El ejército norteamericano va a desplegar tres drones Hummingbird en Afganistán.
Después del anuncio del envío en Afganistán del drone de transporte K-Max y el Avenger de General Atomics, el ejército norteamericano también piensa desplegar allí, durante el año 2012, un nuevo aparato piloteado a distancia.
Según el Ejército norteamericano, es cuestión de enviar, a modo de prueba, sobre el teatro de operaciones afgano, tres ejemplares del drone helicóptero YMQ-18 (o A-160T Hummingbird), desarrollado por Boeing. Cabe señalar que en noviembre del 2008, las fuerzas especiales norteamericanas ya habían recibido 10 ejemplares: es muy probable que este aparato ya haya sobrevolado Afganistán…
Este aparato, cuya concepción se remonta a finales de los años 1990, combina varias tecnologías nuevas relacionadas a los helicópteros, lo que se traduce en excelentes resultados para este tipo de máquina. De 10,7 metros de longitud y con un peso de 1.134 kg, el YMQ-18 puede alcanzar una velocidad máxima de 258 km/h a una altitud comprendida entre los 6.000 y los 9.150 metros. Su récord de duración de vuelo, establecido en el 2008, es de casi 19 horas.
Este drone helicóptero puede cumplir misiones de transporte (el Cuerpo de Marines solicitó dos ejemplares para este fin por 30 millones de dólares) y de inteligencia. Los tres aparatos previstos para ser enviados a Afganistán serán dotados del sistema Argus-IS, desarrollado por BAE Systems, que obtuvo 12,8 millones de dólares por parte del Pentágono para ponerlo a punto.
El funcionamiento del Argus IS se basa en una cámara color de 1,8 gigapixels (si uno compara, la cámara de fotos integrada en el Iphone 4S tiene una resolución de 8 megapixeles). Las imágenes obtenidas son enviadas en tiempo real a una estación terrestre. Y lo que es más, este sistema puede seguir hasta 65 objetivos diferentes.
El YMQ-18 presenta varias ventajas debido a su naturaleza. Así como se trata de un drone helicóptero, puede ser puesto a operar sobre cualquier terreno. En claro, no hay ninguna necesidad de una pista de aterrizaje. Otro punto fuerte: puede mantenerse en vuelo estacionario, lo que le permite permanecer más tiempo en una zona particular que haya que vigilar. Y, más aún, el drone es extremadamente silencioso.
Siendo así, queda por ver el comportamiento del YMQ-18 en misión operacional. En el curso de su desarrollo, dos prototipos se han perdido. El primero se estrelló en diciembre del 2007 en Victorville, California, debido a una falla del sistema de transmisión de datos. Y el otro se perdió en septiembre del 2010 durante una evaluación en la selva, en Belize.
Fuente: OPEX 360 28 de diciembre de 2011
Traducción propia.
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L’armée américaine va déployer 3 drones YMQ-18 en Afghanistan.
Après l’annonce de l’envoi en Afghanistan du drone de transport K-Max et l’Avenger de General Atomics, l’armée américaine compte également y déployer, dans le courant l’année 2012, un nouvel appareil piloté à distance.
D’après l’US Army, il est en effet question d’envoyer, à titre d’essais, sur le théâtre des opérations afghan trois exemplaires du drone hélicoptère YMQ-18 (ou A-160T Hummingbird), développé par Boeing. A noter qu’en novembre 2008, les forces spéciales américaines en auraient déjà reçu 10 exemplaires: il est donc probable que ce appareil ait déjà survolé l’Afghanistan…
Cet appareil, dont la conception a été lancée à la fin des années 1990, intégre de nombreuses nouvelles technologies liées aux hélicoptères, ce qui se traduit par des performances élevées pour ce type d’engin. D’une longueur de 10,7 mètres pour une masse à vide de 1.134 kg, le YMQ-18 peut voler à une vitesse maximale de 258 km/h à une altitude comprise entre 6.000 et 9.150 mètres. Son record de durée de vol, établi en 2008, est de presque 19 heures.
Ce drone hélicoptère peut accomplir des missions de transport – l’US Marine Corp en a commandé deux exemplaires à cette fin pour 30 millions de dollars – et de renseignement. Les trois appareils prévus pour être envoyés en Afghanistan seront dotés du système Argus-IS, développé par BAE Systems, qui a obtenu 12,8 millions de dollars de la part du Pentagone pour le mettre au point.
Le fonctionnement de l’Argus IS repose sur une caméra couleur de 1,8 gigapixels (par comparaison, l’appareil photo intégrée à l’Iphone 4S a une résolution de 8 mégapixels). Les images prises sont envoyées en temps réel à une station au sol. Qui plus est, ce système peut suivre jusqu’à 65 objectifs différents.
L’YMQ-18 présente plusieurs avantages en raison de sa nature. Comme il s’agit d’un drone hélicoptère, il peut être mis en oeuvre sur n’importe quel terrain. En clair, il n’est nul besoin d’une piste d’atterrissage. Autre point fort: il peut rester en vol stationnaire, ce qui permet de s’attarder plus longtemps sur une zone particulière à surveiller. Et, en plus, il passe pour être extrêmement silencieux.
Cela étant, il reste à voir le comportement du YMQ-18 en mission opérationnelle. Au cours de son développement, deux prototypes ont été perdus. Le premier s’est écrasé en décembre 2007 à Victorville, en Californie, en raison d’une défaillance du système de transmission de données. Et un autre a été perdu en septembre 2010 lors d’une évaluation dans la jungle, au Belize.
OPEX 360 28 décembre 2011
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