Los ensayos del F-35 no son satisfactorios.
El programa Joint Strike Fighter (o F-35 Lightning II), destinado a transformarse en la espina dorsal de la aviación norteamericana y de varias fuerzas aéreas en el mundo, contínúa suscitando tanto críticas como reservas. Para recordar, este avión se diseñó en 3 versiones:
A para la US Air Force,
C para la aviación naval de la Marina y
B, por su configuración STOVL (despegue corto y aterrizaje vertical).
Además de los retrasos de desarrollo y de los incrementos en los costos que hacen de este proyecto uno de los más caros de la historia de la aviación militar, mientras que en sus comienzos, debía ser poco oneroso con respecto a su potencial tecnológico, resulta que el F-35 no da plena satisfacción a los responsables militares norteamericanos.
Así, durante una entrevista concedida al blog AOL Defense, el vicealmirante David Venlet, encargado de monitorear el programa en nombre del Pentágono, manifestó sus dudas respecto del F-35. Resulta que los ensayos de este aparato, ya complicados por varias prohibiciones de vuelo debido a problemas de software, ponen de manifiesto nuevos contratiempos.
«Los puntos débiles detectados en estos últimos 12 meses del programa nos sorprendieron, tanto en cuanto al número de modificaciones como su costo» declaró el oficial. De tofos modos, teniendo en cuenta su sofisticación, es normal que la puesta a punto del F-35 encuentre algunos problemas.
«La mayoría (de los puntos débiles) son pequeños. Pero cuando se los pone todos juntos, y uno observa en donde se encuentran sobre el avión, hace que sea en extremo difícil resolverlos luego de la compra de los aparatos y el importe de los costos tiende a cortar el aliento» precisó el almirante Venlet. «Creo que es juicioso disminuir la producción por un tiempo, hasta que hayamos acumulado años de aprendizaje y que podamos administrar esto correctamente» agregó, considerando que el industrial, en este caso Lockheed-Martin, hizo un «error de cálculo» produciendo los primeros modelos de serie sin haber esperado concluir los ensayos en tierra y en vuelo.
Estas declaraciones del almirante Venlet llegan después de un informe del Pentágono, que, titulado "Selected Acquisition Report" y publicado en mayo pasado por la Federation of American Scientists (FAS), indicaba que el radio de acción sin abastecimiento en vuelo del F-35A, es decir, la versión que equipará a la US Air Force, fuera inferior a las 690 millas náuticas exigidas inicialmente, particularmente debido a su motor, menos competitivo que lo previsto.
Justamente, concerniente a la propulsión del aparato, una solución alternativa, llevada adelante por General Electric y Rolls-Royce, ha sido financiada por el Pentágono hasta la última primavera. Los dos industriales indicaron entonces su voluntad de continuar desarrollando el motor F-136 con fondos propios. Solamente, ellos terminaron tirando la toalla, el 2 de diciembre, señalando que existe una «incertidumbre persistente ligada al desarrollo y a los calendarios de producción» para el Joint Strike Fighter.
Fuente: OPEX 360 03 de diciembre de 2011
Traducción propia.
Link II:
http://defense.aol.com/2011/12/01/jsf-build-and-test-was-miscalculation-production-must-slow-v/
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Les essais du F-35 ne sont pas satisfaisants.
Le programme du Joint Strike Fighter (ou F-35 Lightning II), destiné à devenir l’épine dorsale de l’aviation américaine et de plusieurs autres forces aériennes dans le monde, continue de susciter à la fois des critiques et des réserves. Pour rappel, cet avion se décline en 3 versions : A pour l’US Air Force, C pour l’aéronavale et B, pour sa configuration STOVL (décollage court et atterissage vertical).
Outre les retards de développement et les dépassements de coûts qui font de ce projet l’un des plus chers de l’histoire de l’aviation militaire alors qu’au départ, il devait être peu onéreux au regard de son potentiel technologique, il se trouve que le F-35 ne donne pas pleinement satisfation aux responsables militaires américains.
Ainsi, lors d’un entretien accordé au blog AOL Defense, le vice-amiral David Venlet, chargé de suivre le programme pour le compte du Pentagone, a fait part de ses doutes au sujet du F-35. Il se trouve que les essais de cet appareil, déjà perturbés par plusieurs interdictions de vol en raison de problèmes de logiciel, font apparaître de nouvelles lacunes.
«Les points faibles décélés dans les quelques 12 derniers mois du programme nous ont surpris, tant en ce qui concerne le nombre de modifications que leur coût» a ainsi déclaré l’officier. Cela étant, compte tenu sa sophistication, il est normal que la mise au point du F-35 rencontre quelques problèmes.
«La plupart (des points faibles) sont petits. Mais quand on les met tous ensemble, et qu’on regarde où ils se trouvent sur l’avion et à quel point il est difficile de les résoudre après l’achat de l’appareil, le fardeau des coûts est à couper le souffle» a précisé l’amiral Venlet. «Je crois qu’il est sage de ralentir la production pour un moment, jusqu’à ce que nous ayons accumulé des années d’apprentissage et que nous puissions gérer ça correctement» a-t-il ajouté, estimant que l’industriel, en l’occurrence Lockheed-Martin, a fait une «erreur de calcul» en produisant les premiers modèles de série sans avoir attendu la fin des essais au sol et en vol.
Ces déclarations de l’amiral Venlet viennent après un rapport du Pentagone, qui, intitulé «Selected Acquisition Report» et publié en mai dernier par la Federation of American Scientists (FAS), indiquait que le rayon d’action sans ravitaillement en vol du F-35A, c’est à dire la version devant équiper l’US Air Force, était inférieur aux 690 milles nautiques initialement exigés, notamment en raison de son moteur, moins performant que prévu.
Justement, concernant la propulsion de l’appareil, une solution alternative, portée par General Electric et Rolls-Royce, a été financée par le Pentagone jusqu’au printemps dernier. Les deux industiels indiquèrent alors leur volonté de continuer à développer le moteur F-136 sur fonds propres. Seulement, ils ont fini par jeter l’éponge, le 2 décembre, en mettant en avant «l’incertitude persistante liée au développement et aux calendriers de production pour» le Joint Strike Fighter.
OPEX 360 3 décembre 2011
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