Responder al tema

Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 668270" data-attributes="member: 7964">Análisis de la reanudación de las conversaciones y sus actores."Israel padece mucho su aislamiento".Es un ejercicio de alto riesgo al que se entregó Barack Obama. En vísperas de la reanudación oficial de las negociaciones directas entre israelíes y palestinos, el presidente norteamericano reunió en su mesa, el miércoles 01 de septiembre en la Casa Blanca, a los dos principales actores del conflicto: el primer ministro israelí, Benyamin Nétanyahou, y el presidente de la Autoridad Palestina, Mahmoud Abbas. El presidente egipcio Hosni Moubarak y el rey Abdallah de Jordania también asistieron al encuentro. Una elección que no es al azar, estos dos países son los únicos miembros de la Liga árabe que reconocen al Estado hebreo, recuerda Masri Feki, un especialista en geopolítica del Próximo Oriente y director de un grupo de presión que pretende reunir las comunidades de medio oriente alrededor de un "pacto de construcción regional". Egipto y Jordania están interesados en participar de las negociaciones.¿Por qué Egipto y Jordania son invitadas a la mesa de negociaciones la tarde del miércoles?Egipto y Jordania son los dos únicos países de la Liga árabe que mantienen relaciones diplomáticas con Israel. El texto de referencia en la materia es la iniciativa de paz propuesta en 2002 por el príncipe heredero saudí Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud (hoy es rey) que consistía en una normalización de las relaciones entre los países árabes e Israel a cambio de una retirada de los territorios ocupados en 1967.La Liga árabe no puede llevar discusiones directas con Israel ya que en su seno, la mayoría de los países no reconocen a Israel. Egipto y Jordania lo hacen en su nombre.¿Qué intereses convergen en las negociaciones?En primer lugar, alcanzar la estabilidad en la región. Ambos países tienen interés en apoyar a Mahmoud Abbas para reforzar a la Autoridad Palestina frente a Hamas. Egipto, donde una elección presidencial debe realizarse en 2011, y Jordania temen a cada una escalada del extremismo islámico en su territorio, a través de los Hermanos Musulmanes, directamente conectados con Hamas.Además, ambos países son limítrofes con lo que se serían las nuevas fronteras del Estado palestino (compartirían frontera Gaza con Egipto y Cisjordania con Jordania). Más particularmente, Egipto querría poder controlar más el Sinaí que, en virtud de los anteriores acuerdos con Israel en 1982, debe quedar desmilitarizado.¿Qué peso pueden tener estos dos países en las negociaciones?Israel padece mucho su aislamiento y querría ir más lejos en la normalización de las relaciones con sus vecinos. A nivel cultural o deportivo por ejemplo, Israel no es invitado en los encuentros de Oriente Medio sino a los de Europa. Otro ejemplo: Moubarak visitó Israel sólo una sola vez, para el entierro de Yitzhak Rabin en 1995, eso es todo.En realidad, Israel suplica a sus vecinos de negociar con él. Y el hecho de que Egipto y Jordania pongan en juego su credibilidad por avalar estas discusiones le da peso a la Autoridad Palestina.Fuente: Masri Feki, especialista en geopolítica de Próximo Oriente. Le Figaro.Traducción propia."Israël souffre beaucoup de son isolement".C'est un exercice à haut risque auquel s'est livré Barack Obama. A la veille de la reprise officielle des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, le président américain a réuni à sa table, mercredi 1er septembre à la Maison Blanche, les deux principaux acteurs du conflit: le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah de Jordanie ont assisté également à la rencontre. Un choix qui ne relève pas du hasard, ces deux pays étant les seuls membres de la Ligue arabe à reconnaître l'Etat hébreu, rappelle Masri Feki, spécialiste de la géopolitique du Proche-Orient et directeur d'un groupe de pression visant à rassembler les communautés moyennes-orientales autour d'un "pacte de construction régionale". L'Egypte et la Jordanie ont ainsi intérêt à se joindre aux pourparlers.Pourquoi l'Egypte et la Jordanie sont-elles invitées à table des négociations mercredi soir?L'Egypte et la Jordanie sont les deux seuls pays de la Ligue arabe à entretenir des relations diplomatiques avec Israël. Le texte de référence en la matière est l'initiative de paix proposée en 2002 par le prince héritier saoudien Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud (aujourd'hui roi) qui consistait en une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël en échange d'un retrait des territoires occupés en 1967.La Ligue arabe ne peut mener des discussions directes avec Israël puisqu'en son sein, la majorité des pays ne reconnaissent pas Israël. L'Egypte et la Jordanie le font donc en son nom.Quels sont leurs intérêts à se joindre aux pourparlers?Tout d'abord, atteindre la stabilité dans la région. Les deux pays ont intérêt à soutenir Mahmoud Abbas pour renforcer l'Autorité palestinienne face au Hamas. L'Egypte – où une élection présidentielle doit se tenir en 2011 – et la Jordanie craignent chacune une montée de l'islamisme sur leur territoire, via les Frères musulmans, directement connectés au Hamas.De plus, les deux pays sont limitrophes avec ce qui deviendrait les nouvelles frontières de l'Etat palestinien [côté Gaza pour l'Egypte et côté Cisjordanie pour la Jordanie]. Plus particulièrement, l'Egypte voudrait pouvoir contrôler davantage le Sinaï qui, en vertu des accords passés avec Israël en 1982, doit rester démilitarisé.Quels poids peuvent avoir ces deux pays dans les négociations?Israël souffre beaucoup de son isolement et voudrait aller plus loin dans la normalisation de ses relations avec ses voisins. Au niveau culturel ou sportif par exemple, Israël n'est pas convié dans les rencontres du Moyen-Orient mais dans celle de l'Europe. Autre exemple: Moubarak ne s'est rendu en Israël qu'une seule fois, pour l'enterrement de Yitzhak Rabin en 1995, c'est tout.En réalité, Israël supplie ses voisins de bien vouloir traiter avec elle. Et le fait que l'Egypte et la Jordanie mettent en jeu leur crédibilité pour cautionner ces discussions donne du poids à l'Autorité palestinienne.Masri Feki, spécialiste de la géopolitique du Proche-Orient. Le Figaro.</blockquote>

Verificación: Guerra desarrollada entre Argentina y el Reino Unido en 1982