Noticias de Palestina

Recrudece la violencia en la franja de Gaza.

Recrudece la violencia en la franja de Gaza. / Regain de violence dans la bande de Gaza.

Gaza no había conocido tal violencia desde la Operación "Plomo Fundido” hace 14 meses. Una incursión militar israelí provocó un muerto y siete heridos palestinos el sábado por la mañana en el territorio, al día siguiente de la muerte de dos soldados israelíes.
El sábado antes del alba, tanques, topadoras y jeeps militares, apoyados por helicópteros del ejército israelí, penetraron en el sector de Abbassan, cerca de la ciudad de Kan Younis, al sur de la franja de Gaza, según testigos. La incursión israelí generó intercambios de tiros con combatientes de las Brigadas Al-Qods, la rama armada de la Jihad islámica. Un miembro de las Brigadas Al-Qods, Hayssan Arafat de 23 años, murió como consecuencia de un disparo de obús, que también provocó siete heridos palestinos en Abbassan, según fuentes hospitalarias palestinas. Más tarde, durante los funerales de este activista, un millar de palestinos gritaron «Venganza sobre Tel-Aviv».

Represalias por el ataque del viernes.

Una portavoz del ejército israelí indicó que el ejército había penetrado en la franja de Gaza «para destruir las infraestructuras utilizadas por los terroristas para llevar a cabo el ataque» del viernes. Las Brigadas Al-Qods reivindicaron la operación que les costó la vida a ambos israelíes, así como las Brigadas Ezzedine al-Qassam, la rama armada del movimiento islamista Hamas, que controla el territorio palestino.
Estos enfrentamientos sobrevienen en un clima de grave crisis diplomática entre Israel y el resto de la comunidad internacional a propósito de la continua colonización judía en Jerusalén Este anexionada. El movimiento islamista Hamas, que controla la franja de Gaza, exhortó a los dirigentes de la Liga Árabe, reunidos este fin de semana en Sirte (Libia), en «poner en ejecución un programa serio para proteger a Jerusalén de la agresión israelí». Por su parte, la Jihad islámica, un grupo islamista radical, movilizó varios millares de militantes en las calles de Gaza y llamó a una nueva Intifada (levantamiento) contra Israel.
Por otra parte, palestinos tiraron un nuevo cohete el sábado por la mañana desde la franja de Gaza hacia el sur de Israel que no hizo víctimas ni daños, según un portavoz militar. Este cohete cayó en un campo. Grupos armados palestinos de Gaza multiplicaron los ataques con cohetes en estos últimos días, entre los que hubo uno que mató a un trabajador agrario tailandés al sur de Israel. Cerca de 35 cohetes y obuses de mortero han sido arrojados desde Gaza contra Israel desde principios del año, según el ejército israelí.

Fuente: Le Figaro.
Traducción propia.



Regain de violence dans la bande de Gaza.

Gaza n'avait pas connu de telles violences depuis l'«Opération Plomb Durci» il y a 14 mois. Une incursion militaire israélienne a fait un mort et sept blessés palestiniens tôt samedi matin dans le territoire, au lendemain de la mort de deux soldats israéliens.
Samedi avant l'aube, des chars, des bulldozers et des jeeps militaires, appuyés par des hélicoptères de l'armée, ont pénétré dans le secteur d'Abbassan, près de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon des témoins. L'incursion israélienne a déclenché des échanges de tirs avec des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Un membre des Brigades Al-Qods, Hayssan Arafat, 23 ans, a été tué par l'explosion d'un obus de char, qui a également fait sept blessés palestiniens à Abbassan, selon des sources hospitalières palestiniennes. Plus tard, lors des funérailles de cet activiste, un millier de Palestiniens ont crié «Vengeance sur Tel-Aviv».

Des représailles à l'attaque de vendredi.

Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que l'armée israélienne avait pénétré dans la bande de Gaza «pour détruire les infrastructures utilisées par les terroristes pour mener leur attaque» de vendredi. Les Brigades Al-Qods ont revendiqué l'opération qui a coûté la vie aux deux Israéliens, tout comme les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire palestinien.
Ces affrontements surviennent dans un climat de grave crise diplomatique entre Israël et le reste de la communauté internationale à propos de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est annexée. Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a exhorté les dirigeants de la Ligue arabe, réunis ce week-end à Syrte (Libye), à «mettre en oeuvre un programme sérieux pour protéger Jérusalem de l'agression israélienne». De son côté, le Jihad islamique, un groupe islamiste radical, a mobilisé plusieurs milliers de militants dans les rues de Gaza et appelé à une nouvelle intifada (soulèvement) contre Israël.
Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré une nouvelle roquette samedi matin de la bande de Gaza vers le sud d'Israël qui n'a fait ni victime ni dégât, selon une porte-parole militaire.Cette roquette est tombée dans un champ. Des groupes armés palestiniens de Gaza ont multiplié les attaques à la roquette ces derniers jours, dont l'une a tué un ouvrier agricole thaïlandais dans le sud d'Israël. Environ 35 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza contre Israël depuis le début de l'année, selon l'armée israélienne.

Le Figaro.
 
Discurso de Abbas en la cumbre panárabe.

Abbas condiciona las negociaciones a la detención de la colonización. / Abbas conditionne les négociations à l'arrêt de la colonisation.

La cumbre de la Liga Árabe se abrió, el sábado 27 de marzo, con una condena unánime a la colonización israelí de Jerusalén, susceptible de hacer malograr el proceso de paz. El presidente palestino Mahmoud Abbas afirmó que no podía haber negociaciones indirectas con Israel si no cesan las actividades israelíes de colonización, dicho esto durante su discurso de apertura de la cumbre en Sirte, Libia.
"La destrucción y la ocupación de las casas, lo mismo que el embargo de tierras, se hicieron prácticas diarias que forman parte de un programa de limpieza étnica en Jerusalén", añadió el presidente palestino, advirtiendo contra “las guerras en la región". "El Estado de Palestina no tendrá ningún sentido si Jerusalén no es su capital", subrayó.

Una "locura".

Un poco más temprano, el secretario general de la Liga, Amr Moussa, les había pedido a los países árabes prepararse para la eventualidad de un fracaso completo del proceso de paz israelí-palestino y contemplar otras soluciones. "Debemos estudiar la posibilidad de que el proceso de paz sea un fracaso completo", declaró. "Ya es hora de hacer frente a Israel. Debemos preparar proyectos alternativos porque la situación llegó a un giro sin fin", añadió.
En cuanto al primer ministro turco Recep Tayyip Erdogan, considerar Jerusalén como la capital indivisible del Estado hebreo, como lo hacen los israelíes, es una "locura". "Jerusalén es la “mimada” de los ojos del mundo musulmán (...) y no podemos aceptar ningún ataque israelí a Jerusalén y a los lugares musulmanes", declaró. "Las violaciones de Israel en Jerusalén son incompatibles con el derecho internacional y el derecho humanitario", agregó, considerando que el Estado hebreo "no violaba solamente el derecho internacional, sino también la historia".
Para el primer ministro turco, "si Jerusalén arde, esto significa que Palestina arde. Y si Palestina arde, esto quiere decir que el Próximo-Oriente arde".

Fuente: Le Monde con AFP y Reuters.
Traducción propia.



Abbas conditionne les négociations à l'arrêt de la colonisation.

Le sommet de la Ligue arabe s'est ouvert, samedi 27 mars, par une condamnation unanyme de la colonisation isarélienne à Jérusalem, susceptible de faire dérailler le processus de paix. Le président palestinien Mahmoud Abbas a ainsi affirmé qu'il ne pouvait y avoir de négociations indirectes avec Israël sans arrêt des activités israéliennes de colonisation, lors de son discours d'ouverture du sommet à Syrte, en Libye.
"La destruction et l'occupation des maisons, de même que la saisie de terres, sont devenues des pratiques quotidiennes faisant partie d'un programme de nettoyage ethnique à Jérusalem", a ajouté le président palestinien, en mettant en garde contre "des guerres dans la région". "L'Etat de Palestine n'aura aucun sens si Jérusalem n'est pas sa capitale", a-t-il souligné.

Une "folie".

Un peu plus tôt, le secrétaire général de la Ligue Amr Moussa avait demandé aux pays arabes de se préparer à l'éventualité d'un échec complet du processus de paix israélo-palestinien et d'envisager d'autres solutions. "Nous devons étudier la possibilité que le processus de paix soit un échec complet", a-t-il déclaré. "Il est temps de faire face à Israël. Nous devons préparer des projets alternatifs parce que la situation est arrivé à un tournant", a-t-il ajouté.
Quant au premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, il a estimé que considérer Jérusalem comme la capitale indivisible de l'Etat hébreu, comme le font les Israéliens, était une "folie". "Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman (...) et on ne peut accepter aucune atteinte israélienne à Jérusalem et aux lieux musulmans", a-t-il déclaré. "Les violations d'Israël à Jérusalem sont incompatibles avec le droit international et le droit humanitaire", a-t-il ajouté, estimant que l'Etat hébreu ne "violait pas seulement le droit international, mais aussi l'histoire".
Pour le premier ministre turc, "si Jérusalem brûle, ceci signifie que la Palestine brûle. Et si la Palestine brûle, ceci veut dire que le Proche-Orient brûle".

Le Monde avec AFP et Reuters.
 
Mirada sobre la democracia israelí y los derechos palestinos como minoría.

El derecho al retorno y la democracia israelí. (Artículo Gloobal).

El estado de Israel, el cual se define a sí mismo como democrático, demuestra que aunque se adopte un discurso democrático, no hay ninguna garantía que se ejecuten valores fundamentales como la igualdad y la libertad para todos sus ciudadanos. La mejor manera de medir una democracia es una inspección de la extensión de los derechos concedidos a los sectores más débiles y de su capacidad para hacerlos realidad. Por consiguiente, desde la perspectiva de la minoría palestina dentro de Israel y de la mayoría palestina en los Territorios Ocupados Palestinos, la democracia israelí cuelga de un hilo. Y el derecho al retorno de los palestinos a la Palestina histórica es la gota que colma el vaso, y es aparentemente la razón por la que el tema del derecho al retorno sea un tabú en el discurso israelí.
El discurso israelí sobre el derecho al retorno es, en primer lugar, un no-discurso. Aunque el derecho al retorno es un derecho humano, no está en la agenda de las organizaciones de derechos humanos de Israel. Y a causa de este tabú, pocas organizaciones de derechos humanos palestinas de Israel lo tratan. Aunque el derecho al retorno es una pieza clave de cualquier acuerdo de paz entre palestinos e israelíes, entre la gente israelí no existe un debate profundo y sistemático sobre este tema, y lo que se oye en primera instancia son consignas destinadas a negar cualquier discusión de principios sobre el tema, independientemente de su ámbito limitado.

Aspectos de Identidad en el Discurso Israelí sobre el Derecho al Retorno.

La exigencia por parte de los palestinos de llevar a cabo su derecho al retorno significa que los judíos de Israel deberán asumir la responsabilidad moral, política y legal de los refugiados palestinos (del 1948 al 1967). En este sentido, el derecho al retorno es percibido, y con razón, como la definición de una parte víctima y otra culpable. Mientras es admisible decir que los derechos son la espada de la debilidad, el derecho al retorno se presenta en Israel como una espada amenazante y nada más. El aspecto de víctima de los palestinos – que han sido ocupados, refugiados y por tanto debilitados – no existe en el discurso israelí.
El estado de Israel, que fue construido sobre la culpa de los europeos la cual transformó los judíos en víctimas, no está interesado en invertir la situación, entre otras cosas por su conocimiento de los detalles legales y económicos de esta culpabilidad y su experiencia en la recaudación del dinero procedente del sentimiento de culpabilidad de los europeos.
Por otra lado, se debe recordar que en la base de esta experiencia, la Europa culpable no se debilitó y que sus relaciones económicas, culturales, sociales y políticas con Israel no se cortaron; aunque en el caso de Europa la culpa es absoluta – genocidio. Sólo recientemente se ha hecho público que decenas de miles de israelíes recibieron pasaportes alemanes y decenas de miles de israelíes originarios de la antigua Unión Soviética migraron a Alemania en los últimos años. La pregunta es, por tanto, porqué la reconciliación entre Europa e Israel no puede también ocurrir entre los pueblos de Israel y Palestina.
Una de las razones principales es el hecho que el derecho al retorno no se presenta en Israel como perteneciente a los seres humanos, sino como un total, que amenaza a la cultura. El discurso demográfico sobre el alto porcentaje de crecimiento natural palestino es parte de un enfoque colonial, el cual percibe el número de niños como una amenaza al régimen, y en el caso israelí está también relacionado con las actitudes racistas eurocéntricas, las cuales consideran a los árabes como inferiores culturalmente, y por tanto, como una amenaza. El derecho al retorno no se percibe por muchos israelíes como una oportunidad para la reconciliación y por otro lado, a diferencia del acercamiento de Occidente a Israel, que permitió entre otras cosas el perdón, los palestinos ven a los israelíes como un trasplante extranjero en la región mediterránea.
Es importante recordar que entre los europeos y los israelíes con quienes se reconciliaron – los ashkenazíes – había una conexión étnica e histórica mutua, la cual los ashkenazíes tenían un interés, no menor y posiblemente mayor que los europeos, en cultivar. La pregunta es si entre los palestinos y los israelíes existe una conexión étnica e histórica común que pudiese reducir la brecha entre las dos comunidades y presentase la posibilidad del perdón y la reconciliación una idea menos utópica.
Aparentemente, según los hechos la respuesta es sí; hay una relación histórica y étnica entre aproximadamente la mitad de la población de Israel – los mizrahíes – y los árabes palestinos. Los mizrahíes tienen, por lo que parece, una mejor coyuntura para dar el primer paso hacia el reconocimiento del derecho de los palestinos de regresar a casa. El panorama se complica cuando se examina la intensidad de la relación a los ojos de los mizrahíes, de los israelí-ashkenazíes y de los palestinos. Mientras que la gran mayoría de mizrahíes desean negar su arabidad debido al estímulo sistemático e intencional de los ashkenazíes, los palestinos no encuentran consuelo, a parte de una relación aleatoria y no definida, en la arabidad restante de los mizrahíes que rápidamente se desvanece, y de ninguna manera en la mizrahindad israelí, que ha nacido en una realidad donde los palestinos ya no son compañeros. Los propios mizrahíes no tienen ningún interés en reconciliarse con un mundo que, desde su perspectiva, no sólo es primitivo, adoptando el enfoque israelí, sino que también es débil a nivel global, en comparación con la Europa de los ashkenazíes.
El hecho de asumir la responsabilidad de los acontecimientos pasados se hace generalmente por temor al castigo o por la esperanza de un futuro mejor. Con la suposición que el poder militar de Israel no disminuirá, la consecuencia directa es la provisión de un sentido de inmunidad a los israelíes desde una perspectiva del miedo. Entonces, la posibilidad reside en asumir la responsabilidad con la aspiración que cesen las dificultades y el sufrimiento que existe actualmente. Esta posibilidad está bloqueada por varias razones. Por un lado, el derecho al retorno se presenta como una parte integral del discurso de seguridad israelí, mientras se ignora completamente su carácter civil, internacional y moral. Este discurso de seguridad permite definir a los refugiados como soldados, cuya muerte está justificada, y más allá, oculta el sufrimiento palestino. Por otro lado, los israelíes no se imaginan el futuro tras el regreso de los palestinos como algo similar a Viena o Praga, con un elevado número de vecinos árabes y la expansión de la lengua árabe en la calle, una disminución de los precios inmobiliarios y la creación del Oriente en el Israel Eurocéntrico. Está claro que mientras la arrogancia cultural continúe en Israel, la aspiración a la reconciliación se hace más distante.
El derecho al retorno permite abrir un discurso sobre los derechos colectivos, que será una alternativa al discurso israelí que excluye la minoría palestina de la gestión del estado y que quiere mantenerla como una minoría eterna. En contravención con las reglas democráticas, las consideraciones demográficas en Israel han transformado artificialmente la minoría judía en una mayoría en el estado de Israel, y la mayoría palestina de la región a parecer una minoría en esta misma área. Mientras que esta ingeniería humana es posible tal vez en autonomías culturales y religiosas, no puede durar debido a la resistencia insistente de los miembros de una mayoría debilitada, en el marco de un estado nación. Este discurso colectivo alternativo percibirá los conceptos de mayoría y minoría tal como realmente son, de una manera relativa al asunto en cuestión. Cuando la división entre mayoría y minoría en cada tema se hace sobre la base de la nacionalidad, no se crea una democracia que funciona, debido a la alienación de la minoría desde la mayoría hasta el punto de no tomar parte del juego democrático. Una división entre israelíes y palestinos que cruce las líneas de identidad y se centre en el tema en cuestión permitirá una redefinición de las identidades colectivas de las dos poblaciones y su expansión. Habrá, entonces, espacio en la sociedad para la solidaridad entre trabajadores palestinos y judíos y entre mujeres palestinas y mizrahíes, y también espacio para los conflictos sobre la base del tema y no sobre la nacionalidad.
Uno de los inconvenientes que el estado de Israel se haya formado como la definición de una nueva identidad, la israelí, es la clausura a las identidades plurales. La colocación de la identidad judía en el marco de la israelidad distorsiona la experiencia acumulativa judía que enseña que la vida al lado de no-judíos también tiene ventajas como la sabiduría y la franqueza, y no solamente la humillación y la opresión. La identidad judía nunca ha luchado por sus derechos con respeto a otras identidades, pero reclamó su integración y pidió que recibiera un lugar entre las naciones del mundo. El establecimiento del estado de Israel en la zona mediterránea causó que los judíos vieran los derechos de los no-judíos como una amenaza a su existencia y que se presentó el derecho al retorno de los palestinos como una lucha entre derechos: el retorno de los palestinos versus el retorno de los judíos. El derecho de los no-judíos no va solo, y la demanda de la reciprocidad se plantea en todas las posibilidades. La exigencia palestina para conservar su derecho a no ser deportados tiene como consecuencia la adopción mutua desde el punto de vista de los colonos, que empezaron a lidiar que la retirada de los asentamientos es una deportación prohibida.

