Los regimientos de marcha de voluntarios extranjeros.
Me llamó la atención "23º RMVE (regimientos de marcha de voluntarios extranjeros), desapareciendo en la tormenta de 1940"
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Los Regimientos de Marcha de voluntarios extranjeros (RMVE).
Desde el comienzo de la Segunda Guerra mundial, tres regimientos compuestos únicamente por voluntarios extranjeros salen a la luz. Se constituyen en Barcarès cerca de Perpignan, entre octubre de 1939 y mayo de 1940. Recibieron la denominación de 21º, 22º y 23º RMVE.
El 21º RMVE (1º RMVE)
Creado en octubre de 1939, sus elementos son reagrupados primero en Sathonay y luego en Barcarès. Después de una instrucción realizada en ese sitio y en Larzac, el regimiento formado por 2.800 hombres deja Barcarès, el 30 de abril de 1940, con destino a Brumath en Bas-Rhin para fortalecer la línea Maginot.
Durante la invasión de Bélgica por el enemigo, el "21" es transportado a Mort-Homme, en el norte de Verdún, llegando el 25 de mayo de 1940. Situado en el seno de la 35ª División de infantería, se hace fuerte durante tres días, a partir del 8 de junio de 1940, en el sector Buzancy de las Ardenas, recibiendo fuertes ataques precedidos por un violento ataque de artillería.
Perforado el frente de Champagne, el 21º RMVE se repliega hacia Vienne-la-Ville y Sainte-Menehould. Fuertemente probado, el "21º" es retirado del frente para ser reorganizado. En ocho meses de existencia, el 21º RMVE perdió en combate a la mitad de sus oficiales y el 60% de sus efectivos.
El 22º RMVE (2º RMVE)
Creado el 24 de octubre de 1939, el 22º RMVE es acantonado en Barcarès. Está formado principalmente por españoles (25%), polacos y judíos de Europa central. Después de una instrucción, llevada a cabo alternativamente entre Barcarès y Larzac, el "22º" es incorporado a la 19ª División de Infantería y desplegado en Alsacia, en la región de Mulhouse.
Incompletamente equipados, los legionarios debieron recurrir al uso de finas cuerdas para hacer sus equipos; las correas, los cuellos, las cartucheras y sacos que no les fueron proporcionados. Los RMVE fueron apodados por esta situación los "regimientos cuerdas finas". Durante la invasión de Bélgica, el regimiento recibe como misión proteger la rotonda del Somme, cerca de Péronne. Del 22 al 26 de mayo de 1940, el 22º RMVE resiste bien al enemigo inclusive recuperando pueblos.
El 5, 6 y 7 de junio de 1940, después de la neutralización de la artillería francesa, los batallones comprometidos en los puntos de apoyo de Fresnes-Mazancourt, de Misery y de Marchélepot sucumben uno tras otro por falta de municiones, rechazando las ofertas de rendición y acaban en lucha cuerpo a cuerpo. El jefe de las tropas alemanas declarará al jefe de cuerpo, el comandante Hermann: "Ustedes se defendieron magníficamente, nos causaron muchas bajas, han retrasado nuestra marcha y nos obligaron a utilizar refuerzos que no teníamos la intención de poner en línea contra ustedes". El general del ejército Hermano dirá más tarde: ¡“el 22º", qué buen Regimiento! Es por su resistencia heroica que el VII Ejército francés no pudo ser cercado".
El 22º RMVE ha recibido la mención a la orden del Ejército. En 1985, su Cruz de Guerra fue restablecida a la guardia del 2º REI. La cruz figura sobre la corbata de la Bandera del 2º Regimiento Extranjero.
El 23º RMVE
Siendo constituido el mes precedente, el 23º RMVE recibe la orden, el 3 de junio de 1940, de dejar Barcarès. El 7 de junio, toma parte de la defensa del sur de Soissons. El 9 de junio, en el bosque de Villers-Cotterêts, es rodeado por unidades blindadas enemigas. Durante dos semanas, el "23º" continúa llevando un combate desesperado, perdiendo la mitad de sus efectivos en combates desiguales en Seine-et-Marne, en Yonne y en Loiret.
