Rafales para Marruecos
Dassault : rafales au Maroc et en Libye
Par Elisabeth Studer le 22 octobre 2006
Alors que l'affaire avait été démentie en Juin, c'est désormais chose faite : le groupe Dassault serait sur le point de vendre 18 avions de combat Rafale au Maroc, selon le quotidien Le Figaro et la presse du Maroc. L'armée marocaine serait ainsi le premier client étranger du Rafale de Dassault Aviation.
Par ailleurs, des négociations se précisent de jour en jour sur l'éventualité d'un accord entre France et Libye pour la vente de Rafales.
Dassault a pour sa part apporté un démenti "catégorique" cette semaine aux informations du quotidien 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
I – Le Maroc acquiert des Rafale
Selon le Figaro, dont la famille Dassault est le principal actionnaire, la vente de rafales au Maroc marquera une étape importante après l’échec des négociations avec la Corée du sud, les Pays Bas et Singapour.
La négociation est réalisée par l'Arabie Saoudite qui financera les avions Rafale pour le Maroc. Cette transaction pourrait s'avérer être notamment une contrepartie à l'achat par les Saoudiens de l'avion Eurofighter construits par EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Les rumeurs concernant ces négociations couraient depuis juin 2006. Le quotidien économique français, La Tribune affirmait alors dans ses colonnes que l'Arabie saoudite aurait financé l'achat de 12 à 18 appareils, citant des sources industrielles concordantes.
Selon le journal, les Saoudiens auraient visiblement sous-évalué l'énorme « déception » des Français à la suite de leur décision d'opter pour l'Eurofighter. L'échec du Rafale aurait été très durement ressenti en France. En conséquence, les missions diplomatiques françaises auraient fini par « ébranler les esprits saoudiens » qui n'avaient pas pris la mesure des enjeux du Rafale pour la France, selon le quotidien.
Dassault Aviation avait démenti le 7 juin l'information selon laquelle une vente de son avion de combat Rafale pouvait se concrétiser au Maroc, le constructeur aéronautique estimant à l’époque que son Rafale aurait une chance à l’export une fois mis en service fin juin par l’Armée de l’Air française, sur la base aérienne Saint-Exupéry de Saint-Dizie.
Les négociations avec l’armée marocaine soucieuse de renforcer sa flotte aérienne auraient abouti récemment. Le fait que l'Algérie vienne d'acquérir récemment plus de 60 avions de combat russes de dernière génération, aura pu peser dans la balance.
Dassault : rafales au Maroc et en Libye
Par Elisabeth Studer le 22 octobre 2006
Alors que l'affaire avait été démentie en Juin, c'est désormais chose faite : le groupe Dassault serait sur le point de vendre 18 avions de combat Rafale au Maroc, selon le quotidien Le Figaro et la presse du Maroc. L'armée marocaine serait ainsi le premier client étranger du Rafale de Dassault Aviation.
Par ailleurs, des négociations se précisent de jour en jour sur l'éventualité d'un accord entre France et Libye pour la vente de Rafales.
Dassault a pour sa part apporté un démenti "catégorique" cette semaine aux informations du quotidien 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
I – Le Maroc acquiert des Rafale
Selon le Figaro, dont la famille Dassault est le principal actionnaire, la vente de rafales au Maroc marquera une étape importante après l’échec des négociations avec la Corée du sud, les Pays Bas et Singapour.
La négociation est réalisée par l'Arabie Saoudite qui financera les avions Rafale pour le Maroc. Cette transaction pourrait s'avérer être notamment une contrepartie à l'achat par les Saoudiens de l'avion Eurofighter construits par EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Les rumeurs concernant ces négociations couraient depuis juin 2006. Le quotidien économique français, La Tribune affirmait alors dans ses colonnes que l'Arabie saoudite aurait financé l'achat de 12 à 18 appareils, citant des sources industrielles concordantes.
Selon le journal, les Saoudiens auraient visiblement sous-évalué l'énorme « déception » des Français à la suite de leur décision d'opter pour l'Eurofighter. L'échec du Rafale aurait été très durement ressenti en France. En conséquence, les missions diplomatiques françaises auraient fini par « ébranler les esprits saoudiens » qui n'avaient pas pris la mesure des enjeux du Rafale pour la France, selon le quotidien.
Dassault Aviation avait démenti le 7 juin l'information selon laquelle une vente de son avion de combat Rafale pouvait se concrétiser au Maroc, le constructeur aéronautique estimant à l’époque que son Rafale aurait une chance à l’export une fois mis en service fin juin par l’Armée de l’Air française, sur la base aérienne Saint-Exupéry de Saint-Dizie.
Les négociations avec l’armée marocaine soucieuse de renforcer sa flotte aérienne auraient abouti récemment. Le fait que l'Algérie vienne d'acquérir récemment plus de 60 avions de combat russes de dernière génération, aura pu peser dans la balance.