La influencia en la democracia.

La justificación común de las políticas de ocupación y la legislación discriminatoria de Israel es que se trata de una democracia defensiva. Un análisis de los aspectos de identidad en el discurso israelí sobre el derecho al retorno plantea la cuestión de qué es aquello en contra de lo que la democracia israelí se está defendiendo?
La respuesta aceptada se encuentra también en el área de la identidad, la pérdida de la identidad judía. La respuesta que se ofrece aquí sugiere que más allá que Israel quiera conservar la identidad judía, quiere protegerse de los cambios democráticos progresivos que conscientemente escogió y que no adoptó cuando fue fundado.
Israel escogió establecer un estado de judíos y no un estado de todos sus ciudadanos, debilitando de esta manera el discurso civil y promocionando el discurso nacional, étnico y religioso.
El debate sobre el derecho al retorno resulta en quitar las máscaras de ciudadanos externos, y su negación a lo “árabe”. En el mismo nivel de simplicidad que una persona de piel negra no se le permite entrar en una discoteca ashkenazí de Tel Aviv, el árabe de Israel es rechazado como no perteneciente a la tierra de nuestros antepasados. Todas las expectativas de desarrollar un discurso universal que permita a árabes y judíos vivir unos al lado de otros chocan contra las rocas de la limitada identidad israelí. Un cambio democrático adicional que está bloqueado por Israel y por las organizaciones de derechos humanos israelíes, es el desarrollo de un discurso de derechos humanos que respete los derechos sociales y culturales, pero que no esté intrínsecamente conectado, como ocurre actualmente, a las limitaciones de obligación de crear definiciones demográficas que controlen la tasa de natalidad palestina y la importación de nacimientos judíos del exterior. A partir de aquí la propia aceptación del marco democrático, la existencia de procedimientos precisos y el uso de la lengua de los derechos humanos no son una garantía, como se demuestra en el caso israelí, contra los crímenes cometidos bajo el paradigma de la autodefensa.

Fuente: Jerusalem. Alternative Information Center.
 
Las plazas palestinas
Por Ana Beris para Guysen International News
Jueves 18 marzo 2010 - 06:49

Hace exactamente cinco años, el 17 de marzo del 2005, fue inaugurado en la Franja de Gaza el hermosísimo “Parque de la Paz Barcelona”. Estuvimos allí, micrófono en mano, para vivir de cerca la alegría de los palestinos al recibir en una emotiva ceremonia – en cuya preparación habían invertido tiempo y entusiasmo- al español Miguel Angel Moratinos y a las autoridades municipales de la capital catalana. Muchos niños y jovencitos orgullosos vestían la camiseta del “Barça” y recordamos a un miembro de la delegación española comentando con una sonrisa que “hoy seguramente los de Real Madrid no se animan a salir a la calle”.



Las palabras ceremoniales no son todo, por supuesto. A veces, no tienen nada que ver con la realidad. Pero en general, pueden ser clara indicación de un determinado ambiente, de un enfoque, de una visión.

Es por eso que no nos sorprendió en absoluto, hace pocos días, leer que la organización integrista islámica Hamás que gobierna la Franja de Gaza , anunció la denominación de un parque y una plaza en recuerdo de dos terroristas suicidas. En la terminología de Hamas, se las presenta como “mártires heroínas”. Una de ellas fue Rim a Riashi, la primera mujer suicida de Hamas, una joven de 22 años, casada y madre de dos pequeños hijos. La otra, Dallal al-Mughrabi, de Al Fatah, fue la responsable del atentado perpetrado en 1978 en la carretera Haifa –Tel Aviv, conocido desde entonces como “el ataque de la costa”.

Dallal Mughrabi y sus secuaces secuestraron el 11 de marzo de 1978 un ómnibus israelí lleno de pasajeros que volvían de un paseo en el norte del país. En el camino a Tel Aviv, abrieron fuego hacia los coches que pasaban, matando a varias personas. Los terroristas ataron las manos de los hombres a sus asientos y cuando las fuerzas de seguridad israelíes lograron detener el vehículo, los palestinos armados huyeron , no sin antes lanzar granadas hacia el ómnibus que ardió en llamas. Los hombres murieron quemados vivos. En total, 37 civiles-hombres, mujeres y niños-fueron las víctimas de esa alocada carrera de la terrorista que acaba de ser honrada por la sociedad palestina.

Hace pocos días, en “The Los Angeles Times”, fue publicado un artículo sobre el tema, firmado por Ron Kehrmann, Yossi Mendelevich y Yossi Zur. El 5 de marzo del 2003, la vida de los tres cambió totalmente cuando un terrorista suicida detonó la carga explosiva que llevaba consigo en un ómnibus en la ciudad de Haifa, matando a 17 personas, la mayoría de ellos niños y jovencitos que regresaban a casa al finalizar la jornada de estudios. Entre ellos estaban Tal Kehrmann de 18 años, Yuval Mendelevich de 13 y Asaf Zur de 16.

“Nosotros no creemos que gente que asesina niños debe ser destacada como héroes”, escribieron los padres aún de duelo.

Una conclusión sencilla...evidente...Lástima que no para todos.

Cabe abrigar la esperanza que prevalezca el mensaje que el Presidente palestino Mahmud Abbas pronunció ayer en Ramallah, al afirmar que “queremos la paz con Israel, mediante negociaciones”. Sería bueno que lo destaquen sin “Plaza Dallal Mughrabi” de ningún tipo. “Parque de la Paz Barcelona”, sonaba mucho mejor.

Fuente: Guysen International
 
Si vamos a postear las "miserias" de los fundamentalistas palestinos para mostrar quien es mas cruel y despiadado uno también puede postear las "miserias" de los ultraortodoxos israelíes (fundamentalistas?) y quedamos en igualdad de condiciones.
Para los que no adherimos al terror o a la violencia por que si, esperamos acciones humanitarias y arreglo del conflicto y no mostrar la inhumanidad del conflicto, donde ambas partes no son inocentes.
 
Boicotear a Israel.

Boicotear a Israel. / Boycotter Israël.

Tres letras, BDS, le dan su nombre a una campaña contra Israel. BDS por Boicot, Desinversión, Sanciones. Las ediciones de la Fábrica acaban de publicar una colección de textos precedida de una introducción firmada por Omar Barghouti que lucha por “el boicot total a Israel”, “para impedir el genocidio y la explosión incontrolable del conjunto del sistema político de medio-oriente”.
En Francia, este objetivo sin embargo encuentra dificultades (leer este artículo de Dominique Vidal en Le Monde Diplomatic), acusada por los productos que vienen de las colonias israelíes en Cisjordania y que intentan beneficiarse de las preferencias aduaneras con Europa y que constituye un objetivo encubierto por el acuerdo de asociación.
Es por otra parte el ángulo de ataque preferido por el gobierno británico y que ya produjo resultados verificados por este blog.
Pero el boicot generalizado a todo producto israelí choca contra el Código Penal que prohíbe toda discriminación en cuestión de “pertenencia, verdadera o supuesta, a una etnia, una nación, una raza o una religión determinada”.
El objetivo de BDS se encuentra pues con un obstáculo legal que no tiene nada coyuntural.

Fuente: Guerre ou paix de Gilles Paris.
Traducción propia.




Boycotter Israël.

Trois lettres, BDS, donnent son nom à une campagne contre Israël. BDS pour Boycott, Désinvestissement, Sanctions. Les éditions de la Fabrique viennent de publier un recueil de textes précédé d’une introduction signée par Omar Barghouti qui plaide pour “le boycottage total d’Israël”, “pour empêcher le génocide et une explosion incontrôlable de l’ensemble du système politique moyen-oriental”.
En France, cet objectif rencontre cependant des difficultés (lire cet article de Dominique Vidal sur le Monde diplomatique), la mise en cause des produits venant des colonies israéliennes de Cisjordanie et qui tentent de bénéficier des préférences douanières avec l’Europe constitue un objectif couvert par l’accord d’association.
C’est d’ailleurs l’angle d’attaque privilégié par le gouvernement britannique et qui a déjà produit des résultats recensés sur ce blog (lire ici et là ). Mais l’élargissement à tout produit israélien se heurte au code pénal qui interdit en effet toute discrimination en raison “l’appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”.
L’objectif du BDS rencontre donc à un obstacle légal qui n’a rien de conjoncturel.

Guerre ou paix par Gilles Paris.
 
El bloqueo a Gaza se continúa en el tiempo.

"Si usted entra en Gaza, no tendrá más contacto con nosotros". / "Si vous entrez à Gaza, vous n'aurez plus de contact avec nous".

Confidencia de un diplomático europeo en Israel, a propósito de la visita el jueves a Gaza de Catherine Ashton, la alta representante de la Unión Europea (UE). «Los israelíes hicieron una excepción para Ashton y Ban Ki-Moon, autorizándoles a entrar en la franja de Gaza. Pero el mensaje que nos llega siempre por parte de los israelíes es claro: si un ministro de Asuntos Exteriores va a Gaza, no tendrá más contacto con nosotros».
El único ministro de Asuntos Exteriores de la UE que fue a Gaza en estos últimos meses es el irlandés, Michael Martin, pero había entrado por el paso de Rafah en Egipto.
Desde que Hamas se hizo con el poder, la Autoridad Palestina de Gaza en 2007, Israel aplica un bloqueo estricto sobre la franja de Gaza, controlada por los islamistas palestinos.
Comprobado el fracaso de su estrategia de aislamiento a Hamas, los europeos procuran salir del callejón sin salida donde se metieron, pero chocan con los vetos israelí y norteamericano sobre esta cuestión tan sensible de las relaciones con una organización clasificada como terrorista.

Fuente: Georges Malbrunot. Le Figaro.
Traducción propia.



"Si vous entrez à Gaza, vous n'aurez plus de contact avec nous".

Confidence d’un diplomate européen en Israël, à propos de la visite jeudi à Gaza de Catherine Ashton, la haute représentante de l’Union européenne (UE). «Les Israéliens ont fait une exception pour Ashton et Ban ki-Moon, en les autorisant à entrer dans la bande de Gaza. Mais le message qui nous parvient toujours de la part des Israéliens est clair: si un ministre des Affaires étrangères va à Gaza, il n’aura plus, ensuite, de contact avec nous».
Le seul ministre des Affaires étrangères de l’UE à s’être rendu à Gaza ces derniers mois est l’Irlandais, Michael Martin, mais il était entré par Rafah en Egypte.
Depuis que le Hamas a chassé, par les armes, l’Autorité palestinienne de Gaza en 2007, Israël applique un blocus strict sur la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes palestiniens.
Constatant l’échec de sa stratégie d’isolement du Hamas, les Européens cherchent à sortir de l’impasse où ils se sont engouffrés, mais ils se heurtent aux vétos israélien et américain sur cette question très sensible des relations avec une organisation classée comme terroriste.

Par Georges Malbrunot Le Figaro.
 
Editorial sobre las causas del fracaso de la reconciliación interpalestina.

¿Realmente quiere el movimiento Fatah la reconciliación nacional? / Does Fatah really want national reconciliation?

