Un poco más de la emboscada y empiezan a aparecer fosas comunes.
Costa de Marfil: las fuerzas de la ONU son atacadas por partidarios de Gbagbo.
Tres vehículos de la ONU han sido incendiados, el jueves 13 de enero en Abidjan, por partidarios de Laurent Gbagbo, según Kenneth Blackman, portavoz de la fuerza internacional en Costa de Marfil (ONUCI). Blackman no habló de víctimas, pero aseguró "no tener dudas" de que partidarios de Gbagbo son los responsables de eso.
Han habido ataques con piedras en otros lugares también "por elementos de las fuerzas de seguridad de la campaña de Gbagbo", poco antes las 14 horas, a una ambulancia de la ONU que circulaba sobre el puente Houphouët-Boigny, añadió el portavoz.
La noche del martes al miércoles, en el barrio de Abobo, en el norte de Abidjan, fue lugar donde se produjeron actos de violencia, tres cascos azules resultaron heridos ligeramente en una emboscada de las fuerzas pro-Gbagbo, acusó la ONU. El presidente saliente, Laurent Gbagbo, a quien la ONU le pide que ceda el poder a su rival Alassane Ouattara, reconocido como vencedor de la elección de noviembre, exigió la salida de la ONUCI.
El acceso a tres presuntos osarios es negado a la ONU.
El Alto Comisariado de las Naciones Unidas para los derechos humanos explicó por otra parte, el jueves, haber tenido información de la existencia del tercer osario, después de otras dos fosas comunes en Abidjan señaladas a fines de diciembre, informaciones que no pudieron ser verificadas por la ONU sobre el lugar.
"Hubo alegatos sobre el tercer osario en Costa de Marfil en un lugar llamado Issia, cerca de Daloa (en el centro-oeste del país)", explicó un portavoz del Alto Comisario de derechos humanos, Rupert Colville.
La Alta comisario Navy Pillay ya había señalado el 31 de diciembre, "haber recibido informes relativos por lo menos a dos fosas comunes" en Costa de Marfil, sin que sea posible acceder a ellas. "Los equipos de las Naciones Unidas han sido impedidos de acceder a los lugares donde se habrían cometido estas atrocidades y proceder a abrir investigaciones", entonces se había lamentado Pillay.
Costa de Marfil está sumergida desde la elección presidencial del 28 de noviembre en una crisis que provocó cerca de 200 muertos según la ONU, después de la violencia provocada por la negativa de Laurent Gbagbo de ceder su sitio a su rival Alassane Ouattara, reconocido vencedor del escrutinio por la comunidad internacional.
Fuente: Le Monde y AFP 13.01.2011
Traducción propia.
Côte d'Ivoire: les forces de l'ONU attaquées par le camp Gbagbo.
Trois véhicules de l'ONU ont été incendiés, jeudi 13 janvier, à Abidjan par des partisans de Laurent Gbagbo, selon Kenneth Blackman, porte-parole de la force internationale en Côte d'Ivoire (Onuci). M. Blackman n'a pas fait état de victimes, mais a assuré n'avoir "pas de doutes" que des partisans de M. Gbagbo en sont responsables.
Des pierres ont par ailleurs été jetées "par des éléments des forces de sécurité du camp Gbagbo", peu avant 14 heures, heure locale (15 heures, heure française), sur une ambulance de l'ONU qui circulait sur le pont Houphouët-Boigny, a ajouté le porte-parole.
Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier d'Abobo, au nord d'Abidjan, qui a été le théâtre de violences meurtrières, trois casques bleus avaient été légèrement blessés dans une embuscade des forces pro-Gbagbo, a accusé l'ONU. Le président sortant Laurent Gbagbo, que l'ONU appelle à céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qu'elle reconnaît comme vainqueur de l'élection de novembre, a exigé le départ de l'Onuci.
L'accès à trois charniers présumés refusé à l´ONU.
Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a expliqué par ailleurs, jeudi, avoir eu vent de l'existence d'un troisième charnier, après deux autres fosses communes à Abidjan signalées fin décembre, des informations qui n'ont pas pu être vérifiées par l'ONU sur place.
"Il y a eu des allégations sur un troisième charnier en Côte d'Ivoire dans un lieu nommé Issia, près de Daloa (dans le centre-ouest du pays)", a expliqué un porte-parole du haut commissaire aux droits de l'homme, Rupert Colville.
La haute commissaire Navy Pillay avait déjà indiqué, le 31 décembre, avoir "reçu des rapports relatifs à au moins deux fosses communes" en Côte d'Ivoire, sans qu'il soit toutefois possible d'y accéder. "Les équipes des Nations unies ont été empêchées d'accéder aux lieux où auraient été commises ces atrocités et de procéder à des enquêtes", avait alors déploré Mme Pillay.
La Côte d'Ivoire est plongée depuis l'élection présidentielle du 28 novembre dans une crise qui a fait environ 200 morts selon l'ONU, après les violences provoquées par le refus de Laurent Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur du scrutin par la communauté internationale.
Le Monde avec AFP 13.01.2011