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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 668269" data-attributes="member: 7964">Entrevista al consejero de seguridad de la Autoridad Palestina.Dahlan: “Nétanyahou busca ganar tiempo”Con ocasión de la reanudación de las negociaciones directas entre israelíes y palestinos, Mohammed Dahlan le pide a la Administración Obama que reúna a los protagonistas para terminar definitivamente los litigios sobre la creación del futuro Estado palestino. Le Figaro - ¿Es optimista antes del encuentro Nétanyahou-Abbas en Washington? Mohammed Dahlan - Los norteamericanos no habrían debido invitar a Mahmoud Abbas y Benyamin Nétanyahou. Este encuentro es sólo una ceremonia más para aparentar. Seamos realistas: Nétanyahou no quiere un Estado palestino viable. Él busca sólo ganar tiempo. Se ha aliado con los colonos en lugar de aliarse con la comunidad internacional. Su prioridad es salvaguardar su coalición. ¿Por supuesto, él va a decir que apoya la creación de un Estado, pero qué Estado? Un Estado cercado por una pared, sin fronteras, apolillada de colonias, yo llamo a esto los contornos de un imperio.¿Obama parece tener la voluntad de crear un Estado palestino para solucionar el conflicto?Obama tiene esa voluntad, expresada en el Cairo en 2009. Desgraciadamente después, su administración volvió a sus viejas quimeras: practica sólo gestión de crisis. Esta gestión no tiene la voluntad política suficiente para arreglar el conflicto. Desde hace un año y medio, su emisario George Mitchell no logra levantar alguno de los obstáculos israelíes en Cisjordania. ¿Cómo podemos creer que los norteamericanos van a llegar a establecer un Estado palestino en un año? La visión original de Obama ha sido aniquilada por los grupos de presión israelíes en Estados Unidos, por el mismo Israel, y por algunos funcionarios de la Casa Blanca. Obama habla de procedimiento. Reúnanse, él nos repite. Estamos en la formas, no en el fondo del problema. Estamos lejos de su discurso visionario del encuentro en El Cairo. Lo que cuenta hoy, es tomar las decisiones atadas al estatuto final (colonias, refugiados, fronteras, NDLR). Todos estos parámetros son conocidos. Obama debería reunirnos más bien para terminar de una vez y para siempre con estos litigios. Hay urgencia: en ambos lados, los extremismos prosperan. Los llamo a los europeos: que abandonen su papel de observadores, no son simples proveedores de fondos, deben implicarse. Si ellos se unen, pueden hacer frente a los Estados Unidos y a Israel.¿Si el 26 de septiembre, Nétanyahou no prolonga el congelamiento de la colonización, que harán los palestinos? La colonización y las negociaciones no pueden ir más a la par. Es una mentira pretender lo contrario. El 26 de septiembre, al Fatah se reunirá. No sostendremos las discusiones en caso de que continúe la colonización. Se lo haremos saber a Mahmoud Abbas. Será entonces una prueba para la comunidad internacional.¿Dónde estamos en la reconciliación entre Hamas y Fatah? Hicimos un esfuerzo. Pero Hamas se juega a la derrota de Mahmoud Abbas en sus negociaciones con Israel. De todos modos, antes de pronunciarse sobre la situación interior, Hamas espera la opinión de Irán, y también quiere ver cómo van a evolucionar las relaciones entre Teherán y Washington sobre el tema nuclear. Nunca olvidemos una cosa: Irán, Siria y Qatar están allí para influir sobre Hamas a cerca de sus opciones fundamentales.