El movimiento Fatah ha estado dando la impresión que se esfuerza por conseguir la reconciliación nacional palestina, hecha añicos después de que elementos de la CIA norteamericana apoyados por la Autoridad Palestina, intentaron voltear el gobierno democráticamente elegido de Hamas después de las elecciones generales de 2006.
Sin embargo, las acciones de Fatah en lo cotidiano sugieren que la reconciliación nacional es la última cosa en el orden del día del movimiento. Por último, esta dicotomía entre lo que Fatah dice y lo que hace muestra la hipocresía y que no se puede confiar en sus palabras y en sus acciones.
En días y semanas recientes, varias agencias de seguridad que responden a Fatah llevaron una campaña dura de detenciones y represión contra gente sospechada de simpatizar con Hamas. Sobre docenas de líderes islámicos de la comunidad, muchos de ellos veteranos de las cárceles israelíes, han sido hostigados por personal de seguridad de la Autoridad Palestina. En muchos casos, eran vueltos a detener en días posteriores luego de ser liberados de prisiones israelíes.
Muchos de los detenidos son gente mayor que disfruta de mucha estima en la sociedad, mientras que otros son profesionales o líderes comunitarios que disfrutan de una buena reputación. Esta situación genera que su detención, injustificada e inmoral, realmente levante muchas cejas en todas partes de la sociedad palestina, llegando muchos a preguntarse si la Autoridad Palestina trabaja para Israel o sirviendo sus intereses, en contra de los intereses nacionales de los palestinos.
En la ciudad de Dura, cerca Al-Khalil en el sur de Cisjordania, las fuerzas de seguridad de la AP asaltaron los negocios que pertenecen a Jamal Awawdeh, quién pasó más de 12 años detenido en cárceles israelíes bajo acusación de resistir a la ocupación israelí. Según testigos oculares, las fuerzas saquearon y confiscaron toda la mercadería de sus tiendas bajo sospecha de que había recibido el dinero de Hamas para comenzar sus negocios.
Las fuerzas siguieron con el asalto de la casa de Awawdeh en el pueblo cercano de Karma donde confiscaron ganado, incluyendo cabras y ovejas.
Estas medidas draconianas no tienen precedente y subrayan el nivel de depravación que ha alcanzado el aparato de seguridad de la AP.
Un anciano en Dura encaró al personal de seguridad que se reunió en el negocio de Awawdeh con las siguientes palabras: “he vivido bajo mandato británico, bajo la ley egipcia, la ley jordana y la ocupación israelí, y nunca he visto un gobierno comportarse como éste. Es verdad que las autoridades detienen a la gente, pero ellos no asaltan sus casas y confiscan sus negocios y dinero”.
La AP afirma que Awawdeh pudo haber recibido dinero de Hamas para ayudarle a reanudar su vida después de tantos años de encarcelamiento en Israel.
¿Bien, esto es un delito? Un movimiento o partido político que ayuda a antiguos presos a reanudar sus vidas merecen el elogio y no la condena, a menos que, por supuesto, busquemos el consejo de Keith Dayton o del Shin Bet.
Por otra parte, no habría ningún incentivo para resistir a la ocupación israelí, el verdadero enemigo de la gente palestina.
De ahí, a uno lo llevan a preguntar si esto es lo que Fatah busca, desalentar a los palestinos de resistir a los inquilinos sionistas y castigar, hasta retrospectivamente, a aquellos que han pasado gran parte de sus vidas en cárceles sionistas y campos de detención.
Sobra decir que la gente, como Awawdeh, y miles de otros presos palestinos que dieron mucho para la causa de la libertad, debería ser respetada y tratada de una manera solemne, no arrebatada de sus casas y a la vista de todos, de sus familias y niños, y lanzarlos en celdas oscuras y malolientes, como si hubieran estado implicados en la comisión de un delito.
Es realmente lamentable que Fatah se complazca con este comportamiento abominable hacia palestinos patriotas cuyo único delito es su asociación con Hamas, un movimiento que ha estado encabezando la lucha palestina contra la ocupación nazi-israelí.
En efecto, este comportamiento vergonzoso de parte de la organización Fatah y la Autoridad Palestina que la controla, pone a Fatah en pie de igualdad con el régimen sionista, que busca la aniquilación de Hamas con la esperanza que esto obligaría a la gente palestina a bajar las expectativas de sus aspiraciones nacionales.
La verdad es que no podemos culpar a todo el movimiento Fatah por los actos pérfidos de ciertos elementos de las agencias de seguridad. Estamos seguros que hay muchas personas honorables dentro de Fatah que no aprueban esta ignominia y querrían ver a su movimiento limpio de traidores que están en contubernio con Israel.
Sin embargo, no es aceptable permanecer en silencio ante esta escandalosa, hasta traicionera inquisición realizada despiadadamente contra Hamas, el mismo movimiento Fatah es el que dice querer alcanzar la reconciliación nacional.
El silencio en este caso significa la conformidad y la aprobación, que directamente contradice toda pretensión de unidad y reconciliación nacional.
Hamas ha permitido que numerosos delegados de Fatah de Cisjordania visiten Gaza y se reúnan con el mando local de Fatah. La verdad es que Fatah y otros palestinos no necesitan un permiso de Hamas para visitar su país y volver a sus casas. Pero Hamas podría haber prevenido a esta gente, algunos de los cuales son enemigos fanáticos de Hamas, de entrar a Gaza. El hecho de que les ha permitido la entrada libre a Gaza desde siempre, debería ser interpretado como señal de buena voluntad y un deseo honesto de reconciliación nacional.
Hamas también ha liberado a docenas de cuadros de Fatah que habían estado implicados en actos violentos de vandalismo e incitación con la esperanza de que el Fatah reconsideraría sus medidas crueles y represivas contra los partidarios de Hamas en Cisjordania.
Sin embargo, el comportamiento provocativo y estúpido de Fatah ha permanecido sin alteraciones, lo que sugiere que hay gente influyente dentro del movimiento Fatah que mantiene sujetos a un infierno al pueblo palestino, en un estado de división y desunión.
El mando Fatah debe realizar, aunque no sea suficiente, un llamamiento a la reconciliación nacional en canales de televisión satelital árabes. El movimiento Fatah debe actuar, debe cumplir su palabra acabando con esta campaña de caza de brujas contra Hamas. Si falla, sólo quedará la hipocresía y la falta de sinceridad.
En el análisis final, este modo de comportamiento del Fatah y sus autoridades hacia los partidarios de Hamas, es una receta perfecta para la continuación, perpetuación y profundización del resquebrajamiento nacional.
Al final, el movimiento Fatah cargaría con la completa responsabilidad de esta locura.

Fuente: The Palestine Times. Redactor Ahmad Karmawi.
Traducción propia.



Does Fatah really want national reconciliation?

Fatah has been giving the impression that it is striving to achieve Palestinian national reconciliation, torn into smithereens after CIA-backed PA elements attempted to topple the democratically elected government of Hamas following the 2006 general elections.
However, Fatah’s actions on the ground suggest that national reconciliation is the last thing on the group’s agenda. Ultimately, this dichotomy between what Fatah says and what it does shows that Fatah is indulging in hypocrisy and that its words and undertakings can’t be trusted.
In recent days and weeks, the various Fatah-run security agencies carried a harsh campaign of arrest, vandalism and repression against people suspected of affiliation with Hamas. Dozens of Islamic community leaders, many of them veteran prisoners in Israeli jails, have been unceremoniously rounded-up by PA security personnel. In many cases, the detainees were arrested days after they were released from Israeli prisons.
Many of the detainees are elderly people enjoying much esteem in society, while others are professionals and civic leaders who enjoy a good reputation. This is why their arrest, unjustified and unethical, is really raising a lot eyebrows throughout the Palestinian society, prompting many to wonder if the PA is working for Israel or serving, as it claims ad nauseam, the national interests of the Palestinian people.
In the town of Dura near al-Khalil in the southern West Bank, PA security forces raided in February businesses belonging to Jamal Awawdeh, who had spent more than 12 years in Israeli jails on charges of resisting the Israeli occupation. According to eyewitnesses, the forces ransacked and confiscated all the merchandise in his store on the suspicion that he had received money from Hamas to start a business.
The forces went further by raiding Awawdeh’s home in the nearby village of Karma where they seized a number of livestock, including goats and sheep.
These draconian measures are unprecedented and underscore the low level of depravity to which the PA security apparatus has reached.
One elderly man in Dura confronted the security personnel ganging up on Awawdeh’s business with the following words: “I have been through the British mandate, the Egyptian rule, the Jordanian rule and the Israeli occupation, and I’ve never seen a government behave like this. Authorities do arrest people, but they don’t raid their homes and confiscate their businesses and money.”
The PA claims that Awawdeh may have received money from Hamas to help him restart his life after so many years of imprisonment in Israel.
Well, is this a crime? A movement or political party that helps former freedom prisoners restart their lives deserves commendation not condemnation, unless, of course, we are seeking advice from Keith Dayton or the Shin Bet.
Otherwise, there would be no incentive to resist the Israeli occupation, the ultimate enemy of the Palestinian people.
Hence, one is prompted to ask if this is what Fatah is seeking, namely to discourage Palestinians from resisting the Zionist occupiers and punish, even retrospectively, those who had spent the prime of their lives in Zionist jails and detention camps.
Needless to say, people, such as Awawdeh, and thousands of other Palestinian prisoners who paid dearly for the cause of freedom, ought to be respected and treated in a dignified manner, not snatched from their homes and in full view of their family and children and dumped into dark, rancid-smelling cells as if they were involved in committing a crime.
It is really lamentable that Fatah is indulging in this abominable behaviour against patriotic Palestinians whose only crime is their association with Hamas, a movement that has been spearheading the Palestinian struggle against the Nazi-like Israeli occupation.
Indeed, this disgraceful behaviour on the part of the Fatah organization and the Palestinian Authority, which it controls, puts Fatah on equal footing with the Zionist regime which seeks Hamas’s eradication and liquidation in the hope that this would force the Palestinian people to lower the ceiling of their national aspirations.
True, we can’t blame the entire Fatah organization for the perfidious acts of certain elements in the security agencies. We are certain that many honourable people within Fatah don’t approve of this ignominy and would want to see their movement thoroughly cleansed of traitors who are at Israel’s beck and call.
However, it is not acceptable to remain silent in the face of this scandalous, even treacherous, inquisition being carried out relentlessly against Hamas, the very movement Fatah claims to want to reach national reconciliation with.
Silence in this case means acquiescence and approval, which squarely contradicts all pretentions about national reconciliation and unity.
Hamas has allowed numerous Fatah delegates from the West Bank to visit in Gaza and meet with the Fatah leadership there. True, Fatah and other Palestinians don’t need a permit from Hamas to visit their country and return to their homes. But Hamas could have prevented these people, some of whom are fanatical enemies of Hamas, from entering Gaza. That fact that it has allowed them free entry back to Gaza should be construed as an expression of good will and honest desire for national reconciliation.
Hamas has also released dozens of Fatah operatives who had been involved in violent acts of vandalism and incitement in the hope that this would make Fatah reconsider its cruel and repressive measures against Hamas’ supporters in the West Bank.
Nevertheless, Fatah’s provocative and stupid behaviour have remained unchanged, which suggests that there are influential people in Fatah who are hell-bent on keeping the Palestinian people in a state of divisiveness and disunity.
The Fatah leadership must realize that it is not enough to make ostensibly earnest appeals for national reconciliation on Arab satellite television channels. Fatah must act on its words by putting an end to this witch-hunt campaign against Hamas. Failing to do so only spells hypocrisy and insincerity.
In the final analysis, this mode of behaviour, by Fatah and its authority, toward Hamas’s supporters is a perfect prescription for the continuation, perpetuation and deepening of the national rift.
In the end, Fatah would bear full responsibility for this folly.

The Palestine Times. Editor Ahmad Karmawi.
 
Nuevo objetivo de la AP. Las zonas de Cisjordania bajo control israelí.

La Autoridad Palestina se enfurece por el embargo israelí en Cisjordania. / L'Autorité palestinienne s'attaque à la mainmise israélienne en Cisjordanie.

Un nuevo viento de voluntarismo sopla en los pasillos de la Autoridad Palestina en Ramallah. Animado por los elogios de la comunidad internacional con respecto a su proyecto de sentar las bases de un Estado palestino en los próximos dos años, el primer ministro palestino, Salam Fayyad, decidió pasar a una velocidad superior. Su nuevo objetivo: las zonas palestinas controladas exclusivamente por Israel (zonas llamadas C) que representan el 60 % de Cisjordania. Tanto en los países donantes, en las organizaciones no gubernamentales (ONG) internacionales como en las agencias de la ONU, él repite con el mismo tono: "Hay que construir en la zona C, las limitaciones impuestas por Israel son arcaicas y están fuera de lugar".
Producto del recorte de los territorios palestinos instituido por los acuerdos de Oslo II (1995), estos sectores están colocados bajo la tutela exclusiva de Israel, en oposición a las zonas A y B, donde la Autoridad Palestina puede operar. Se trata de zonas rurales y escasamente pobladas, pero ricas en recursos naturales, situadas cerca de colonias judías, de bases militares y sobre todo a lo largo del valle del río Jordán, una extensión estratégica para el Estado judío porque está contigua a Jordania.
La burocracia militar israelí reina allí como amo y señor. Ella libra permisos de construir con cuentagotas y no vacila en hacer derribar cualquier casa precaria construida sin autorización, siendo estas tierras mantenidas en un estado de subdesarrollo a menudo alarmante. "Vayan a construir escuelas o clínicas en la zona C, declaró Jamal Zakout, consejero de Salam Fayyad, durante una reunión en presencia de ONG´s internacionales. Y si los israelíes las demuelen, mostraremos al mundo lo que hacen habitualmente".
El primer ministro palestino quiere mostrarse dando el ejemplo. Sensible a las críticas de la sociedad civil que lo acusa de adaptarse a la ocupación israelí y de no desafiarla, se ocupó de incluir varios pueblos de la zona C en los miniproyectos de construcción que inaugura a paso lento. En la mayoría de los casos, sus desplazamientos en estas zonas son coordinados cuidadosamente con el ejército israelí, que concedió previamente el permiso requerido. Pero no siempre. En el valle del río Jordán y cerca de Naplusa, sus servicios afirman haber reconstruido infraestructuras demolidas por las topadoras israelíes. “No nos disuadirán más de trabajar en la zona C, afirmaba Salam Fayyad a mediados de febrero, durante una entrevista concedida a un grupo de medios franceses.
No se trata de un territorio en disputa, sino de una parte íntegra de los territorios ocupados en 1967 sobre los cuales queremos construir nuestro Estado".
Esta directiva ha sido integrada a la dirección del Fondo de Inversión Palestina, holding "soberano" que administra el erario del "pueblo palestino". Consagrado en los tiempos de Yasser Arafat en cuentas ocultas o empresas extranjeras, este fondo ha sido repatriado a los territorios ocupados, volcándolos a proyectos inmobiliarios entre los que algunos están situados en la zona C. Entre éstos están la construcción de doscientos departamentos cerca de Qalqiliya y, sobre todo, la construcción de un complejo de lujo sobre las orillas del mar Muerto, con baños terapéuticos, centro de convenciones y hoteles de lujo, de cinco estrellas.
"Hay un verdadero cambio de actitud en nuestros dirigentes, dice un experto palestino. En el ámbito económico por lo menos, ellos quieren tomar la iniciativa y desafiar al sistema de ocupación. Si los israelíes intentan trabar sus esfuerzos, están dispuestos a pelearse".
La ofensiva de la Autoridad Palestina sobre las zonas C suscita una irritación a cierto lado israelí. En un artículo reciente, Alex Fishman, el corresponsal militar del Yediot Aharonot, informaba que el activismo de Salam Fayyad y su figura creciente alteraban la rutina de los oficiales desplegados en Cisjordania. "Él comienza a molestarnos seriamente", escribió. Más diplomático, Ygal Palmor, el portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores israelí, advierte contra toda "revocación unilateral" de los arreglos de Oslo que "sólo siembran confusión".
Por parte de las agencias de Naciones Unidas y de las ONG´s, la molestia es palpable. La mayoría de ellas tienen por norma avanzar en la zona C de punta a punta. Esta molestia es a causa de la dificultad extrema en obtener un permiso, de la liviandad que rodea el procedimiento y de los pocos escrúpulos de las autoridades israelíes que envían las topadoras. Según un informe de las Naciones Unidas, en doce años, 2.450 estructuras consideradas "ilegales" han sido derribadas en estos sectores: viviendas generalmente, pero también tiendas, depósitos de frutas, cisternas o cabañas precarias.
"Comprendemos la preocupación política de Salam Fayyad, dice Martha Myers, la directora de la asociación AIDA que agrupa una centena de ONG´s presentes en los territorios ocupados. Es verdad que la población de las zonas C merece nuestro apoyo; pero no es realista ir a construir escuelas en la zona C que corren peligro de ser demolidas apenas terminadas".
Esta tibieza le pone un verdadero dilema al primer ministro palestino. A ellos sólo, sus miniproyectos no bastarán para sacar las zonas C de la controversia. Sin un golpe de audacia de los proveedores de fondos, Salam Fayyad no llegará a aflojar la presencia de la ocupación. "El actuar ahora es responsabilidad de los países donantes, dice Sami Khader, jefe de la ONG palestina Ma'an. Hace más de diez años que las zonas C deberían haber quedado bajo control de la Autoridad Palestina. Más que inquietarse por sus contribuyentes, los países donantes deberían ir a pedir cuentas en Israel".

