló en amenazar personalmente a Assad y a su familia: "Creo que nuestro mensaje a Assad debe ser claro. Nosotros solamente estaremos en el momento de la próxima guerra pero, él y su familia, perderán el poder".No es un secreto para nadie que Liberman, como la gran mayoría de los ministros del gobierno actual de Israel, se oponen a la restitución del Golan a Siria y, en consecuencia, a una reanudación de las negociaciones con el presidente Assad. La declaración del ministro de Asuntos Exteriores provocó malestar en la oficina del Primer ministro donde se apresuraron a publicar un comunicado en nombre del jefe de gobierno que apelaba a la reanudación de las negociaciones "sin condiciones" con los sirios. Pero nadie es engañado. El tono subió un punto. La declaración de Liberman, cuyo fin es impedir toda reanudación de diálogo con Siria, es interpretada por el mundo árabe como una nueva bofetada diplomática del gobierno de Netanyahu. Tres semanas después de la humillación mediatizada al embajador de Turquía por el viceministro israelí de Asuntos extranjeros, Dany Ayalon, podemos preguntarnos si la agenda política de un partido no aventaja la razón de Estado. Israel, donde su posición en el escenario internacional no es siempre la mejor, se da el lujo de una diplomacia arrogante que inquieta no sólo a la Casa Blanca o al Elíseo (Francia), sino cada vez más a los israelíes. En un sondeo publicado este fin de semana por el diario Haaretz, el 53 % de los israelíes están descontentos con la política diplomática llevada por Avigdor Liberman.La coalición de Netanyahu reúne a personalidades fuertes y opuestas. Ehud Barak, acusado de ser el sepulturero de la izquierda israelí, quiere probar a sus potenciales electores, empujando al gobierno hacia la reanudación de las negociaciones de paz. Aunque él sea el único que cree todavía, cruza “espadas” con Liberman, el otro “peso pesado” del gobierno. Barak, que envió hace unos días un mensaje de paz a Assad, comenzó un ejercicio militar de envergadura en la frontera Norte. "Si quieres la paz, prepara la guerra" había declarado Liberman durante su toma de función como ministro de Asuntos Exteriores, parece ser también la divisa de Ehud Barak. ¿Ambos hombres están tan alejados en el plano ideológico? Seguro que no. Por ahora, Netanyahu les pidió a sus ministros dejar de parlotear y multiplicar las declaraciones bien centradas. En un gobierno compuesto de 30 ministros donde la mitad de ellos no tienen nada que hacer, hace falta que encuentren alguna ocupación. Algunos de sus ministros y hasta viceministros, en un lapso del tiempo récord, se hicieron especialistas en preguntas estratégicas y en seguridad pública. Netanyahu no termina de apagar los principios de incendios.Fuente: Jean-Marie Allafort.Traducción propia.Liberman ou comment mettre le feu aux poudres.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, n’est jamais avare de petites phrases incendiaires que ce soit aussi bien avec ses adversaires politiques, l’administration américaine ou encore avec le président égyptien. Cette fois, le dirigeant syrien et sa famille sont dans le collimateur du chef de la diplomatie israélienne. Ce jeudi, lors d’une intervention à l’université Bar-Illan, Liberman n’a pas hésité à menacer personnellement Assad et sa famille: "Je pense que notre message à Assad doit être clair. Nous seulement il sera débouté lors de la prochaine guerre mais, lui et sa famille, perdront le pouvoir."Ce n’est un secret pour personne que Liberman comme la grande majorité des ministres de l’actuel gouvernement d’Israël sont opposés à la restitution du Golan à la Syrie et, par voie de conséquence, à un reprise des pourparlers avec le président Assad. La déclaration du ministre des Affaires étrangères a provoqué un malaise au bureau du Premier ministre où on s’est empressé de publier un communiqué au nom du chef du gouvernement appelant à la reprise des négociations "sans conditions" avec les Syriens. Mais personne n’est dupe. Le ton a monté d’un cran. La déclaration de Liberman dont le but est d’empêcher toute reprise de dialogue avec la Syrie est interprétée par le monde arabe comme une nouvelle gifle diplomatique du gouvernement Netanyahu. Trois semaines après l’humiliation médiatisée de l’ambassadeur de Turquie par le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, on peut se demander si l’agenda politique d’un parti ne prend pas le dessus sur la raison d’Etat. Israël, dont la position sur la scène internationale n’est pas toujours la meilleure, se paie le luxe d’une diplomatie arrogante qui inquiète non seulement la Maison Blanche ou l’Elysée mais de plus en plus d’Israéliens. Dans un sondage publié ce week-end dans le quotidien Haaretz, 53% des Israéliens sont mécontents de la politique diplomatique menée par Avigdor Liberman.La coalition Netanyahu rassemble des personnalités fortes et opposées. Ehud Barak, accusé d’être le fossoyeur de la gauche israélienne, veut prouver à ses potentiels électeurs qu’il pousse le gouvernement vers la reprise des négociations de paix. Bien qu’il soit le seul à croire qu’il est encore crédible, il croise le fer avec Liberman, l’autre poids lourd du gouvernement. Barak qui a envoyé, il y a quelques jours, un message de paix à Assad tout en lançant un exercice militaire d’envergure à la frontière Nord. "Si tu veux la paix, prépare la guerre" avait déclaré Liberman lors de sa prise de fonction comme ministre des Affaires étrangères, semblent aussi être la devise d’Ehud Barak. Les deux hommes sont-ils aussi éloignés sur le plan idéologique ? Pas sûr. Pour l’heure, Netanyahu a demandé à ses ministres d’arrêter de papoter et de multiplier les déclarations tout azimut. Dans un gouvernement composé de 30 ministres dont la moitié d’entre eux n’ont rien à faire, il faut bien qu’ils se trouvent une occupation. Certains de ses ministres et même vice-ministres, en un laps de temps record, sont devenus spécialiste des questions stratégiques et sécuritaires. Netanyahu n’a pas fini d’éteindre des débuts d’incendie.Publié le 7 février 2010 par Jean-Marie Allafort.Lien de l'article: <a href="http://www.un-echo-israel.net/Liberman-ou-comment-mettre-le-feu">http://www.un-echo-israel.net/Liberman-ou-comment-mettre-le-feu</a></blockquote>

Verificación: Libertador de Argentina