¿Como antiguo responsable de la seguridad pública cree que al-Qaeda tiene futuro en Gaza? Los grupúsculos jihadistas pululan en la franja de Gaza. Pero al-Qaeda no tiene allí futuro a largo plazo. Gaza no es un terreno favorable para al-Qaeda, la población es hostil hacia ella. Siendo esto así, si el bloqueo israelí prosigue, riesgos existen. Hoy, Hamas todavía maneja los finos hilos del estado. Pero a medio plazo, Hamas no logrará controlar la situación más.Fuente: Georges Malbrunot para Le Figaro 31/08/2010Traducción propia.Mohammed Dahlan es un lider político que por su rol en los acuerdos de Oslo, fue nombrado jefe de seguridad de la fuerza policial de la nueva Autoridad Palestina (Preventive Security Service) hasta 2007. Es el representante de al Fatah en Gaza y tiene un MBA (Master Bussiness Administration).Dahlan :«Nétanyahou cherche à gagner du temps»À l'occasion de la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, Mohammed Dahlan appelle l'Administration Obama à rassembler les protagonistes pour trancher définitivement les litiges sur la création du futur État palestinien. Le Figaro - Êtes-vous optimiste avant la rencontre Nétanyahou-Abbas à Washington? Mohammed Dahlan - Les Américains n'auraient pas dû inviter Mahmoud Abbas et Benyamin Nétanyahou. Cette rencontre n'est qu'une cérémonie de plus pour la galerie. Soyons réalistes: Nétanyahou ne veut pas d'un État palestinien viable. Il ne cherche qu'à gagner du temps. Il s'est allié avec les colons au lieu de s'allier avec la communauté internationale. Sa priorité est la sauvegarde de sa coalition. Bien sûr, il va dire qu'il est pour un État, mais quel État? Un État encerclé par un mur, sans frontières, mité de colonies, moi j'appelle ça les contours d'un empire.Obama, lui, paraît avoir la volonté de créer un État palestinien pour régler le conflit? Obama a cette volonté, exprimée au Caire en 2009. Malheureusement depuis, son Administration est revenue à ses vieilles chimères: elle ne pratique que de la gestion de crise. Elle n'a pas la volonté politique suffisante pour régler le conflit. Depuis un an et demi, son émissaire George Mitchell n'arrive même pas à lever quelques barrages israéliens en Cisjordanie. Comment peut-on croire que les Américains vont parvenir à établir un État palestinien en un an? La vision originelle d'Obama a été anéantie par les groupes de pressions israéliens aux États-Unis, par Israël lui-même, et par quelques fonctionnaires de la Maison-Blanche. Obama parle de procédure. Rencontrez-vous, nous répète-t-il. On est dans la forme, pas dans le fond du problème. Nous sommes loin de son discours visionnaire du Caire. Ce qui compte aujourd'hui, c'est de prendre les décisions liées au statut final (colonies, réfugiés, frontières, NDLR). Tous ces paramètres sont connus. Obama devrait plutôt nous réunir pour trancher une fois pour toutes ces litiges. Il y a urgence: des deux côtés, les extrémismes prospèrent. J'en appelle aux Européens: qu'ils abandonnent leur rôle d'observateurs, ils ne sont pas de simples bailleurs de fonds, ils doivent s'impliquer. S'ils s'unissent, ils peuvent peser face aux États-Unis et à Israël.Si le 26 septembre, Nétanyahou ne prolonge pas le gel de la colonisation, que feront les Palestiniens? La colonisation et les négociations ne peuvent plus aller de pair. C'est un mensonge de prétendre le contraire. Le 26 septembre, le Fatah se réunira. Nous ne soutiendrons pas les discussions en cas de poursuite de la colonisation. Nous le dirons à Mahmoud Abbas. Ce sera alors un test pour la communauté internationale.Où en est-on de la réconciliation Hamas-Fatah? Nous avons fait un effort. Mais le Hamas mise sur la défaite de Mahmoud Abbas dans ses négociations avec Israël. De toute façon, avant de se prononcer sur la situation intérieure, le Hamas attend l'avis de l'Iran, et il veut également voir comment vont évoluer les relations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire. N'oublions jamais une chose: l'Iran, la Syrie et le Qatar sont là pour influencer le Hamas sur ses options fondamentales.En tant qu'ancien responsable sécuritaire pensez-vous qu'al-Qaida a un avenir à Gaza? Les groupuscules djihadistes pullulent dans la bande de Gaza. Mais al-Qaida n'y a pas d'avenir à long terme. Gaza n'est pas un terreau favorable pour al-Qaida, la population lui est hostile. Cela étant, si le blocus israélien se poursuit, des risques de dérive existent. Aujourd'hui, le Hamas parvient encore à tirer les ficelles. Mais à moyen terme, le Hamas n'arrivera plus à contrôler la situation.Georges Malbrunot  par Le Figaro 31/08/2010</blockquote>

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