Fuente: Benjamín Barthe desde Ramallah. Enviado especial Le Monde.
Traducción propia.



L'Autorité palestinienne s'attaque à la mainmise israélienne en Cisjordanie.

Un vent nouveau de volontarisme souffle dans les couloirs de l'Autorité palestinienne à Ramallah. Enhardi par les éloges de la communauté internationale à l'égard de son projet de jeter les bases d'un Etat palestinien dans les deux ans à venir, le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Son nouvel objectif : les zones palestiniennes contrôlées exclusivement par Israël (zones dites C) et qui couvrent 60 % de la Cisjordanie. Aux pays donateurs, aux organisations non gouvernementales (ONG) internationales comme aux agences de l'ONU, il répète sur le même ton: "Il faut construire en zone C, les limitations imposées par Israël sont archaïques et dépassées".
Produit du découpage des territoires palestiniens institué par les accords d'Oslo II (1995), ces secteurs sont placés sous la tutelle exclusive d'Israël, par opposition aux zones A et B où l'Autorité palestinienne peut opérer. Il s'agit de zones rurales, faiblement peuplées, mais riches en ressources naturelles, situées à proximité de colonies juives, de bases militaires et surtout le long de la vallée du Jourdain, une étendue stratégique pour l'Etat juif car contiguë de la Jordanie.
La bureaucratie militaire israélienne y règne en maître. Elle ne délivre des permis de construire qu'au compte-gouttes et n'hésite pas à faire raser la moindre cahute dépourvue d'autorisation, si bien que ces terres sont maintenues dans un état de sous-développement souvent alarmant. "Allez construire des écoles ou des cliniques en zone C, a déclaré Jamal Zakout, un conseiller de Salam Fayyad, lors d'une réunion en présence d'ONG internationales. Et si les Israéliens les démolissent, nous montrerons au monde ce qu'ils font."
Le premier ministre palestinien veut montrer l'exemple. Sensible aux critiques de la société civile qui l'accuse de s'adapter à l'occupation israélienne et non de la défier, il a pris soin d'inclure plusieurs villages en zone C dans les mini-projets de construction qu'il inaugure au pas de charge. Dans la plupart des cas, ses déplacements dans ces zones sont soigneusement coordonnés avec l'armée israélienne, qui a accordé au préalable le permis requis. Mais pas toujours. Dans la vallée du Jourdain et près de Naplouse, ses services affirment avoir reconstruit des infrastructures démolies par les bulldozers israéliens. "On ne nous dissuadera plus de travailler en zone C, affirmait Salam Fayyad à la mi-février, lors d'un entretien accordé à un groupe de médias français. Il ne s'agit pas d'un territoire disputé, mais d'une partie intégrale des territoires occupés en 1967 sur lesquels nous voulons construire notre Etat."
Ce mot d'ordre a été intégré à la direction du Fonds d'investissement palestinien, la holding "souveraine" qui gère le portefeuille du "peuple palestinien". Eparpillée du temps de Yasser Arafat sur des comptes occultes ou des entreprises étrangères, cette manne a été rapatriée dans les territoires occupés, sur des projets immobiliers dont certains sont situés en zone C. Parmi ceux-ci, la construction de deux cents appartements près de Qalqiliya et, surtout, l'aménagement d'un complexe de luxe sur les rives de la mer Morte, avec balnéothérapie, centre de conférence et palaces cinq étoiles.
"Il y a un vrai changement d'attitude chez nos dirigeants, dit un expert palestinien. Dans le domaine économique au moins, ils veulent prendre l'initiative et défier le système d'occupation. Si les Israéliens tentent d'entraver leurs efforts, ils sont prêts à se bagarrer."
L'offensive de l'Autorité palestinienne sur les zones C suscite un agacement certain côté israélien. Dans un récent article, Alex Fishman, le correspondant militaire du Yediot Aharonot, rapportait que l'activisme de Salam Fayyad et sa stature grandissante bousculaient la routine des officiers affectés en Cisjordanie. "Il commence à nous ennuyer sérieusement", écrivait -il. Plus diplomatique, Ygal Palmor, le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, met en garde contre toute "révocation unilatérale" des arrangements d'Oslo qui "ne ferait que semer la confusion".
Du côté des agences des Nations unies et des ONG, la gêne est palpable. La plupart d'entre elles ont pour règle d'avancer en zone C sur la pointe des pieds. Du fait de l'extrême difficulté à obtenir un permis, du flou qui entoure la procédure et du peu de scrupules des autorités israéliennes à envoyer les bulldozers. Selon un rapport des Nations unies, en douze ans, 2 450 structures "illégales" ont été rasées dans ces secteurs : habitations en dur mais aussi tentes, citernes, étals de fruits ou cabanes en tôle.
"On comprend le souci politique de Salam Fayyad, dit Martha Myers, la directrice de l'association AIDA qui regroupe une centaine d'ONG présentes dans les territoires occupés. C'est vrai que la population des zones C mérite notre soutien. Mais il n'est pas réaliste d'aller construire des écoles en zone C qui risquent d'être démolies aussitôt finies."
Cette tiédeur pose un vrai dilemme au premier ministre palestinien. A eux seuls, ses mini-projets ne suffiront pas à sortir les zones C du marasme. Sans un regain d'audace des bailleurs de fonds, Salam Fayyad ne parviendra pas à desserrer le carcan de l'occupation. "C'est aux pays donateurs d'agir, dit Sami Khader, patron de l'ONG palestinienne Ma'an. Cela fait plus de dix ans que les zones C auraient dû passer sous le contrôle de l'Autorité palestinienne. Plutôt que de s'inquiéter de leurs contribuables, les pays donateurs devraient aller demander des comptes à Israël."

Ramallah. Envoyé spécial Benjamin Barthe par Le Monde.
 
En una conversación telefónica entre Lavrov y Meshaal

Rusia llama a Hamás a cesar el ataque con cohetes

El ministro de Exteriores ruso, Serguei Lavrov (foto) ha llamado a Hamás a cesar los ataques con cohetes hacia Israel, según informó un comunicado del Ministerio de exteriores hoy jueves.

Lavrov le pidió directamente al jefe político de Hamás, Khaled Meshaal, en una conversación telefónica, que la organización terrorista cese "el disparo inconsciente de cohetes desde la Franja de Gaza hacia el sur de Israel".

Meshaal dijo que los lideres de Hamás han decidido "mantener la calma, ya que no estamos interesados en incrementar la tensión". Además, prometió que tomarán "medidas apropiadas para prevenir el disparo de cohetes desde Gaza".

Lavrov y Meshaal se habían reunido el último febrero, cuando el líder de Hamás visitó Moscú. En su momento, durante una visita a Rusia el mes pasado, el primer ministro Biniamín Netanyahu no había descartado reanudar la negociación por el soldado secuestrado Guilad Shalit, con mediación de Moscú.

El fuego de cohetes desde la Franja de Gaza, ha incrementado últimamente. El último que fue disparado cayó el pasado lunes en el Concejo Regional de Eshkol, sin causar daños ni heridos.

El incremento de los cohetes Qassam, seguido por los eventos que culminaron en un intercambio de fuego que resultó en la muerte del sargento Ilan Sviatkovsky y del comandante Eliraz Peretz, ambos pertenecientes al Batallón número 12 de la Brigada Golani; forzaron a Israel a estar en estado de alerta durante la festividad de Pesaj.

Fuente:Aurora Digital
 
Expropiaciones en Cisjordania.

Miles de palestinos condenan las expropiaciones en el Día de la Tierra.

Los manifestantes piden el reconocimiento de poblados y campos palestinos expropiados por Israel.



Como en anteriores ocasiones, la jornada -seguida también en los campos de refugiados de países árabes vecinos y en otros Estados- ha tenido su epicentro en Sajnín, una ciudad árabe de Galilea, en el norte de Israel.
Allí se han congregado a mediodía unas 8.000 personas que portaban banderas palestinas y cantaban eslóganes como "Mi nación, mi nación, mi vida es para ti", "Nuestra tierra es lo más importante" o "Barak, Barak, ministro de Defensa (israelí), a ¿cuántos niños has matado hoy?".
Los participantes, en su mayoría familias, han visitado las tumbas de los seis palestinos con ciudadanía israelí, que murieron por fuego de la Policía de Israel cuando se manifestaban de forma pacífica en 1976 contra la expropiación de 2.000 hectáreas en favor de localidades judías, suceso que originó el llamado Día de la Tierra.
Los manifestantes se desplazaron después al poblado vecino de Arabe mientras doblaban las campanas de las iglesias y desde los minaretes de las mezquitas los almuédanos animaban a la gente a participar. "Estamos aquí para honrar a los mártires y unir la fuerza árabe en la lucha por alcanzar la igualdad con los judíos en el Estado de Israel", ha dicho el portavoz del Ayuntamiento de Sajnín, Gasal Abu-Raya.
Otro de los presentes, el campesino Mohamed Abu Maydi, recordaba cómo cambió su vida cuando Israel le expropió siete hectáreas de tierra cultivable. "Mi hijo ya sólo juega en esa zona y yo voy a menudo a verla. Hacemos vida en torno a esa tierra, sobre la que nunca abandonaremos nuestro derecho. Si la expropiación era tan necesaria, ¿por qué no se ha usado? Hemos pedido a Israel que nos las devuelva o nos compense, pero nada", lamentaba.
La jornada tiene como principal novedad este año la convocatoria de una manifestación en El-Araqib, uno de los 45 poblados beduinos del desierto del Neguev, en el sur de Israel, cuya existencia no reconocen las autoridades del país y, por tanto, no aparecen en los mapas oficiales, aunque daten de antes del nacimiento del Estado judío en 1948.
Los organizadores esperan alcanzar los 5.000 asistentes en la protesta. "Esta convocatoria distingue las celebraciones de este año y esperamos que aumente la determinación de sus habitantes por construir en los poblados", pese a la amenaza de demolición de los hogares al ser edificados sin permiso legal, ha indicado el diputado israelí Talab Al-Sana, de la Lista Arabe Unida.
En Cisjordania, el primer ministro palestino, Salam Fayad, se unió por la mañana a una marcha en el poblado de Qarawat Bani Hassan, cerca de Salfit (norte), a la que acudieron unas doscientas personas entre israelíes, palestinos y activistas internacionales, informaron los Comités de Coordinación de la Resistencia Popular.
También en Budrus, al oeste de Ramala, se congregaron unos trescientos hombres y mujeres, que plantaron árboles junto al muro israelí de separación antes de ser dispersados por soldados con gas lacrimógeno y balas de goma, según la misma fuente.
Gaza, bajo control del movimiento islamista Hamás, fue el escenario de tres manifestaciones -en el norte, centro y sur de la franja- que sumaron centenares de participantes.
Durante las protestas, soldados israelíes abrieron fuego intensamente desde torres de control y vehículos blindados en la frontera e hirieron al menos a seis palestinos, uno de ellos de gravedad, según testigos.
La multitud agitaba banderas palestinas y mostraba pancartas con lemas en contra de la "zona tampón" de trescientos metros de anchura impuesta por Israel en torno a la barrera que separa ambos territorios para evitar ataques de las milicias palestinas y que impide a agricultores de la franja trabajar sus tierras.
Bastantes civiles palestinos entran en esta zona bien sin darse cuenta, bien para tratar de colarse en Israel en busca de trabajo, bien para recoger chatarra o guijarros que venden luego para subsistir en una economía destrozada por años de bloqueo israelí.
Esta mañana, un palestino de quince años de edad, Mohamed al Farmawi, murió en el sudeste de Gaza por fuego israelí al acercarse a la barrera fronteriza, según testigos y fuentes de la seguridad palestina. El Ejército israelí asegura no tener constancia del incidente.

Fuente: EFE y elmundo.es
 
La situación de los cristianos en Jerusalén.

Los palestinos cristianos se inquietan por la "judaïzación" creciente de Jerusalén. / Les Palestiniens chrétiens s'inquiètent de la "judaïsation" croissante de Jérusalem.

¿Jerusalén está perdiendo lentamente su carácter multiconfesional?
Los palestinos musulmanes y cristianos, que denuncian la "judaïzación" creciente de la Ciudad Santa, lo afirman. Los segundos ven una ilustración en ocasión de las fiestas de Pascuas, que están rodeadas este año de medidas de seguridad y de restricciones sin precedentes para estas fiestas. Éstas son justificadas oficialmente por el riesgo que constituye la concordancia de las celebraciones católicas, griegas-ortodoxas y judías.
El ejército israelí anunció "medidas de benevolencia" hacia la población palestina: diez mil cristianos palestinos de Cisjordania y quinientos de la franja de Gaza están autorizados, en principio, para trasladarse a Israel, particularmente a Jerusalén, hasta el 7 de abril. Pero, paralelamente, Cisjordania ha sido cerrada totalmente hasta el 6 de abril. Entonces ninguno sabe cómo, en los hechos, estas dos decisiones son conciliables.
La incertidumbre es aún mayor ya que estos peregrinos deben estar en posesión, además de un permiso, de una tarjeta magnética de identidad librada por las autoridades israelíes. El comandante Guy Inbar, el portavoz del Cogat, el organismo que coordina las actividades del ejército en los territorios palestinos, asegura que se trata de una formalidad simple: "Es como una tarjeta de crédito, precisa. Está hecho para mejorar la gestión del sistema, no es algo nuevo". En efecto, los palestinos denuncian desde hace tiempo el proceso de expedición de estas tarjetas, supervisado por el Shin Beth, el servicio de seguridad interior de Israel.
Cura del pueblo cristiano de Taïbeh, el padre Raëd Abousahlia nos señala que obtuvo sólo doscientos permisos para sus fieles, es decir tres veces menos que los años precedentes. "Los puestos de control múltiples son una humillación, y la gente se desanima. Los israelíes dejarán a los peregrinos llegar sin traba a los lugares santos, si se abstienen de ir a Jerusalén", estima.
Más aún cuando no es fácil entrar en la ciudad vieja, con más razón lo es acercarse al Santo Sepulcro. Restricciones draconianas han sido impuestas para la ceremonia del Fuego sagrado, que se efectúa el sábado 3 de abril. Muy pocos peregrinos podrán asistir y, en Ramallah, el obispo griego-ortodoxo Atallah Hanna lanzó una llamada de alarma frente a lo que percibe como la voluntad israelí de "violar la libertad religiosa". Jerusalén, insistió él, "debe quedar como una ciudad abierta para todos los cristianos".
"Los israelíes vuelven a poner en discusión una tradición de libertad religiosa que está vigente desde hace novecientos años, denuncia Youssef Daher, del Consejo Ecuménico de las Iglesias (JIC), y se burlan del Statu Quo de 1852" que rige para casi todos los signos confesionales, para las confesiones ortodoxas, latinas y armenias en el seno del Santo Sepulcro.
El patriarca latino de Jerusalén, Mgr Fouad Twal, no quiere entrar en una polémica que es alimentada sobre todo por griegos-ortodoxos, él también se inquieta por "la judaïzación" de Jerusalén. "Pedimos que todos nuestros fieles puedan entrar en Jerusalén para rezar, y tener acceso a los lugares santos, indica durante una entrevista. Pero invocando "razones de seguridad", Israel reduce en los hechos el ejercicio de esta libertad religiosa".
El domingo 28 de marzo, mientras que miles de católicos participaban en la procesión tradicional del domingo de Ramos, el patriarca latino subrayó que Jesús había entrado en Jerusalén" sin escolta, sin soldados, sin muro de separación y sin puestos de control".
Mgr Twal recuerda que menos de diez mil cristianos viven en Jerusalén y que su comunidad (menos del 2,5 % de las poblaciones israelíes y palestinas) es amenazada a la vez por el éxodo y por el índice de natalidad muy inferior al de los musulmanes y judíos. Él comprueba que la política israelí "pretende vaciar a Jerusalén de su población musulmana" y, accesoriamente, de la cristiana.
Es también la opinión de un monje que vive desde hace treinta años en la ciudad vieja: El padre Pedro asistió a una lenta pero inexorable evolución. "Los cristianos, dice él, no sufren un verdadero hostigamiento, pero nosotros estamos enfrentados a una política determinada de judaïzación de la Ciudad Santa". Como Mgr Twal, él cita la multiplicación de banderas israelíes que aparecen en los techos de las casas.
A fuerza de recorrer el laberinto de callejones estrechos, identificó los principales barrios de esta colonización discreta. "Las casas han sido ocupadas en primer lugar en el barrio musulmán, cerca de la 3a estación del vía crucis, luego alrededor de la puerta de Jaffa y finalmente sobre el camino del Muro de los Lamentos", indica él, antes de dar su explicación: "Su idea, es ocupar poco a poco el camino que lleva hacia el Templo".
El "Templo", es una referencia al segundo templo, destruido en el año 70 por los romanos, en el emplazamiento de la mezquita Al-Aqsa. Los cristianos no tienen los mismos intereses que los musulmanes, los cuales están enfrentados sobre todo con la colonización judía en Jerusalén Este. Pero ambas comunidades se reúnen en su lucha para denunciar una política israelí de hecho consumado en Jerusalén; ellos temen que se vuelva a poner en discusión el carácter único de cuna de las tres religiones monoteístas.

