La política se mete de la mano de los Dassault pidiendo el blanqueo de las comisiones
El diputado Olivier Dassault quiere restablecer las comisiones sobre los contratos de armamento.
El diputado de la UMP Olivier Dassault, hijo de Serge Dassault (presidente de Dassault Aviation), se declaró, el viernes 10 de diciembre, favorable al pago de comisiones en los contratos de armamento, aunque están prohibidas por Francia y la OCDE. Olivier Dassault busca desde hace años colocar su avión de combate Rafale internacionalmente, en vano por el momento. Sin estas comisiones, "será difícil", hace saber Dassault, entrevistado por Europa 1.
La prohibición de las comisiones "son palos en la rueda para el TGV, las centrales, los submarinos", añade el diputado, para él
si las comisiones son restablecidas, deben "ser llamadas de otro modo. Son gastos comerciales que se dan en el marco de la obtención de un mercado. Es el interés nacional de Francia que está en juego", insiste. "Nadie se atreve a decirlo. En algún momento, hay que atreverse a decir las cosas", añade el hijo de Serge Dassault.
Estas declaraciones suceden mientras el gobierno brasileño, a punto de elegir a la empresa que proveerá treinta y seis aviones de combate, anunció que no haría saber su decisión hasta después de ponerse en funciones la presidente elegida, Dilma Rousseff. Además del Rafale de Dassault Aviation, otros dos aparatos están en pugna: una versión modernizada del F 18, de Boeing, y el Gripen NG, de la sueca Saab.
Fuente: Le Monde y AFP
Traducción propia.
Dailymotion - Michèle Alliot-Marie - une vidéo Noticias y Política
Le député Olivier Dassault veut rétablir les commissions sur les contrats d'armement.
Le député UMP Olivier Dassault, fils de Serge Dassault (président de Dassault Aviation), s'est déclaré, vendredi 10 décembre, favorable au paiement de commissions dans les contrats d'armement, pourtant interdites par la France et l'OCDE. Olivier Dassault cherche depuis des années à placer son avion de combat Rafale à l'international, en vain pour l'instant: sans ces commmissions, "ce sera difficile", fait valoir M. Dassault, interrogé sur Europe 1.
Leur interdiction "est un boulet pour les TGV, les centrales, les sous-marins", ajoute le député, pour qui, si les commissions sont rétablies, doivent être "appelées autrement. (...) Ce sont des frais commerciaux qui sont donnés dans le cadre d'obtention d'un marché. C'est l'intérêt national de la France qui est en jeu", insiste-t-il. "Personne n'ose le dire. A un moment donné, il faut oser dire les choses", ajoute le fils de Serge Dassault.
Des déclarations qui interviennent alors que le gouvernement brésilien, sur le point de choisir le fournisseur de trente-six avions de combat, a annoncé qu'il ne ferait pas connaître sa décision avant la prise de fonction de la présidente élue, Dilma Rousseff. Outre le Rafale de Dassault Aviation, deux autres appareils sont en lice : une version modernisée du F-18, de Boeing, et le Gripen NG, du suédois Saab.
Le Monde avec Reuters 11.12.2010