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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1043803" data-attributes="member: 7964">Por las dudas aclaro, apreciación personal técnica del uso de las armas actuales, todos sabemos que las armas matan...No sólo se probaron satisfactoriamente los Rafales en el teatro libio, el uso de los BPC (portahelicópteros) y las misiones de los helicópteros mostró gran eficacia y hasta la fecha ningún helicóptero fue abatido pese a estimaciones de la conducción francesa.El empleo de los helicópteros de combate ha sido un factor militar determinante en la campaña.<img src="http://i890.photobucket.com/albums/ac103/hernupeto/Conflictos%20Internacionales/1France-Tonnerre-BPC.jpg" alt="" class="fr-fic fr-dii fr-draggable " style="" />El compromiso de los helicópteros franceses en Libia, a partir del 03 de junio, jugaron un rol determinante en la campaña contra las fuerzas pro-Kadhafi. Los servicios de inteligencia se dieron cuenta de eso cuando se producía el octavo raid, a fines de junio, cuando interceptaron las comunicaciones de los militares libios que insultaban "contra estos perros franceses". Por primera vez, los libios mostraban verdaderamente su furia al recibir golpes tan duros, que los desmoralizaban. El efecto militar de los ataques del Grupo Aeromóvil (GAM) dela Aviaciónligera del ejército francés (ALAT) también fue psicológico, quebrando poco a poco la voluntad de combatir de las tropas enemigas. Es lo que se llama producir un efecto estratégico.La necesidad de comprometer los helicópteros fue estimado muy rápidamente como indispensable por el Estado mayor conjunto francés, teniendo en cuenta la geografía de Libia, un país que concentra la mayoría de sus actividades en las costas. El GAM podía ser desplegado a bordo de los BPC (Buque de proyección y comando / Buque portahelicópteros) que encuentra allí su verdadera vocación de combate, y más aún, ya que Francia posee dos (el Tonnerre y el Mistral), dando la posibilidad de asegurar los relevos. Lo que ha sido hecho en 24 horas, y que se hará nuevamente la próxima semana.Esta acción "aeroterrestre" desde el mar, ha sido apoyada permanentemente por medios navales. La artillería (de 100mm y 76mm) de las fragatas apoyaba los raids de los helicópteros destruyendo las amenazas tierra-aire del enemigo cuando salían de su camuflaje. Para hacerlo, las fragatas debieron acercarse muy cerca de las costas, incluso a menos de diez kilómetros. Es en el curso de esas acciones esencialmente, fuego de artillería (3000 disparos) que han sido empleados.Esta acción combinada es una novedad militar francesa: nunca estos raids de helicópteros habían sido dirigidos desde el mar y con apoyo de artillería naval. Las fuerzas francesas mostraron en este tema un gran conocimiento técnico y un carácter guerrero a la vez. Esto dejará rastros.Los raids estaban compuestos por una decena de helicópteros (Gazelle, Tigre y Puma) comandados desde un PC en vuelo. Un Puma embarcaba sistemáticamente a un equipo de comandos de la fuerza aérea (CPA 30) preparados para recuperar inmediatamente las tripulaciones que eventualmente fueran derribadas. Mientras que en los comienzos de la operación, algunos estimaban que cada raid se traduciría en la pérdida de un helicóptero, todos ellos volvieron. Ningún personal ha resultado herido.La defensa libia sin embargo no quedó inerme. Muy bien camuflada, las fuerzas pro-Kadhafi replicaron vivamente con misiles portátiles SA-7 o con cañones de 23mm o 14,5mm. Los helicópteros franceses intervinieron sólo en noches cerradas y volando a muy baja altitud. Años de entrenamiento en vuelo táctico han sido aprovechados para provocar gran daño a los libios.Las fuerzas pro-Kadhafi han sido hostigadas de manera despiadada, como lo demuestra el número de municiones utilizadas en cada raid: una quincena de misiles HOT, cerca de 150 cohetes y otros tantos cohetes de 30mm. Los raids no eran hit and run (golpear y escapar) sino acciones con determinada duración, ya que la proximidad de los BPC permitía a los helicópteros ir a repostar y volver varias veces...Si los hombres y el material dieron plena satisfacción, los militares comprometidos en estas operaciones lamentaron no obstante la ausencia de un drone MALE que les habría proporcionado una información constante sobre la zona.Las acciones de los franceses fueron muy diferentes a las de sus homólogos británicos. Ellos desplegaron cuatro helicópteros Apache sobre