Fuente: Laurent Zecchini. Corresponsal en Jerusalén de Le Monde.
Traducción propia.



Les Palestiniens chrétiens s'inquiètent de la "judaïsation" croissante de Jérusalem.

Jérusalem est-elle en train de perdre lentement son caractère multiconfessionnel ? Les Palestiniens musulmans et chrétiens, qui dénoncent la "judaïsation" croissante de la Ville sainte, l'affirment. Les seconds en voient une illustration à l'occasion des fêtes de Pâques, qui sont entourées cette année de mesures de sécurité et de restrictions sans précédent qui entourent cette année les fêtes de Pâques. Celles-ci sont justifiées officiellement par le risque que constitue la concordance des célébrations catholiques, grecques-orthodoxes et juives.
L'armée israélienne a annoncé des "mesures de bienveillance" envers la population palestinienne : dix mille chrétiens palestiniens de Cisjordanie et cinq cents de la bande de Gaza sont, en principe, autorisés à se rendre en Israël, notamment à Jérusalem, et cela jusqu'au 7 avril. Mais, parallèlement, la Cisjordanie a été entièrement bouclée jusqu'au 6 avril. Or nul ne sait comment, dans les faits, ces deux décisions sont conciliables.
L'incertitude est d'autant plus vive que ces pèlerins doivent être en possession, outre d'un permis, d'une carte magnétique d'identité délivrée par les autorités israéliennes. Le commandant Guy Inbar, porte-parole du Cogat, l'organisme qui coordonne les activités de l'armée dans les territoires palestiniens, assure qu'il s'agit d'une simple formalité : "C'est comme une Master Card, précise-t-il. C'est fait pour améliorer la gestion du système, ce n'est pas quelque chose de nouveau." En effet, les Palestiniens dénoncent depuis longtemps le processus de délivrance de ces cartes, supervisé par le Shin Beth, le service de sécurité intérieure d'Israël.
Curé du village chrétien de Taïbeh, le père Raëd Abousahlia nous indique qu'il n'a obtenu que deux cents permis pour ses ouailles, soit trois fois moins que les années précédentes. "Les postes de contrôle multiples sont une humiliation, et les gens se découragent. Soit les Israéliens laissent les pèlerins se rendre sans entrave sur les lieux saints, soit il vaut mieux s'abstenir de se rendre à Jérusalem", estime-t-il.
D'autant qu'il n'est pas aisé d'entrer dans la vieille ville, à plus forte raison d'approcher le Saint-Sépulcre. Des restrictions draconiennes ont été imposées pour la cérémonie du Feu sacré, qui a lieu samedi 3 avril. Très peu de pèlerins pourront y assister et, à Ramallah, l'évêque grec-orthodoxe Atallah Hanna a lancé un cri d'alarme face à ce qu'il perçoit comme une volonté israélienne de "violer la liberté religieuse". Jérusalem, a-t-il insisté, "doit rester une ville ouverte pour tous les chrétiens".
"Les Israéliens remettent en cause une tradition de liberté religieuse qui est en vigueur depuis neuf cents ans, dénonce Youssef Daher, du Conseil oecuménique des Eglises (JIC), et ils bafouent le Statu Quo de 1852" qui régit les rapports par ailleurs tendus entre les confessions orthodoxe, latine et arménienne au sein du Saint-Sépulcre.
Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, ne veut pas entrer dans une polémique qui est surtout alimentée par les grecs-orthodoxes, mais il s'inquiète lui aussi de la "judaïsation" de Jérusalem. "Nous demandons que tous nos fidèles puissent entrer à Jérusalem pour prier, et avoir accès aux lieux saints, indique-t-il lors d'un entretien. Mais en invoquant des "raisons de sécurité", Israël réduit dans les faits l'exercice de cette liberté religieuse."
Dimanche 28 mars, alors qu'un millier de catholiques participaient à la traditionnelle procession des Rameaux, le patriarche latin a souligné que Jésus était entré dans Jérusalem "sans escorte, sans soldats, sans mur de séparation et sans check-point".
Mgr Twal rappelle que moins de dix mille chrétiens vivent à Jérusalem et que leur communauté (moins de 2,5 % des populations israéliennes et palestiniennes) est menacée à la fois par l'exode et un taux de natalité bien inférieur à celui des musulmans et des juifs. Il constate que la politique israélienne "vise à vider Jérusalem de sa population musulmane" et, accessoirement, chrétienne.
C'est aussi l'avis d'un religieux qui vit depuis trente ans dans la vieille ville : Frère Pierre a assisté à une lente mais inexorable évolution. "Les chrétiens, dit-il, ne subissent pas de véritable harcèlement, mais nous sommes confrontés à une politique déterminée de judaïsation de la Ville sainte." Comme Mgr Twal, il cite la multiplication des drapeaux israéliens qui apparaissent au faîte des maisons.
A force de parcourir le labyrinthe de ruelles étroites, il a identifié les principaux quartiers de cette discrète colonisation. "Des maisons ont été tout d'abord occupées dans le quartier musulman, près de la 3e station du chemin de Croix, puis autour de la porte de Jaffa, enfin sur le chemin du mur des Lamentations", indique-t-il, avant de donner son explication : "Leur idée, c'est d'occuper peu à peu la route qui mène vers le Temple."
Le "Temple", c'est une référence au second temple, détruit en l'an 70 par les Romains, à l'emplacement de la mosquée Al-Aqsa. Les chrétiens n'ont pas les mêmes intérêts que les musulmans, lesquels sont surtout confrontés à la colonisation juive à Jérusalem-Est. Mais les deux communautés se rejoignent dans leur combat pour dénoncer une politique israélienne du fait accompli à Jérusalem dont ils craignent qu'elle remette en cause le caractère unique de berceau des trois religions monothéistes.

Laurent Zecchini Jérusalem Correspondant Le Monde.
 
Se afloja el bloqueo sobre Gaza para algunos artículos.

Vestimenta y calzado entran en Gaza por primera vez desde hace dos años. / Vêtements et chaussures entrent à Gaza pour la première fois depuis deux ans.

Israel autorizó el domingo el paso de camiones que transportaban ropa y zapatos destinados a los habitantes de la franja de Gaza, la primera carga comercial de este género después de casi dos años. Cinco camiones de zapatos y cinco camiones de ropa pudieron pasar las aduanas, la primera entrega de estos productos desde agosto de 2008.
Después de la última ofensiva israelí contra la franja de Gaza, durante el invierno 2008-2009, la agencia de las Naciones Unidas para los refugiados palestinos (UNRWA) y las ONGs habían introducido ropa y calzado en el marco de la ayuda internacional, pero en pequeñas cantidades.
La franja de Gaza, una franja de tierra estrecha, arenosa y superpoblada (1,5 millón de habitantes, de los cuales el 85 % dependen de la ayuda internacional), está sometida a un bloqueo israelí estricto desde la toma de control del territorio en junio de 2007 por el movimiento islamista palestino Hamas. La mayoría de las mercaderías transitan por túneles de contrabando cavados bajo la frontera con Egipto.
"Todo está coordinado con la ONU de tal modo que sepamos con certeza que la vestimenta será distribuida", precisó personal militar israelí, que también indicó que Israel posiblemente permitirá la entrada en los próximos días de cantidades limitadas de cemento al enclave palestino.
Se trataría, no obstante, de autorizaciones puntuales. "Israel no permitirá la reconstrucción de la franja de Gaza, que consideramos controlada por una entidad terrorista como Hamas y mientras el soldado Gilad Shalit esté preso", añadió el oficial, en referencia al sargento israelí retenido por Hamas desde el 2006.
Durante una visita a Gaza el último mes, el secretario general de la ONU Ban Ki-Moon, había condenado el bloqueo "inaceptable" impuesto por Israel. "Dije claramente y de una manera repetida a los dirigentes israelíes, que su política de bloqueo no es defendible y que es mala", sentenció.

Fuente: Le Monde con AFP.
Traducción propia.



Vêtements et chaussures entrent à Gaza pour la première fois depuis deux ans.

Israël a autorisé dimanche le passage de camions transportant des vêtements et des chaussures destinés aux habitants de la bande de Gaza, le premier chargement commercial de ce genre depuis près de deux ans. Cinq camions de chaussures et cinq camions de vêtements ont pu passer les douanes, la première livraison de ces produits depuis août 2008.
Après la dernière offensive israélienne contre la bande de Gaza, pendant l'hiver 2008-2009, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et des ONG avaient introduit des vêtements et des chaussures, dans le cadre de l'aide internationale, mais en petites quantités.
La bande de Gaza, une étroite bande sablonneuse surpeuplée (1,5 million d'habitants, dont 85% dépendent de l'aide internationale), est soumise à un strict blocus israélien depuis la prise de contrôle du territoire en juin 2007 par le mouvement islamiste palestinien Hamas. La plupart des marchandises transitent par des tunnels de contrebande creusés sous la frontière avec l'Egypte.
"Tout est coordonné avec l'ONU de telle sorte que nous sachions avec certitude à qui ces vêtements seront distribués", a précisé un cadre militaire israélien, qui a également indiqué qu'Israël devrait permettre l'entrée dans les prochains jours de quantités limitées de ciment dans l'enclave palestinienne.
Il ne s'agirait toutefois que d'autorisations ponctuelles. "Israël ne permettra pas la reconstruction de la bande de Gaza, que nous considérons comme une entité terroriste tant qu'elle sera contrôlée par le Hamas et tant que le soldat Gilad Shalit restera prisonnier", a ajouté l'officier, en référence au sergent israélien détenu par le Hamas depuis 2006.
Lors d'une visite à Gaza, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait condamné le mois dernier le blocus "inacceptable" imposé par Israël. "J'ai dit clairement et de manière répétée aux dirigeants israéliens que leur politique de bouclage n'est pas tenable et qu'elle est mauvaise", avait-il plaidé.

Le Monde avec AFP.
 
Entrevista al Primer Ministro palestino Salam Fayad.

Entrevista al Primer Ministro palestino Salam Fayad.

"Declararemos el Estado palestino a mediados de 2011"

Salam Fayad es un político palestino que soporta el acoso de tres incisivos rivales: Israel, Hamás y algunos prebostes de Fatah descontentos con la pérdida de su cuota de poder. El cuarto actor relevante en Oriente Próximo, Estados Unidos, respalda sin medias tintas al primer ministro de la Autoridad Palestina.
Fayad recibe en su despacho de Ramala, donde cuelga la fotografía de un imponente olivo, "de 2.000 años", puntualiza. Su tarea es descomunal y plagada de retos, y a veces da la impresión de que minimiza algunos escollos a la vista en su camino. Pero este ex economista del Banco Mundial y del Fondo Monetario Internacional tiene un plan, y ha decidido, con una actitud muy estadounidense, que no perderá un segundo. Construye las instituciones palestinas y promueve obras públicas en toda Cisjordania, también en la zona totalmente controlada por Israel y sin permiso del poder ocupante. "Pienso declarar el Estado a mediados de 2011. Esto es como un embarazo, que tiene su tiempo. El niño puede nacer un día antes o después, pero nacerá". No parece contemplar un aborto.

Pregunta. ¿Por qué su política de hechos consumados en la zona de Cisjordania bajo dominio israelí?

Respuesta. Porque es parte del territorio ocupado en 1967. Supone un 60% de la tierra de Cisjordania y tenemos que desarrollarla. Como se declaró bajo la jurisdicción israelí, la gente empezó a considerar esta área como una tierra en disputa, que no nos pertenece. Rechazo eso tajantemente.

P. ¿Por qué ahora y no antes?

R. Muchas cosas no han ocurrido como tenían que haber ocurrido ni cuando deberían haber ocurrido. El proceso de paz [nacido de los Acuerdos de Oslo, en 1993] tenía que haber acabado en mayo de 1999. Eso no ocurrió. Luego estalló la segunda Intifada, en 2000, y hubo años de caos, sin ley. Por eso este programa de acabar con la ocupación y declarar un Estado es muy importante, porque establece un calendario. Para mediados de 2011 deberíamos estar preparados para un Estado con instituciones básicas de gobierno, infraestructuras básicas en todo el territorio ocupado en 1967.

P. ¿Cree usted que llegará a tiempo?

R. Sí. Bajo la ocupación, en la adversidad, es un desafío. Vamos a tener que trabajar muy duro. Claro que es ambicioso, pero se puede hacer. Por varias razones. Primero, mire lo que hemos logrado desde mediados de 2007. Hemos dado la vuelta a la situación. Entonces, Cisjordania estaba en proceso de desintegración institucional. Este edificio fue asaltado por hombres encapuchados y armados. En ningún lugar imperaba la ley. Ni en Ramala, ni Nablús, ni Jenin, ni Hebrón. Gaza estaba también en esa situación. Después ocurrió su separación, que fue consecuencia directa de ese estado sin ley que prevalecía. No había mucho tiempo para pararse a pensar. Literalmente, la casa estaba en llamas y había que apagar el fuego cuanto antes, aunque la casa se inundara. Estoy muy alentado por lo que hemos conseguido en Cisjordania en materia de seguridad. Si hemos logrado esto, creo que podemos llegar a la meta.

P. ¿Y Gaza?

R. Gaza es diferente porque allí no podemos hacer lo que en Cisjordania. Gaza está sellada completamente por los israelíes. El otro gran problema es que la Autoridad Palestina no está allí. Eso no quiere decir que no hagamos nada. Pagamos regularmente salarios y ayudas sociales. Hamás, aunque ganó las elecciones de 2006, tomó Gaza de forma violenta. Era inconcebible que las fuerzas de seguridad trabajaran para Hamás. El 50% de nuestro gasto corriente se invierte en Gaza. El problema es que no podemos hacer proyectos por el asedio. Si se levanta el bloqueo y somos capaces de reunificar nuestro país, que es un deber... Si no lo conseguimos, no tendremos Estado.