Fuente: Legión Extranjera: Las campañas del 2º REI.
Traducción propia
Les Régiments de Marche de Volontaires Etrangers (RMVE).
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, trois régiments composés uniquement de volontaires étrangers voient le jour. Ils sont constitués au Barcarès près de Perpignan d'octobre 1939 à mai 1940. Ils reçurent la dénomination de 21ème, 22ème et 23ème RMVE.
Le 21ème RMVE (1er RMVE)
Créé en octobre 1939, ses éléments sont regroupés d'abord à Sathonay puis, au Barcarès. Après une instruction menée sur place et au Larzac, le régiment fort de 2800 hommes quitte le Barcarès, le 30 avril 1940, à destination de Brumath dans le Bas-Rhin en renforcement de la ligne Maginot.
Au moment de l'invasion de la Belgique par l'ennemi, le "21" est transporté au Mort-Homme au nord de Verdun qu'il atteint le 25 mai 1940. Positionné au sein de la 35ème Division d'infanterie, il repousse, pendant trois jours à partir du 8 juin 1940, dans le secteur de Buzancy d'Ardennes, de fortes attaques qui ont été précédées d'une violente préparation d'artillerie.
Le front étant percé en Champagne, le 21ème RMVE se replie sur Vienne-la-Ville et Sainte-Menehould. Fortement éprouvé, le "21" est retiré du front pour être réorganisé. En huit mois d'existence, le 21ème RMVE a perdu au combat la moitié de ses officiers et 60% de son effectif.
Le 22ème RMVE (2ème RMVE)
Créé le 24 octobre 1939, le 22ème RMVE est cantonné au Barcarès. Il est composé principalement d'Espagnols (25%), de Polonais et de Juifs d'Europe centrale. Après une instruction, menée elle aussi, alternativement au Barcarès et au Larzac, le "22" est incorporé à la 19ème Division d'infanterie et déployé en Alsace dans la région de Mulhouse.
Incomplètement équipés, les légionnaires durent recourir à la ficelle pour faire tenir leurs équipements; les courroies, jugulaires, cartouchières et havresacs ne leur ayant pas été fournis. Les RMVE furent d'ailleurs surnommés les "régiments ficelles". Lors de l'invasion de la Belgique, le régiment reçoit pour mission de protéger la boucle de la Somme, près de Péronne. Du 22 au 26 mai 1940, le 22ème RMVE résiste bien à l'ennemi lui reprenant même des villages.
Le 5, 6 et 7 juin 1940, après la neutralisation de l'artillerie française, les bataillons accrochés aux points d'appui de Fresnes-Mazancourt, de Misery et de Marchélepot succombent les uns après les autres, faute de munitions, refusant les offres de reddition et terminant au corps à corps. Le chef des troupes allemandes déclarera au chef de corps, le commandant Hermann: "Vous vous êtes magnifiquement défendus, vous nous avez causé beaucoup de pertes, vous avez retardé notre marche et vous nous avez forcé à utiliser des renforts que nous n'avions pas l'intention de mettre en ligne contre vous". Le général d'armée Frère dira plus tard: "Le "22ème", quel beau Régiment ! C'est à sa résistance héroïque que la VIIème Armée française dut de ne pas être encerclée".
Le 22ème RMVE a été cité à l'ordre de l'Armée. En 1985, sa Croix de Guerre a été remise à la garde du 2ème REI. Elle figure donc sur la cravate du Drapeau du 2ème Etranger.
Le 23ème RMVE
Ayant été constitué le mois précédent, le 23ème RMVE reçoit l'ordre, le 3 juin 1940, de quitter le Barcarès. Le 7 juin, il prend part à la défense du sud de Soissons. Le 9 juin, dans la forêt de Villers-Cotterêts, il est submergé par les unités blindées ennemies. Pendant deux semaines, le "23" n'en continue pas moins à mener un combat désespéré, perdant la moitié de ses effectifs dans des combats inégaux en Seine-et-Marne, dans l'Yonne et dans le Loiret.
Légion etrangère: Les campagnes du 2ème REI.