un portahelicópteros, pero nunca parecen haber comprometido más de dos simultáneamente. Los Apache "trabajaban" como aviones de combate, lanzando misiles Hellfire sobre objetivos programados desde gran altitud. Nada que ver con "estos perros franceses"...Fuente: Marianne2 redactado por Jean-Dominique Merchet  01 de septiembre 2011Traducción propia..L'emploi des hélicoptères de combat a été un facteur militaire déterminant dans la campagne. L'engagement des hélicoptères français en Libye, à partir du 3 juin, a joué un rôle déterminant dans la campagne contre les forces pro-Kadhafi. Les services de renseignement en ont pris conscience lors du huitième raid - fin juin - lorsque ils ont intercepté les communications des militaires libyens qui juraient contre "ces chiens de Français". Pour la première fois, les Libyens enrageaient vraiment de prendre des coups très durs, qui les démoralisaient. L'effet militaire des frappes du Groupe aéromobile (GAM) de l'aviation légère de l'armée de terre (Alat) a également été psychologie, brisant peu à peu la volonté de combattre des troupes ennemies. C'est ce qu'on appelle produire un effet stratégique. La nécessité d'engager les hélicoptères a été très vite estimé indispensable par l'état-major des armées, au vu de la géographie de la Libye, un pays dont toute l'activité se concentre sur le rivage. Le GAM pouvait donc être déployé à bord d'un BPC (Bâtiment de projection et de commandement) - qui trouve là sa véritable vocation de combat - et ce, d'autant plus que la France en possèdant deux (Tonnerre et Mistral), il était possible d'assurer des relèves. Ce qui a été fait en 24 heures - et le sera de nouveau la semaine prochaine.Cette action "aéroterrestre" à partir de la mer a été appuyée en permanence par des moyens navals. L'artillerie (100 mm et 76 mm) des frégates appuyait les raids d'hélicoptères en détruisant les menaces sol-air enemies lorsque 'elles se démasquaient. Pour ce faire, les frégates ont dû s'approcher très près des côtes parfois à moins de dix kilomètres. C'est au cours de ses actions que l'essentiel des feux de l'artillerie (3000 obus) ont été employés. Cette action combinée est une première militaire française: jamais de tels raids d'hélicoptères n'avaient été conduit à partir de la mer et avec un soutien d'artillerie navale. Les armées ont montré dans cette affaire à la fois une grande maîtrise technique et un caractère guerrier. Cela laissera des traces.Les raids se composaient d'une dizaine d'hélicoptères (Gazelle, Tigre et Puma) et ils étaient commandés depuis un PC volant. Un Puma embarquait systématiquement une équipe de commandos de l'air (CPA 30) pour aller récupérer immédiatement les équipages qui auraient été abattus. Alors qu'au début de l'opération, certains estimaient que chaque raid se traduirait sans doute par la perte d'un hélicoptère, tous sont rentrés. Aucun personnel n'a même été blessé. Le défense libyenne n'est pourtant pas resté inerte. Très bien camouflée, les forces pro-Kadhafi ont riposté vivement avec des missiles portables SA-7 ou des canons de 23 mm ou de 14,5 mm. Les hélicoptères français ne sont intervenus que par nuit noire et en volant à très très basse altitude. Des années d'entrainement au vol tactique ont ainsi été mise à profit au grand dam des Libyens . Les forces pro-Kadhafi ont été harcelées de manière impitoyable, comme en témoigne le nombre de munitions utilisées à chaque raid: une quinzaine de missiles HOT,  environ 150 roquettes et autant d'obus de 30 mm. Les raids n'étaient pas des hit and run (tire et part) mais des actions dans la durée puisque la proximité du BPC permettait aux hélicoptères d'aller se ravitailler et de revenir plusieurs fois... Si les hommes et le matériel a donné pleine satisfaction, les militaires engagés dans ces opérations ont toutefois regretté l'absence d'un drone MALE qui leur aurait fourni un renseignement constant sur la zone. L'action des Français a été très différente de celles de leurs homologues de la British Army. Ceux-ci avaient déployés quatre Apaches sur un porte-hélicoptères, mais ne semblent jamais en avoir engagé plus de deux simultanément. Les Apaches "travaillaient" comme des avions de combat, tirant leur missiles Hellfire sur des objectifs programmés depuis une altitude élevée. Rien à voir avec "ces chiens de Français"...Marianne2 rédigé par Jean-Dominique Merchet le Jeudi 01 Septembre 2011</blockquote>

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