P. Pero usted sabe lo que Hamás dice de usted.

R. De eso hablaremos luego. La ventaja de Gaza es que es pequeño. Por eso lo que hemos hecho en Cisjordania, donde moverse es difícil por los controles militares y los asentamientos israelíes, lo podemos hacer allí y mucho más rápido.

P. Veo muy difícil que la reconciliación pueda llegar pronto. Hamás dice que es usted una marioneta de Estados Unidos, que su Gobierno lo dirige el general estadounidense Keith Dayton, que entrena a sus fuerzas de seguridad...

R. Si para Hamás el problema es el Gobierno, no hay problema. Porque este Gobierno no es para siempre. Si para Hamás este Gobierno es un impedimento para la reconciliación, nos vamos mañana. Es una simplificación deliberada.

P. ¿Cómo puede haber reconciliación si Hamás parece desaparecida en Cisjordania, y Fatah en Gaza?

R. Claro que es difícil lograr la reconciliación por la polarización y la división. Los miembros de Hamás están ahí, y no los perseguimos por ser de Hamás, sino por estar implicados en actividades que desde el punto de vista de la seguridad son inaceptables. Hamás no es ilegal en absoluto.

P. ¿También son difíciles sus relaciones con Fatah?

R. Mi Gobierno, por el programa que aplica, no puede tener un problema con Fatah. Pero hay algunos [dirigentes] de Fatah que tienen problemas conmigo, aunque existe un número sustancial de ministros de Fatah en mi Gobierno. Ningún Gobierno tiene un apoyo unánime. En este negocio no puedes mirar a la izquierda ni a la derecha. Hay que seguir adelante, y un poco de suerte de vez en cuando no viene mal.

P. Dice usted que quienes alientan una Intifada no conocen el significado de esa palabra.

R. Significa algo que ocurre de abajo arriba, desde la base. Por eso no se puede ordenar una Intifada, es algo que hace la gente, y que ocurre porque refleja su frustración. Quien llama a la Intifada está desconectado de la realidad. La resistencia es la gente que sigue aquí un día y otro, comprometida con las vías pacíficas. Llamar a la Intifada es ofensivo para todos los que estamos implicados en la lucha cotidiana por nuestro derecho a vivir en nuestra tierra. La mayor rebeldía es seguir aquí. La ocupación es devastadora, hace que la gente quiera buscarse la vida en otro sitio. Pero lo que realmente hace que se vayan es la violencia interna. Hay una desconexión entre los eslóganes y la realidad. Ayer estuve en un pueblo que visité por primera vez en abril de 2008. Desde entonces hemos hecho nueve proyectos. Ahora hay agua, luz, una escuela de niños y una de niñas, y tres pozos que funcionaban con diésel ahora tienen electricidad. La población ha aumentado. La gente está contenta. Esa es mi visión: hechos sobre el terreno. ¡Para mí es tan obvio! Estoy decidido a construir un Estado pese a la ocupación, con el objetivo de acelerar el fin de la ocupación. Los palestinos, cuando estamos felices, trabajamos. Cuando estamos tristes, y aquí hay muchos días para estarlo, tenemos que trabajar con más empeño. La gente está aceptando que este camino puede llevar a la libertad.

Fuente: Juan Miguel Muñoz desde Ramallah. elpais.com
 
A pesar de que Hamás y Jihad anunciaron el cese de lanzamientos

Continúan los intentos de ataque desde Gaza

Seis morteros fueron disparados desde el norte de Gaza la mañana de hoy miércoles, aterrizando todos ellos en territorio palestino. No hubo informes de heridos o daños causados.

Los proyectiles estaban dirigidos a la región occidental del Néguev israelí.

El ataque anterior proveniente del territorio controlado por Hamás había tenido lugar en la noche del domingo, cuando un cohete Qassam explotó en un área abierta dentro de los límites del Consejo Regional de Shaar Haneguev, sin causar daños ni heridos. Unas horas antes del ataque con cohetes, Israel permitió que un cargamento de ropa y zapatos para los comerciantes palestinos de la Franja de Gaza, por primera vez en tres años.

El día sábado también hubo un mortero disparado desde Gaza hacia la región del Néguev. No hubo informes de heridos o daños en el ataque tampoco.

La Fuerza Aérea de Israel bombardeó una serie de objetivos en la Franja de Gaza la noche del jueves. Los palestinos informaron de numerosas explosiones en varios lugares. El ejército israelí, por su parte, informó la eliminación con exactitud de los objetivos de terror identificados.

Según testigos, uno de los objetivos fue un grupo de puestos de vigía armados cerca de Beit Lahiya, situada en la parte norte de Gaza. Nadie resultó herido en el ataque.

La semana pasada el gobierno de Hamás en Gaza se reunió con representantes de las facciones armadas palestinas en la Franja y exigió que se detengan los ataques con cohetes y morteros contra Israel a fin de no dar al Estado Judío una "excusa" para escalar su actividad militar. Sin embargo, los representantes del movimiento Salami, vinculados a al-Qaeda, que se ha responsabilizado de la mayoría de los recientes ataques con cohetes contra Israel, no participaron en la reunión.

Fuente:Aurora Digital
 
La mirada palestina sobre el mundo panárabe y sus organismos. (Editorial)

La cumbre de Sirte: ¿Qué se viene? / The Serte summit: What is next?

A los ojos de las masas árabes, las conferencias en las cumbres árabes siempre eran ocasiones para el ridículo y las burlas, considerando su crónica, casi se llega a un fracaso escandaloso al abordar antiguas causas árabes, como la grave situación palestina.
La última conferencia en la cumbre en Libia no fue la excepción. Los jefes de Estado árabes, o sus representantes, perdieron 48 horas masticando sus débiles posiciones en relación al tema Jerusalén, que está siendo cortada en pedazos por los inquilinos sio-nazis de Palestina.
Liberándose de llevar sobre sus hombros responsabilidades nacionales e islámicas, estos líderes han decidido donar 500 millones de dólares como si el dinero, aunque es importante, liberaría a Jerusalén de los malditos grilletes del sionismo.
Aparte de este acto mediocre, los líderes árabes reiteraron las mismas tonterías que ellos invocaban repetidamente en sus cumbres anteriores, como la apelación a la comunidad internacional para presionar a Israel y llevar a la entidad sionista a los organismos internacionales.

¡Gran acuerdo!

Uno realmente querría brindarle a estas reuniones el beneficio de la duda. Sin embargo, considerando su fracaso crónico de abordar causas árabes, incluso el fiasco gigantesco relacionado con la cuestión palestina, uno no tiene ninguna otra opción, sólo concluir que la liga árabe ha sobrevivido mucho tiempo su utilidad y que un nuevo cuerpo pan-árabe debería ser establecido en su lugar.
Los fracasos de la Liga Árabe realmente han redefinido a este cuerpo con rasgos de mala reputación. La Liga falló, casi totalmente, en la estratégica tarea de la unificación o hasta la integración del mundo árabe. Incluso a nivel económico, el volumen de comercio entre países árabes de forma individual con países extranjeros excede holgadamente al comercio interárabe.
Políticamente, la Liga Árabe no pudo prevenir por completo el acontecimiento de la invasión iraquí de Kuwait, la invasión conducida por norteamérica y la posterior ocupación de Iraq, el conflicto de Sáhara, las grietas entre Fatah y Hamas, el conflicto en Darfur y el último conflicto sangriento en Yemen.
Esto es sólo para mencionar algunos de los ejemplos de las heridas sangrientas en el mundo árabe.
No es difícil llegar a un pronóstico exacto de esta parálisis oficial árabe. El contenido es la ausencia de un colectivo árabe, el nacionalismo territorial y el egoísmo tribal siguen no teniendo rival en todos los rincones del mundo árabe. Además, está muy claro que la situación presente no refleja la voluntad de las masas árabes que están impacientes por ver que la unidad árabe y la solidaridad se materialicen en la tierra y sustituyan el estado patético de los asuntos que ahora sumergen al mundo árabe.
Nunca tan mal como hoy, el mayor fracaso árabe sigue siendo el escandaloso mal manejo de la causa palestina.
Los líderes árabes rutinariamente adoptan decisiones agradables que parecen y expresan la solidaridad con la gente palestina y su lucha duradera por la libertad y la justicia.
Sin embargo, la mayor parte de estas decisiones quedan como “la tinta en papel” y no son bien interpretadas debido a la falta de predisposición o a la carencia de buena voluntad.
Esto hace que Israel y sus amigos y aliados ya no tomen en serio las decisiones tomadas durante las conferencias en las cumbres árabes. En efecto, cuando los líderes árabes se encontraban en Sirte a finales de marzo, el arrogante primer ministro israelí Benjamin Netanyahu declaró descaradamente que el régimen sionista seguiría judaizando a Jerusalén Este sin tener en cuenta lo que los árabes digan o hagan.
Del mismo modo, los Estados Unidos apenas reaccionan con respecto a las resoluciones de las cumbres árabes, lo que refleja la apatía espantosa y la indiferencia hacia un cuerpo que supuestamente representa a más de 350 millones de árabes.
A la luz de los hechos, es una cuestión urgente reformar la liga árabe y preferentemente declarar su muerte con la esperanza de crear un nuevo cuerpo que reúna las aspiraciones y las expectativas árabes.
Pero este cuerpo requeriría antes que nada una transformación seria y drástica en el pensamiento estratégico de cada estado árabe, o de cada líder árabe más concretamente. Los líderes árabes tendrían que dar preferencia a los intereses árabes colectivos sobre los intereses personales, intereses tribales o incluso hasta nacionales.
Esto no es una tarea imposible, aunque no vaya a ser fácil. Los europeos, que tenían una larga historia de guerras y conflictos, han transformado Europa, desde el Atlántico hasta Eurasia, más o menos en una sola entidad, donde las fronteras nacionales han perdido prácticamente la importancia. Esto sucede mientras el mundo árabe, que habla la misma lengua, y adopta la misma cultura árabe islámica, ha dejado completamente de hacer el esfuerzo por lograr la unidad árabe, la integración y la prosperidad colectiva.
Nuevamente, sabemos que las contradicciones no están entre los pueblos árabes; ellas están entre los líderes árabes.
Hoy, la situación general del mundo árabe es probablemente la peor desde las Cruzadas, la corrupción, el despotismo, la tiranía y la regla dinástica decadente prevalecen desde el Maghreb hasta el golfo pérsico. Como tal, sería naïf esperar que la liga árabe o los estados árabes individuales tomaran una postura significativa que plantearía un verdadero desafío a la insolencia y arrogancia israelí de poder.
De ahí, es imperativo que se impulse constantemente que masas árabes y musulmanas apoyen las fuerzas de resistencia contra el impacto occidental del sionismo.
Hay muchas cosas que las masas pueden hacer aparte de los gobiernos. En el análisis final, las opciones de la gente no tienen que estar inextricablemente entrelazadas con las consideraciones de los regímenes.
En cuanto a Israel, este odioso cuerpo extraño tendría que irse, no importa cuantos asentamientos ha construido. Es verdad, esto no va a pasar mañana ni el próximo año. Pero sucederá finalmente del mismo modo que resultaron las Cruzadas.
Lo que es realmente crucial para nosotros es mantener la llama de la resistencia, en todas sus formas y aspectos, esas llamas realzarán constantemente nuestra firmeza y valentía.

Fuente: The Palestine Times. Redactor Ahmad Karmawi.
Traducción propia.



The Serte summit: What is next?

In the eyes of the Arab masses, Arab summit conferences have always been occasions for ridicule and mockery, given their chronic, if not scandalous failure, to tackle enduring Arab causes, such as the Palestinian plight.
The latest summit conference in Libya is no exception. The Arab heads of state, or their representatives, spent 48 hours regurgitating their feeble positions on Jerusalem which is now being broken into shreds by the Zio-Nazi occupiers of Palestine.
Fleeing from shouldering their national and Islamic responsibilities, these leaders have decided to donate $ 500 million as if money, however important, would liberate Jerusalem from the evil shackles of Zionism.
Apart from this mediocre act, the Arab leaders reiterated the same nonsense they had repeatedly invoked in their previous summits, such as appealing to the international community to pressure Israel and to take the Zionist entity to task before international bodies.

Big deal!

One would really want to give these meetings the benefit of the doubt. However, given their chronic failure to tackle Arab causes, including the gigantic fiasco in dealing with the Palestinian issue, one has no choice but to conclude that the Arab league has long outlived its usefulness and that a new pan-Arab body ought to be established in its stead.
The Arab League’s failures have actually become defining features of this body of ill-repute. The League failed, nearly totally, in fulfilling the strategic task of unifying or even integrating the Arab world. Even at the economic level, the volume of trade between individual Arab countries and foreign countries exceeds by far that of inter-Arab trade.
Politically, the Arab league utterly failed to prevent the occurrence of the Iraqi invasion of Kuwait, the American-led invasion and occupation of Iraq, the Sahara conflict, the rift between Fatah and Hamas, the conflict in Dar Fur and the latest bloody conflict in Yemen. This is just to mention a few examples of the bleeding wounds in the Arab world.
It is not hard to come up with an accurate prognosis of this official Arab paralysis. It is stemmed in the absence of a collective Arab will as territorial nationalism and tribal egotism continue to reign supreme nearly all over Arab countries. Moreover, it is very clear that present situation doesn’t reflect the will of Arab masses that are eager to see Arab unity and solidarity materialize on the ground and replace the pathetic state of affair now engulfing the Arab world.
Never the less, the greatest Arab failure remains the scandalous mismanagement of the Palestinian cause.
Arab leaders routinely adopt nice-sounding decisions expressing solidarity with the Palestinian people and its enduring struggle for freedom and justice.
However, most of these decisions remain “ink on paper” and are not acted upon, either because of lack of inclination or lack of willingness.
This is why Israel and its friends and allies no longer take the decisions of Arab summit conferences seriously. Indeed, as Arab leaders were meeting in Serte in late March, the arrogant Israeli Prime Minister Benyamin Netanyahu declared rather brazenly that the Zionist regime would continue to Judaize East Jerusalem regardless of what the Arabs say or do.
Similarly, the United States hardly made any reaction to the Arab summit resolutions, which reflects shocking apathy and disregard toward the views of a body that is supposed to represent as many 350 million Arabs.
In light, it is urgent to reform the Arab league and preferably declare its death in the hope of creating a new body that would meet Arab aspirations and expectations.
But this body would require first and foremost a serious and drastic transformation in the strategic thinking of individual Arab states, or more correctly individual Arab leaders. Arab leaders would have to give preference to collective Arab interests over their personal, tribal or even national interests.
This is not an impossible task, although it is not going to be easy. The Europeans, who had a long history of wars and conflict, have transformed Europe-from the Atlantic to Eurasia- more or less into a single entity, where national borders have virtually lost relevance. This is while the Arab world, which speaks the same language, and adopts the same Arab-Islamic culture, has utterly failed to make tangible achievement toward Arab unity, integration and prosperity.
Again, we all know that the contradictions are not among the Arab peoples; they are among Arab leaders.
Today, the overall situation in the Arab world is probably the worst since the Crusades, as corruption, despotism; tyranny and decadent dynastic rule prevail from the Maghreb to the Arabian Gulf. As such, it would be naïve to expect the Arab league or individual Arab states to take a meaningful stance that would pose a real challenge to Israeli insolence and arrogance of power.
Hence, it is imperative that Arab and Muslim masses are constantly urged to support the forces of resistance against the Zionist-western onslaught.
There are many things that the masses can do apart from governments. In the final analysis, the people’s options need not be inextricably entwined with the regimes’ considerations.
As to Israel, this hateful foreign body would have to go, no matter how many settlements it has built. Yes, this is not going to happen tomorrow or even next year. But it will go the way the Crusades eventually went.
What is really crucial for us is to keep the flame of resistance, in all its forms and aspects, ablaze as this would constantly enhance our steadfastness and fortitude.

02/04/2010 The Palestine Times. Editor Ahmad Karmawi
 
Artículo del profesor Richard Falk sobre la cuestión palestina

Para aquellos que tengan tiempo y les interese el pensamiento del profesor de Harvard Richard Falk con respecto a los conflictos en medio oriente, les recomiendo este artículo.
Para aquellos que les interese una mirada más abarcativa, al pie del artículo agregué un pequeño resumen de quien es Falk y un libro que debe considerarse de cabecera para los que nos rompemos la cabeza queriendo entender años y años de conflicto. Lamentablemente creo que el libro está editado en inglés, yo sólo leí un resumen del mismo y una monografía basada en tal libro, imperdible. Al no estar en castellano, a mí el inglés se me hace muy tedioso y en francés, que se me hace más llevadero, lamentablemente no lo pude conseguir. Siempre aclaro que estas fuentes no son para considerarlas verdades reveladas sino para sumarlas al bagaje de conocimientos que uno tiene para comprender cada día un poco más. Saludos y a no ser haraganes, Hernán.




Los palestinos ganan la batalla de la legitimidad: ¿esto va a ser tenido en cuenta? / Les palestiniens gagnent la bataille de la légitimité: cela va-t-il compter?

Richard Falk argumenta que una victoria palestina en la guerra de la legitimidad con Israel no produciría necesariamente los resultados políticos deseados y que es vital que los palestinos ejerzan «la paciencia, la resolución, el liderazgo y la visión, así como la presión suficiente» si quieren adquirir sus justos derechos.
Desde que la declaración Balfour de 1917 dió la aprobación formal del gobierno británico para el establecimiento de un «hogar nacional judío», cuestiones profundas de legitimidad estuvieron presentes en el conflicto conocido hoy bajo el nombre de conflicto israelí-palestino.
Esta aprobación colonialista original del proyecto sionista produjo una erosión constante del hogar del pueblo palestino en la Palestina histórica, una erosión que empeoró dramáticamente en el curso de los 43 años de ocupación de Cisjordania, de Jerusalén Este y de Gaza. Ella empeoró a causa de una ocupación militar opresiva por parte de Israel que pone en juego negaciones fundamentales de los derechos palestinos y violaciones omnipresentes de la ley humanitaria internacional, porque Israel ha sido autorizado para establecer «hechos sobre el terreno», con razón considerados como violaciones de los derechos palestinos, especialmente el establecimiento de una red de colonias y del muro de separación, construido sobre los territorios palestinos ocupados, violando la cuarta Convención de Ginebra. El desarrollo de asentamientos fue abiertamente ilegal, e hicieron ilegítimo el tratamiento al conjunto del pueblo palestino, ocasionando un sufrimiento enorme y generalizado.
Durante décadas, las fuerzas políticas palestinas ejercieron su derecho a la resistencia de diversas maneras, incluso la extraordinaria Intifada no violenta de 1987, pero emprendieron también la resistencia armada para la defensa de su territorio. Los palestinos tienen un derecho absoluto a la resistencia, aunque sometido a las limitaciones de la ley humanitaria internacional, que excluye dirigirse deliberadamente contra los civiles y los blancos no militares. Esas tácticas de resistencia las toman en Israel en su dominio de las ventajas comparativas máximas, debido a su dominación militar total, realizada en parte por los amplios subsidios de los Estados Unidos, y a su despiadado desprecio de la inocencia de los civiles.
Estos últimos años, particularmente desde la experiencia brutal de la guerra del Líbano de 2006 y todavía más espectacular al día siguiente de la invasión israelí de Gaza en 2008-09 (27 de diciembre de 2008 - 18 de enero de 2009), se efectuó un cambio de acento notable de la estrategia palestina. La nueva estrategia fue comenzar lo que se podría llamar una segunda guerra, una «guerra de legitimidad» que se apoya esencialmente en diversas tácticas de resistencia no violenta. La resistencia armada no ha sido abandonada por los palestinos, sino que ha sido dejada a un lado por esta insistencia sobre las tácticas no violentas.
La esencia de esta guerra de legitimidad es sembrar dudas sobre varias facetas de la legitimidad israelí: su status de actor moral y respetuoso de la ley, de potencia ocupante frente al pueblo palestino, y su disposición a respetar a las Naciones Unidas y estar conforme a derecho para la ley internacional. Los que llevan tal guerra de legitimidad procuran apoderarse del terreno de la moralidad superior sobre el conflicto, y desde esta forma, ganar el apoyo para una gama de medidas coercitivas pero no violentas concebidas para hacer presión sobre Israel, sobre los gobiernos del mundo entero y sobre las Naciones Unidas, para negarle a Israel el derecho a participar de forma normal frente a la sociedad internacional.
Estas tácticas pretenden también movilizar a la sociedad civil mundial para que muestre su solidaridad con la lucha palestina por la realización de sus derechos legítimos, la forma principal es la campaña Boicot, Desinversiones y Sanciones (BDS) que opera en todo el mundo y que sirve de campo de batalla simbólico.
Pero hay también otras formas de acción, tales como el movimiento Free Gaza y Viva Palestina que pretenden específicamente romper simbólicamente el bloqueo de alimentos, medicinas y combustible impuesto a mediados de 2007, una forma de pena colectiva que le causó grandes sufrimientos a toda la población de un millón y medio de la franja de Gaza, dañando la salud física y mental de todos los que viven bajo la ocupación.
Aunque la ONU haya estado constantemente hasta ahora (más allá de su papel esencial de ayuda humanitaria en Gaza) que protege a los palestinos bajo la ocupación y a propósito de la realización de los derechos palestinos según la ley internacional, es un espacio vital de la lucha en la guerra de la legitimidad.
Toda la tempestad activada por el informe Goldstone concierne al desafío puesto sobre la ONU de imponer la acusación a la dirección política y militar israelí por sus supuestos crímenes de guerra y crímenes contra la humanidad ligados a los ataques de Gaza a finales del 2008. Hasta si los Estados Unidos protegen a los israelíes de su acusación según los procedimientos de la ONU, incluso de la Corte Penal Internacional, la confirmación del informe Goldstone de los alegatos de criminalidad es una victoria superior para los palestinos en la guerra de legitimidad, y da credibilidad a las llamadas para iniciativas no violentas en todo el mundo.
El informe Goldstone sostiene también la «jurisdicción universal» como medio de hacer responsable, y anima a las cortes criminales nacionales de todos los países a hacer uso de su autoridad legal para hacer de los líderes políticos y militares israelíes responsables de crímenes de guerra y de crímenes contra la humanidad.
Tzipi Livni, actual líder de la oposición Kadima en Israel, ministro de Asuntos Exteriores durante los ataques a Gaza, anuló una visita a Gran Bretaña después de enterarse de que una orden de detención había sido librada esperando su llegada. Hasta si la impunidad israelí no es abolida, el valor reconocido al informe Goldstone da peso a las llamadas alrededor del mundo para romper las relaciones normales con Israel boicoteando sus actividades culturales y universitarias, dislocando las relaciones comerciales por acciones de desinversión o negándose a cargar y a descargar los barcos y los aviones que transportan fletes hacia y desde Israel, y haciendo presión sobre los gobiernos para imponer sanciones económicas.
La inspiración histórica de esta guerra de legitimidad es el campo antiapartheid llevada con tanto éxito contra el régimen racista de Sudáfrica. No hay ninguna duda de que la motivación política de los palestinos para concentrar sus energías en una guerra de legitimidad proviene de varias causas: desilusión sobre los esfuerzos de la ONU y de los Estados Unidos para encontrar una solución justa del conflicto; comprender que la resistencia armada no puede producir una victoria palestina y da triunfos a la táctica de diversión israelí que hace del "terrorismo" la cuestión central; percepción de la cólera mundial contra Israel y de la simpatía hacia los palestinos después de los acontecimientos del Líbano y de Gaza, que debilita gradualmente la deferencia europea y norteamericana por Israel debida a la victimización judía en el momento del Genocidio; impresión creciente que las comunidades palestinas de la diáspora y sus aliados podrían entrar en la lucha si su naturaleza esencial es la de una guerra de legitimidad.
Grupos israelíes, oficiales o no, admitieron recientemente la amenaza que representa su gran estrategia de expansionismo colonial por este recurso usado por los palestinos en su guerra de legitimidad. Los think-tanks israelíes describieron «el movimiento de justicia mundial» asociado con estas tácticas, como una amenaza más grande para Israel que la violencia palestina, y trataron el apoyo a la ley internacional como una forma peligrosa «de guerra de la ley». El gobierno israelí y las organizaciones sionistas en el mundo se lanzaron a la batalla a una inversión masiva en actividades de relaciones públicas que incluyen esfuerzos de propaganda para desacreditar lo que ellos llaman a veces «la aproximación de Durban». Así como otras tácticas israelíes, en su aproximación defensiva a esta guerra de legitimidad, no hay autocrítica basada en una evaluación de las peticiones palestinas esenciales según la ley internacional. Para Israel, una guerra de legitimidad es sólo un asunto de relaciones públicas, para proclamar su virtud y su inocencia nacional y desacreditar al adversario. A pesar de la ventaja enorme en medios consagrados a esta campaña, Israel pierde manifiestamente la guerra de la legitimidad.
Hasta si los palestinos ganan la guerra de legitimidad, no es garantía que esta victoria producirá los efectos políticos deseados. Les hace falta paciencia a los palestinos, la resolución, un liderazgo y una visión, así como una presión suficiente para forzar a un cambio de fondo en Israel, y probablemente también en Washington. En el caso actual, esto parece requerir una disposición israelí a abandonar el proyecto sionista central de establecimiento de un Estado judío, y esto no parece probable en la perspectiva actual. Pero los fines de una guerra de legitimidad parecen siempre inaccesibles hasta que se realizan misteriosamente por la capitulación brutal y totalmente inesperada del lado perdedor.
Hasta su hundimiento, el lado perdedor pretende ser inmutable e invencible, una afirmación reforzada habitualmente por su dominación policiaca y militar. Es lo que le pasó a la Unión Soviética y a Sudáfrica, antes sucedió con la dominación militar francesa en Indochina y en Argelia, y los Estados Unidos en Vietnam.
Esto pertenece a todos nosotros, comprometidos con la paz y la justicia, de hacer todo lo que podamos para ayudar a los palestinos a llevar adelante la guerra de legitimidad y a poner fin a sus largas pruebas.

Richard Falk es profesor emérito de derecho internacional en la universidad de Princeton y autor de «Crimes of War: Iraq and The Costs of War: International Law, the UN and World Order after Iraq».
Actualmente trabaja en la ONU en la cuestión Palestina.


Fuente: info-palestine.net por Richard Falk.
Traducción propia.



Les palestiniens gagnent la bataille de la légitimité: cela va-t-il compter?

Richard Falk argumente qu’une victoire palestinienne dans la guerre de la légitimité avec Israël ne produirait pas nécessairement les résultats politiques désirés et qu’il est vital que les Palestiniens exercent « la patience, la résolution, le leadership et la vision, ainsi qu’une pression suffisante» s’ils veulent acquérir leurs justes droits.
Depuis que la déclaration Balfour de 1917 à donné l’approbation formelle du gouvernement britannique pour l’établissement d’un «foyer national juif», de profondes questions de légitimité ont été présentes dans le conflit connu aujourd’hui sous le nom de conflit israélo-palestinien.
Cette approbation colonialiste originelle du projet sioniste a produit une érosion constante de la place du peuple palestinien dans la Palestine historique, érosion qui a empiré dramatiquement au cours des 43 années d’occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem Est et de la bande de Gaza. Elle a empiré à cause d’une occupation militaire oppressive par Israël qui met en jeu des négations fondamentales des droits palestiniens et des violations omniprésentes de la loi humanitaire internationale, et parce qu’Israël a été autorisé à établir des «faits sur le terrain», à juste titre considérés comme des violations des droits palestiniens, spécialement l’établissement d’un réseau de colonies et du mur de séparation, construit sur les territoires palestiniens occupés en violation de la quatrième Convention de Genève. Ces développements ont été ouvertement illégaux, et ont rendu illégitime l’ensemble du traitement du peuple palestinien, et ils ont occasionné une souffrance énorme et généralisée.
Pendant des décennies, les forces politiques palestiniennes ont exercé leur droit à la résistance de diverses manières, y compris l’extraordinaire Intifada non-violente de 1987, mais elles se sont engagées aussi dans la résistance armée pour la défense de leur territoire. Les Palestiniens ont un droit absolu à la résistance, quoique soumis aux limitations de la loi humanitaire internationale, qui exclut de viser délibérément les civils et les cibles non militaires. De telles tactiques de résistance s’en prennent à Israël dans son domaine d’avantages comparatifs maximal, dû à la fois à sa domination militaire totale, réalisée en partie par de larges subsides des États-Unis, et à son impitoyable mépris de l’innocence des civils.
Ces dernières années, particulièrement depuis l’expérience brutale de la guerre du Liban de 2006 est encore plus spectaculairement au lendemain de l’invasion israélienne de Gaza en 2008-09 (27 décembre 2008 — 18 janvier 2009), un changement d’accent notable de la stratégie palestinienne a eu lieu. La nouvelle stratégie a été de commencer ce qu’on pourrait appeler une seconde guerre, une «guerre de la légitimité» qui s’appuie essentiellement sur diverses tactiques de résistance non-violente. La résistance armée n’a pas été abandonnée par les Palestiniens, mais elle a été mise à l’écart par cette insistance sur les tactiques non-violentes.
L’essence de cette guerre de la légitimité est de jeter un doute sur plusieurs facettes de la légitimité israélienne: son statut d’acteur moral et respectueux de la loi, de puissance occupante vis à vis du peuple palestinien, et le sujet de sa disposition à respecter les Nations unies et à se conformer à la loi internationale. Ceux qui mènent une telle guerre de la légitimité cherchent à s’emparer du terrain de la moralité supérieure sur le conflit, et depuis cette base, à gagner le soutien pour une gamme de mesures coercitives mais non-violentes conçues pour faire pression sur Israël, sur les gouvernements du monde entier et sur les Nations unies pour refuser à Israël des droits de participations normaux à la société internationale.
Ces tactiques visent aussi à mobiliser la société civile mondiale pour qu’elle montre sa solidarité avec la lutte palestinienne pour la réalisation de ses droits légitimes, avec pour forme principale la campagne Boycott Désinvestissements et Sanctions (BDS) qui opère dans le monde entier et qui sert de champ de bataille symbolique.
Mais il y a aussi d’autres formes d’action, telles que le mouvement Free Gaza et Viva Palestina qui visent spécifiquement à rompre symboliquement le blocus de la nourriture, des médicaments et du carburant imposé mi-2007, une forme de punition collective qui a causé de grandes souffrances à toute la population de 1,5 millions de la bande de Gaza, endommageant la santé physique et mentale de tous ceux qui vivent sous l’occupation.
Quoique l’ONU ait été jusqu’à présent défaillant (au-delà de son rôle essentiel d’aide humanitaire à Gaza) à protéger les Palestiniens sous les occupations et même à propos de la réalisation des droits palestiniens selon la loi internationale, c’est un lieu vital de la lutte dans la guerre de la légitimité. Toute la tempête déclenchée par le rapport Goldstone concerne le défi mis sur l’ONU d’imposer la mise en cause de la direction politique et militaire israélienne pour leurs crimes de guerre supposés et crimes contre l’humanité liés aux attaques de Gaza à la fin de 2008. Même si les États-Unis protègent les Israéliens de leur mise en cause selon les procédures de l’ONU, y compris de la Cour Criminelle Internationale, la confirmation par le rapport Goldstone des allégations de criminalité est une victoire majeure pour les Palestiniens dans la guerre de la légitimité, et elle donne de la crédibilité aux appels pour des initiatives non-violentes dans le monde entier.
Le rapport Goldstone soutient aussi la «juridiction universelle» comme moyen de rendre responsable, et encourage les cours criminelles nationales de tous les pays à faire usage de leurs autorité légale pour rendre les leaders politiques et militaires israéliens criminellement responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Tzipi Livni, l’actuelle leader de l’opposition Kadima en Israël, ministre des affaires étrangères pendant les attaques de Gaza, a annulé une visite en Grande-Bretagne après qu’elle ait appris qu’un mandat d’arrestation à son arrivée avait été délivré. Même si l’impunité israélienne n’est pas abolie, la valeur reconnue du rapport Goldstone donne du poids aux appels autour du monde pour rompre les relations normales avec Israël en boycottant ses activités culturelles et universitaires, en disloquant les relations commerciales par des actions de désinvestissement ou en refusant de charger et de décharger les bateaux et les avions transportant du fret vers et depuis Israël, et en faisant pression sur les gouvernements pour imposer des sanctions économiques.
L’inspiration historique de cette guerre de légitimité est la campagne anti-apartheid menée avec tant de succès contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Il ne fait aucun doute que la motivation politique des Palestiniens pour concentrer leurs énergies dans une guerre de la légitimité provient de plusieurs causes: désillusion sur les efforts de l’ONU et des États-Unis pour trouver une solution juste du conflit ; réalisation que la résistance armée ne peut pas produire une victoire palestinienne et donne des atouts à la tactique de diversion israélienne qui fait du «terrorisme» la question centrale ; perception de la colère mondiale contre Israël et de la sympathie pour les Palestiniens après les événements du Liban et de Gaza, qui affaiblit graduellement la déférence européenne et nord-américaine à Israël due à la victimisation juive lors du Génocide ; et impression montante que les communautés palestiniennes de la diaspora et leurs alliés pourraient entrer dans la lutte si sa nature essentielle était celle d’une guerre de la légitimité.
Des groupes israéliens, officiels ou non, ont admis récemment la menace posée à leur grande stratégie d’expansionnisme colonial par ce recours des Palestiniens à une guerre de la légitimité. Les think-tanks israéliens ont décrit «le mouvement de justice mondiale» associé à ces tactiques comme une menace plus grande pour Israël que la violence palestinienne, et ont même traité l’appui sur la loi internationale de forme dangereuse de «guerre de la loi». Le gouvernement israélien et les organisations sionistes dans le monde se sont lancées dans la bataille par un investissement massif dans des activités de relations publiques qui incluent des efforts de propagande pour discréditer ce qu’ils appellent parfois «l’approche de Durban». Comme pour les autres tactiques israéliennes, dans leur approche défensive de cette guerre de légitimité, il n’y a pas d’autocritique basée sur une évaluation des demandes palestiniennes essentielles selon la loi internationale. Pour Israël, une guerre de légitimité n’est qu’une affaire de relations publiques, pour proclamer sa vertu et son innocence nationale et discréditer l’adversaire. Malgré l’énorme avantage en moyens consacrés à cette campagne, Israël perd manifestement la guerre de la légitimité.
Même si les Palestiniens gagnent la guerre de la légitimité, c’est sans garantie que cette victoire produira les effets politiques désirés. Il faut aux Palestiniens de la patience, de la résolution, un leadership et une vision, ainsi qu’une pression suffisante pour forcer à un changement de fond en Israël, et probablement aussi à Washington. Dans le cas présent, ceci semble requérir une disposition israélienne à abandonner le projet sioniste central d’établissement d’un État juif, et ceci ne semble pas vraisemblable dans la perspective actuelle. Mais les buts d’une guerre de légitimité semblent toujours inaccessibles jusqu’à ce qu’ils se réalisent mystérieusement par la capitulation brutale et totalement inattendue du côté perdant.
Jusqu’à son effondrement, le côté perdant prétend être immuable et invincible, une affirmation renforcée habituellement par sa domination policière et militaire. C’est ce qui s’est passé en Union soviétique et en Afrique du Sud, auparavant avec la domination militaire française en Indochine et en Algérie, et des États-Unis au Vietnam.
C’est à nous tous, engagés pour la paix et la justice, de faire tout ce que nous pouvons pour aider les Palestiniens à l’emporter dans la guerre de la légitimité et à mettre fin à leurs longues épreuves.

Richard Falk est professeur émérite de droit international à l’université Princeton et auteur de «Crimes of War: Iraq and The Costs of War : International Law, the UN and World Order after Iraq». Il est aussi actuellement rapporteur pour la Palestine de l’ONU.

Publié le mercredi 7 avril 2010 sur le site info-palestine.net par Richard Falk.
 
La Nakba (catástrofe) palestina y el derecho al retorno.

La penalización de la Nakba por parte de Israel, un paso más en el camino del apartheid.

El Comité Legal del parlamento israelí acaba de aprobar una propuesta de ley (el “proyecto de ley Nakba”) que si lo aprueba el Knesset, impondría sanciones económicas a los organizadores de las conmemoraciones de la Nakba.
Cada año durante el mes de mayo los palestinos y quienes apoyan el derecho al retorno conmemoran la Nakba de 1948, que señala el hecho más traumático y de mayor alcance en el largo y todavía en marcha proceso de desplazamiento y desposesión forzados del pueblo palestino por parte del Estado de Israel. Las conmemoraciones de la Nakba son acontecimientos importantes en Israel, donde a unos 335.000 palestinos, ciudadanos de Israel, se les siguen denegando su derecho a retornar a sus hogares y comunidades, y están obligados a vivir como desplazados internos en su propio país.
Los ciudadanos palestinos de Israel han experimentado la Nakba (palabra árabe que significa catástrofe) no sólo en 1948 sino todos y cada uno de los días desde entonces. La “actual Nakba” está causada por el sistema de Israel de discriminación racial institucionalizada compuesto de leyes, políticas y prácticas que han dado como resultado un estatuto de ciudadanos de segunda clase para los palestinos, más confiscación de tierra, una planificación urbana discriminatoria, la segregación de las comunidades palestinas, las demoliciones de casas y los desahucios forzados, para garantizar el privilegio y la dominación judíos. A consecuencia de ello continúa el desplazamiento forzado de ciudadanos palestinos, particularmente en el desierto del Naqab (Negev), en Galilea y en las ciudades con una población “mixta” judía y palestina. Cada aspecto de la vida de los ciudadanos palestinos se ve afectado por el sistema de discriminación racial de Israel, incluyendo un sistema educativo que ha trabajado para impedir que los estudiantes palestinos conozcan su historia e identidad.
El “proyecto de ley Nakba” que se ha presentado prohíbe a las organizaciones apoyadas por el gobierno gastar dinero en actividades que conmemoren la Nakba, y descontará de su presupuesto hasta diez veces la cantidad de dinero que se gaste en dichas actividades. En efecto, el proyecto de ley exige que los ciudadanos palestinos de Israel nieguen su propia historia e identidad y se identifiquen con los “valores sionistas” que niegan su identidad nacional palestina. Exige que los palestinos aprueben su propia desposesión histórica y acepten su actual estatuto de ciudadanos de segunda categoría en el “Estado judío” y su diferenciación respecto al pueblo palestino.
El Knesset se prepara para discutir el proyecto de ley Nakba en un momento en que ya ha aprobado otra ley que declara que son refugiados todos los judíos que han emigrado a Israel desde países árabes. Esta ley, similar a una resolución anterior aprobada por el Congreso de Estados Unidos, se aprobó en un intento de empañar y minar la búsqueda de soluciones basadas en derechos para los refugiados palestinos. Su objetivo es distraer del hecho de que los derechos individuales y colectivos de los refugiados no es una cuestión de compensación sino que se tienen que examinar según cada caso. Como con todos los refugiados, incluyendo los refugiados palestinos, a las personas judías que son refugiadas según el derecho internacional no se les deben negar su derecho a retornar a sus lugares de origen.
En el año 62 desde la Nakba palestina, BADIL invita a la comunidad internacional a condenar el proyecto de ley de la Nakba de Israel y a que haga que éste asuma sus responsabilidades según el derecho internacional, incluyendo su obligación de respetar, proteger y promover el derecho de todos los desplazados palestinos a retornar a sus hogares de origen como parte de las reparaciones.

Fuente: Badil Resource Center.
 
Hamas. Ninguna urgencia por tener un estado
Egon Friedler
La Republica. Uruguay
4/2010



Sin duda, muchos israelíes comparten el deseo del presidente norteamericano Obama y de sus asesores, de que el actual gobierno centrista-derechista-religioso (con una débil participación laborista) sea suplantado por una coalición del partido gobernante Likud con el partido de oposición centrista Kadima. Pero son muy pocos los que quieren que el cambio se produzca gracias a la presión norteamericana y aún menos son los que creen que presionando a Israel a detener la construcción en Jerusalén y en los territorios ocupados, el proceso de paz con los palestinos se encarrilará exitosamente de manera casi automática.

De hecho, la idea de que Israel tiene todas las cartas en la mano y de que si sigue los presuntamente sabios consejos norteamericanos la paz será fácil de obtener, es una típica ingenuidad occidental respecto al Medio Oriente, como otras ingenuidades que han costado mucha sangre y mucho dinero en Irak y en Afganistán.

Hay un refrán que se ha usado hasta el cansancio en relación al conflicto de árabes y persas contra Israel, pero que sigue ilustrando gráficamente la situación actual: Se necesitan dos para bailar el tango. A esto debe agregarse que no alcanza con que haya dos bailarines, se necesita además que tengan ganas de bailar. ¿Qué hacer cuando una de las partes está demasiado ocupada con otras cosas como para dedicarse con alma y vida a bailar el tango de la paz? ¿Qué hacer cuando una de las partes está tan dividida entre sí que no es capaz de solucionar sus problemas internos y por lo tanto no es capaz de crear un frente unido para negociar? ¿Cómo se puede encarrilar el proceso de paz si Hamas da prioridad a los intereses estratégicos iraníes por sobre la reconciliación palestina y de todo avance efectivo hacia la creación de un estado palestino?

Un buen ejemplo de esto último es la intervención de Hamas en la rebelión de los houthis en el Yemen, que como lo informa detalladamente un artículo de Huda al Husseini en el diario árabe de Londres “Asharq Al-Husseini” (29.3.2010) le fue duramente reprochada al líder de Hamas, Khaled Meshal en su visita a Arabia Saudita y Kuwait. Sin embargo, como lo señala más adelante el artículo, en una entrevista posterior de Meshal con el Ministro de Seguridad de Irán, Haydar Moslehi, en Teherán, el líder del grupo radical islámico se comprometió a continuar su apoyo a la rebelión en el Yemen, eso sí, evitando toda mención pública a su colaboración con Irán. A cambio de este apoyo a la expansión de la influencia iraní en la región, Hamas seguiría recibiendo un generoso apoyo económico del régimen ultraconservador islámico.

En contraste con el apoyo a la problemática rebelión tribal shiíta, la reconciliación con la Autoridad Palestina tiene una muy baja prioridad en la agenda de Hamas. Mientras el mundo observa con interés el hecho de que, gracias a la energía y capacidad organizativa de su primer ministro tecnócrata Salam Fayyad, por primera vez hace los palestinos hacen un serio esfuerzo para crear una infraestructura estatal palestina, Hamas no ve en esta novedad auspiciosa nada de positivo. El grupo radical islámico prefiere que no haya ningún estado palestino, a que haya un estado palestino moderno y próspero vinculado a Occidente y liderado por la odiada organización rival.

Un reciente artículo en el semanario egipcio “Al Ahram Weekly” firmado por Saleh Al-Naami (25 a 31/3/2010) describe en detalle las interminables discusiones entre Fatah y Hamas y concluye de esta manera: “Cada vez que parece que nos acercamos a un acuerdo, los hechos demuestran que este optimismo no es más que una ilusión. La sociedad palestina está polarizada, lo que significa que no está cercano el fin a las divisiones. Entretanto, los palestinos comunes pagan un alto precio por este punto bajo sin precedentes en los asuntos internos palestinos”.

¿Por qué no es posible un acuerdo? Muy sencillo. Como lo declaró recientemente en “Le Monde” el Ministro de Economía de la Autoridad Palestina Bassem Khoury: “Nosotros continuamos enviando salarios a los funcionarios de Gaza, lo que representa más de la mitad de nuestro presupuesto. Luego estos funcionarios compran productos que ingresan ilegalmente por los túneles y por los cuales Hamas percibe un impuesto. El resultado es que las finanzas de la Autoridad Palestina sufren mientras Hamas no sabe qué hacer con todo el dinero que tiene.”

Un reciente informe egipcio desmiente los cuentos de horror que los dirigentes de Hamas cuentan a sus visitantes de países europeos y de organizaciones internacionales acerca de la terrible miseria en Gaza. Entre otros datos señala que si no hay construcción no es por falta de materiales debido al sitio impuesto por Israel. Por el contrario, los precios de los materiales de construcción han bajado por un exceso de oferta.


Pero la economía y la creación de empleos no son, ni de lejos la principal preocupación de Hamas. Su prioridad esencial parece ser la difusión del odio. Un ejemplo ilustrativo: el Ministro de Asuntos Religiosos de Hamas, Abdallah Jarbu declaró en la televisión Al Aqsa el 28 de febrero que “los judíos son bacterias, microbios sin paralelo en el mundo” y afirmó que “luchará contra quienes defiendan que son seres humanos porque no lo son”.
Adolfo Hitler sin duda lo hubiera aplaudido con entusiasmo.

Reenvia: www.porisrael.org
 
Un ejemplo ilustrativo: el Ministro de Asuntos Religiosos de Hamas, Abdallah Jarbu declaró en la televisión Al Aqsa el 28 de febrero que “los judíos son bacterias, microbios sin paralelo en el mundo” y afirmó que “luchará contra quienes defiendan que son seres humanos porque no lo son”.
Adolfo Hitler sin duda lo hubiera aplaudido con entusiasmo.


Que ejemplo ilustrativo!!!! Sandeces no.
Ejemplos de judíos ortodoxos refiriendose peyorativamente a palestinos hay millones, usted Yeted es muy inocente o muy zonzo si cree que con estas frases rimbombantes de declaraciones incomprobables de impresentables o no, es la realidad de Palestina, Gaza o Csjordania en particular.
Si su competencia es conseguir frasesitas como la de "Hitler aplaudiría" y comentar que en Gaza con un bloqueo hermético de más de tres años están bárbaros y felices de la vida, es inutil esperar algún posteo serio de usted del conflicto palestino israelí.
Un saludo
 
Arriba